80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le château de l' Islette est un château privé ouvert au public depuis 2010. Il est à quelques km d' Azay Le Rideau. Nous avons eu la chance de visiter ce château, il y a une dizaine d'années, et j'en garde un souvenir plein d'émotions. Il est petit, bordé d'un grand parc et d'un étang qui lui donnent un côté "maison de campagne". Il est une véritable invitation à la flânerie, à la rêverie, à la méditation. Lors de notre visite, dès la première pièce, j'ai aperçu une araignée de taille gigantesque, blottie dans un coin, avec l'air de dire "ne me dérangez pas". Vous imaginez qu'il n'était pas question de la déranger. Pour moi cet insecte donnait le tempo de l'endroit, c'est à dire, invitait au silence, au calme, chuuuuut, cet endroit est habité.
Le château est le décor de l'histoire, le premier personnage. Puis viennent Eugénie ; la preceptrice, Marguerite ; l'enfant, Camille Claudel ; l'artiste et Mme Courcelle propriétaire des lieux. Ces 4 présences féminines vont faire vivre l' Islette, vont illuminer les lieux, chacune à leur manière. Camille y vivra ses amours tumultueuses avec Rodin, y souffrira, mais aussi y créera la "Valse", actuellement au musée Rodin. Une nouvelle façon de nous faire comprendre que la douleur est créatrice et que l'art devient exutoire.
De tous ces événements de cet été à Islette, Debussy en sera le témoin, sera l'ami, le confident.
C'est un véritable enchantement, un bond dans le temps (nous sommes en 1892), nous sommes dans le romantisme et cela fait du bien.
Allez y, foncez et si vous passez près de ce château n'en manquez pas la visite.
L'été à l'Islette est celui qu'Eugénie, jeune parisienne, passera en 1892 au château de Madame de Courcelles, en Touraine. Alors que ses parents désespèrent de lui trouver un mari, elle deviendra le temps d'un été la préceptrice de Marguerite, mais surtout l'amie de Mademoiselle Camille, toute jeune sculpteur. Car c'est bien aux côtés de Rodin, Debussy et Camille Claudel qu'Eugénie va passer quelques mois...
Géraldine Jeffroy signe ici un premier roman tout en douceur et poésie.
Malgré le caractère impétueux et dépressif de Camille Claudel, on sent à travers les mots de l'auteur toute la sérénité de ce paysage de Touraine.
On partage avec les personnages, toute la force, l'énergie et la fatigue que demande la création artistique et on ne peut s'empêcher de voir naître sous nos yeux, les premiers succès de cette artiste tourmentée.
Une écriture posée, où tout est image, son et odeur. Un roman court mais intense, bien écrit et qui présage une belle aventure à l'auteur...
Merci aux 68 pour ce beau voyage...
Entrer dans la vie de Camille Claudel par une autre porte que celles que nous avons l’habitude de pousser pour découvrir le travail de cette artiste talentueuse… Partir le temps d’un été à L’Islette pour s’assoir dans son atelier éphémère et la regarder donner vie à La Valse… Découvrir par le bien du roman un peu plus encore cette femme passionnée et habitée par son art… Merci Géraldine pour ces pages délicieuses, remplies d’une lumière chaude comme celle d’un soleil d’été, pour cette structure de livre qui porte le lecteur dans les arcanes du temps plus près encore du dévouement d’un artiste pour son œuvre. Je me suis régalée…
Eugénie, jeune parisienne, est envoyée par ses parents au château de Courcelles en Touraine afin de devenir la préceptrice d’une petite Marguerite de 6 ans le temps d’un été.
Pendant son séjour, elle rencontrera Camille Claudel en résidence au château pour travailler à ses projets de sculpture. Celle-ci attend Rodin, son amant avec qui elle vit une relation tumultueuse. Claude Debussy viendra également lui rendre visite en ami.
C’est un très court roman qui mêle réalité et fiction. Il se lit très facilement et agréablement. On s’attache aux différents personnages.
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