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Juste pour le plaisir de remettre en avant cette saga jeunesse horrifique avec un personnage principal en fauteuil. J’ai encore une fois adoré ma lecture. Dans ce tome-ci, les adultes sont moins présents et le petit côté chair de poule ressort un peu plus. Le coeur de l’intrigue est un thème qui ne passe pas souvent avec moi mais ici c’est passé crème. L’enquête et l’angoisse marche super bien. Et quitte à me répéter : purée que ça fait du bien d’avoir un bon traitement du handicap et que celui-ci ne soit pas le coeur de l’histoire. C’est vraiment appréciable de suivre une histoire et de n’apercevoir le handicap que si la situation s’avère inadaptée (pas d’ascenseur…). Vive les personnages handicapés qui ne se résument pas à leur fauteuil (ou autre en fonction du handicap), qui vivent une vie normale avec de l’action, des passions… Donc si vous voulez faire lire aux plus jeunes une saga qui fait peur et qui est très chouette, mettez leur celui-là entre les mains.
Au vu de la couverture, je ne pouvais pas ne pas tenter cette lecture et j'ai bien fait c'est une belle histoire jeunesse horrifique avec un traitement du handicap crédible.
Harold a 12 ans, un fauteuil roulant, et une grosse collection de romans d'horreur. Son auteur préféré s'installe dans la maison à côté de la sienne avec ses deux filles. Il est étrange et il se passe des choses bizarres chez lui. Cette histoire est drôle bien écrite et avec une bonne dose de frissons. Les filles Goolz sont singulières et fortes. Leurs mystères donnent une ambiance très intrigante et inquiétante. le traitement du handicap est vraiment chouette et j'ai beaucoup aimé qu'il ne soit pas central, tout ne tourne pas autour du fauteuil. On a un bon dosage entre les questionnements de la mère (inquiétude et envie qu'il s'épanouisse), entre l'acceptation de son état et le ras le bol de pas marcher, entre validisme, persécution et adaptation… Pour terminer sur un point qui marche à tous les coups avec les enfants, le récit est parsemé d'expressions drôles et réussies pour remplacer les gros mots, par exemple « débiles comme de la pâte à prout » ou « crotte de bique à roulettes ». J'ai déjà acheté le tome 2 et j'espère qu'il sera aussi réussi.
Une petite chose sans pretention qui a le mérite de distraire
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