Quand deux familles, très loin l’une de l’autre, aiment la Bretagne…
Au Canada, Logan a perdu sa mère et essaie d’aider son père à survivre à la perte. En France, Loïc ne se doute pas que sa famille aimante cache un lourd secret. Quand la vie dévoile ce qui aurait dû être tu, les destinées prennent un nouvel envol. Pour traverser l’Atlantique ? Pour trouver son équilibre ?
J’ai vu pour la première fois le label « Création humaine » sur un roman et j’ai trouvé un peu triste qu’un auteur doive maintenant faire certifier son travail. Mais c’est un gage de sécurité pour attester que tout ce qui est écrit est né de la seule imagination de l’auteur.
Qu’ai-je trouvé dans ce roman ? Beaucoup d’émotion liée aux personnages attachants et à leurs difficultés que le simple amour entre eux ne peut complètement résoudre. Il y a de nombreuses quêtes bien exprimées : celles de l’épanouissement, de la construction personnelle et de l’engagement familial en sont les principales.
Logan ne savait pas que son père avait été un grand voyageur et grâce aux journaux intimes qu’il a à sa disposition, nous allons faire presque le tour du monde avec une « petite comète » dans toutes les pensés, ce qui installe un suspense latent. Le Portugal, la Sibérie, Pékin, Singapour et les Kélabits, nous allons de pays en pays et les produits locaux ont avivé mon attention : Airag, cotriade, ouananiche, tarte aux bleuets, etc. Que des envies de les voir sur ma table, un jour.
Si le style est fluide et le vocabulaire relevé par des expressions québécoises pleines de saveur, j’ai regretté que la police d’écriture ne soit pas différente pour le journal, et que les passages d’un pays à l’autre ne soient pas plus séparés pour plus de clarté. Mais la romancière a peut-être choisi cette forme pour exprimer le poids imposant des découvertes dans les familles.
J’a apprécié le récit des vies québécoises et des amitiés fortes, tout comme en France, l’amour qui bouscule une famille.
C’est avec un calao sur mon épaule… Eh oui, on peut rêver, que je vous incité à suivre Gaëlle Charrier-Bretagne entre France et Canada.
Je remercie Librinova pour avoir mis ce roman à ma disposition.
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"Jusqu'au bout du monde"
Par Séverine Maudet: "Premier roman de Gaëlle Charrier-Bretagne qui vient de paraître aux éditions Ella.
Gaëlle habite Les Brouzils en Vendée et c'est un plaisir de la voir intégrer les auteurs Ella Edition tellement sa joie de vivre et son sourire sont communicatifs. On imagine le plaisir pour ses patients de la recevoir dans le cadre de son métier d'infirmière libérale.
Et CE roman, une petite pépite... Deux femmes, deux destins... L'une sur les traces de son fils disparu à Madagascar et l'autre, dans son lit d'hôpital, dans le coma en quête de la sortie du tunnel...
Mais qu'est-ce qui peut bien relier ces 2 femmes?
2 magnifiques quêtes, 2 parcours de vie à travers les paysages de Madagascar mais aussi à travers le quotidien d'un service de réanimation, qui vous amèneront à la fin du livre au dénouement le plus incroyable!
Merci Gaëlle pour ce voyage !"
Par Dominique Durand: « Il est de ces livres qui sont de réelles surprises. Celui de Gaëlle en fait partie. Je l’ai abordé sans lire la quatrième qui ne livre de toute façon que très peu d’indices. J’ai tout de suite adhéré à cette histoire, car Gaëlle, plutôt ses personnages, rendus tellement attachants, nous forcent à tourner les pages. On passe du mutisme et de la fragilité d’Hélène au passé chaotique d’Élie avec, à chaque fin de chapitre, la frustration de ne pas en savoir plus. Alors on continue, on plonge dans leur histoire, mais aussi, et c’est là la surprise, dans l’histoire avec un grand H. Et ça, c’est une très belle idée. On marche à fond, on suit les deux personnages tout au long des événements qui ont jalonné les 20e et 21e siècles, on frissonne avec eux, on s’émeut. Car Gaëlle l’infirmière sait mieux que quiconque sonder l’âme humaine et en faire ressortir le pire comme le meilleur.
J’avais déjà lu les autres livres de Gaëlle, mais celui-ci m’a bluffé. Je pense que pour elle, il y aura un avant et un après « Prisonniers des ombres ». Car tout est réussi dans ce roman. Un équilibre parfait entre action et émotions. Une certaine bienveillance, un humanisme qui transpire au travers des pages. Une couverture qui colle à la perfection à la tonalité du livre avec cette jeune fille au regard bouleversant.
Vous avez compris que j’ai plus qu’aimé, j’ai été bluffé par ce livre qui est pour moi une vraie réussite. Il ne laissera personne indifférent, j’en suis sûr, car c’est un livre d’une très grande justesse, écrit par une très belle âme »
Comme souffle le vent
Prisonniers des ombres
Jusqu'au bout du monde
Un cygne parmi les orties
Une âme bienveillante
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