A l’occasion du bookclub du @prixbookstagram sur le thème de l’Allemagne au XX° siècle, j’ai eu envie de replonger dans ce livre dont je gardais un très beau souvenir.
Une histoire d’amitié entre deux garçons. L’un est issu d’une grande famille aristocratique allemande, l’autre, le...
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A l’occasion du bookclub du @prixbookstagram sur le thème de l’Allemagne au XX° siècle, j’ai eu envie de replonger dans ce livre dont je gardais un très beau souvenir.
Une histoire d’amitié entre deux garçons. L’un est issu d’une grande famille aristocratique allemande, l’autre, le narrateur, est le fils d’un médecin juif. Nous sommes en Allemagne à Stuttgart en 1933.
Deux solitaires que la différence de milieu social ou la situation politique ne perturbe guère, du moins dans un premier temps (finalement très court). C’est une belle amitié qui se lie entre eux autour de la littérature, de la peinture ou encore des pièces anciennes.
Le texte est court (120 pages) mais son intensité à poser la montée de l’antisémitisme, l’incompréhension de ces allemands de confession juive devant la déferlante nazie est incroyablement relatée (les propos du père de Hanz qui qualifie la montée du nazisme d’une « maladie passagère, quelque chose comme la rougeole, qui disparaîtra dès que s’améliorera la situation économique » est assez incroyable mais finalement tellement symptomatique de l’époque.
Ce récit est donc celui d’une amitié qui fut dense, courte mais qui jusqu’au bout nous fait croire en la beauté de la nature humaine, malgré tout.