"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Gaby, Marianne et Juliette sont les trois héroïnes principales de ce truculent roman de Florence Aubry. Leur point commun est la survenance d’un prochain attentat, mais domestique celui-là et non politique.
L’autrice va nous présenter à tour de rôle, séparément, chacune de ces protagonistes à quelques jours du « fameux événement ». Là où d’autres femmes auraient diamétralement déjà explosé sous les non-dits, les goujateries, les déceptions, elles tenaient pourtant bon. Mais parfois, une étincelle suffit à tout embraser et comme l’expression le dit si bien : « c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».
Écrite d’une manière caustique et piquante, l’histoire prête souvent à sourire (en coin). J’aime ce genre de plume sans que cela ne soit vulgaire ou méchant gratuitement. Des piques égrènent le récit mais dosées à une juste quantité.
La psychologie des personnages, tant principaux que secondaires, est savamment travaillée et les situations décrites sont parfois incongrues mais drôles;
J’ai apprécié cette lecture où je me suis prise au jeu aux côtés de Juliette, Gaby et Marianne. On est vite attiré par le style fluide afin de savoir le pourquoi du comment de cet attentat.
Si je devais relever un petit bémol c’est est que j’ai trouvé la fin un peu rapide, arrivant trop brusquement. De plus, je l’aurais aimée un tantinet plus percutante à l’image du reste du livre. Mais cela n’a pas gâché mon plaisir de lecture!
Se plonger dans ce roman, c'est entrer dans la tête d'une enseignante en souffrance et d'une adolescente qui se retrouve à suivre un groupe de persécuteurs. Les deux points de vues s'alternent tout au long de la lecture. Nous sommes une fois dans la tête de Stella (la jeune enseignante) et à un autre moment dans celle de Manou (l'adolescente) . Ainsi, nous avons une vision vraiment complète de ce qu'il se passe dans cette salle de classe.
L'histoire m'a prise aux tripes, littéralement. Je ne sais pas si c'est parce que je suis enseignante, mais j'ai été particulièrement touchée par la détresse de la jeune Stella. Cette prof débutante se retrouve en réelle souffrance face une classe de 3ème qui lui fait la misère. Face à la difficulté, Stella se questionne beaucoup. Demander de l'aide? Chercher des solutions par elle-même? Fermer les yeux sur certains comportements? Quel est la bonne stratégie? Face à la violence des mots et des actes, Stella disparaît peu à peu, s'effondrant un peu plus à chaque page. Sa détresse est palpable et m'a mis les larmes aux yeux.
Et puis, il y a Manou, cette adolescente de 15 ans qui va se laisser influencer par Noé. Pour lui plaire, pour ne pas être mise à l'écart, elle décide de suivre ses camarades et d'elle aussi participer au fléau de Stella. Mais, certaines choses la dérangent et finalement, elle se rend compte que son comportement a largement dépassé les bornes, mais un peu trop tard...
Les deux personnages principaux complètent donc une vision rare sur le harcèlement que peuvent subir les enseignants de la part de leurs élèves. J'avais déjà lu des livres sur le harcèlement des élèves mais jamais sur celui des professeurs. Ce point de vue original m'a profondément bouleversée. Florence Aubry a su choisir les mots pour décrire, raconter cette histoire. Les mots sonnent avec force et ont eu un vrai écho en moi.
Ce roman est tout simplement une vraie claque. J'ai été retournée par cette histoire et par les mots de Florence Aubry.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Roman "jeunesse" très intense sur le thème de la captivité des cétacés dans les parcs aquatiques.
Récit inspiré du documentaire et de l'histoire de l'orque Tilikum au SeaWorld d'Orlando en Floride.
Ce roman est très saisissant, très touchant.
Parfois incisif sur certains passages mais non moins concret.
On se sent bouleversé au fur et à mesure du récit. L'autrice sait parfaitement s'adresser à un public d'adolescents, avec franchise, sans aucune mièvrerie.
« Mais au fond, que pouvait-il arriver d'abominable, puisque l'abominable avait déjà eu lieu ? »
C'est le deuxième roman que je lis de cette auteure. J'avais lu récemment le très beau roman Titan noir.
Dans La fille du monstre, le sujet abordé est terrible.
Le suicide. Le suicide d'un père !
Un thème percutant et douloureux.
Une tragédie familiale, aux répercussions dramatiques.
Un roman jeunesse parfaitement adapté aux adolescents.
D'une écriture juste et saisissante, le lecteur suit le parcours de Tess. Lorsque son père a souhaité mourir, c'est la vie de la jeune fille qui bascule du jour au lendemain.
Elle nous raconte ses moments d'incompréhension, de colère, de tristesse, de doute, de honte pour arriver jusqu'à l'acceptation et la paix.
En refermant ce livre, mes larmes ont coulé, la gorge serrée par tant d'émotions et d'amour entre un père et son enfant. C'est très beau.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/09/la-fille-du-monstre-je-reviens-de-mourir.html
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