Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
C'est un court roman, découpé en trois parties, qui se lit assez rapidement. Le récit manque d'originalité, mais j'ai apprécié cette lecture. Pourtant, je n'ai pas ressenti le « suspense psychologique » qu'annonçait l'éditeur. J'ai plutôt retrouvé le même type d'ambiance que dans l'album « Cet été-là ».
Zoé va se retrouver dans une famille très riche où les non-dits sont nombreux et les apparences primordiales. Au cours de cet été, elle sera le témoin du délitement complet de cette famille. La jeune fille est attachante, mais j'aurais aimé que son portrait, de même que ceux des autres protagonistes, soit plus développé. Cela aurait apporté plus de profondeur au récit.
L'héroïne traîne aussi derrière elle un poids qu'elle n'aime pas aborder, et qui entraîne certains TOC chez elle. Or, elle devra s'occuper de Ben, un enfant de cinq ans, ce qui la mettra face à certains souvenirs. Elle devra donner du sens à ce passé afin de pouvoir entrevoir l'avenir.
Comme d'autres blogueurs, je ne comprenais pas le titre de l'ouvrage, et après une petite recherche, je suis tombé sur la définition de l'heure bleue. Et là, le livre prend du sens. Cet été représente la coupure de Zoé avec le monde « normal ». Il s'agit d'un intermède qui permettra à la jeune fille d'évoluer.
Un roman à lire sur la plage pour se détendre.
http://www.aupresdeslivres.fr/L-heure-bleue-d-Elsa-Vasseur
Un joli 1er roman à la fois léger et grave. On suit les pas de Zoé qui va bientôt avoir 18 ans. Elle malmène son corps depuis sa petite enfance suite à un drame. Elle accepte de partir en vacances avec une camarade de classe à Dolos en Grèce. Elle doit faire du baby sitting pour le neveu de celle-ci Ben.
Là voilà plongée au cœur d’une famille, pleine de faux semblants et passé l’émerveillement de découvrir la luxueuse demeure, elle se retrouve coincée au sein de cette famille. Avec Lise la gosse de riche égoïste, qui a oublié de lui dire qu’il y a aussi sur l’île Adam le père de Ben peintre en mal d’inspiration, sa mère Rose beauté glaciale qui ne sort quasi jamais de sa chambre. Les parents de Lise: Joseph propriétaire d’une galerie d’art et Hélène qui s’occupent de sa fondation accueillent la jeune femme.
Le malaise de l’adolescente face à ce riche décor et les périphéries liées à ce séjour vont transformer l’adolescente définitivement. Ce n’est pas un récit de vacances, l’auteur évoque avec un style efficace, sobre la maladie, les premiers émois amoureux . Elle évoque aussi l’importance des mots, de la littérature à travers le personnage de Guilia, la mère de Zoé ou certaines de ses lectures.
Zoé est le témoin d’abord fasciné puis gêné de cette famille et de ses secrets. Les paysages de la Grèce, d’Edimbourg puis de Paris donnent vie au récit et l’écriture imagée de l’auteur fait qu’on y est transporté. La personnalité de Zoé est attachante, elle se débat entre sa culpabilité, son envie de bien faire, , ses failles. Le personnage d’Adam, de Joseph évoluent au fil du récit devenant plus complexe qu’ils n’y paraissent. Le personnage particulier de Rose donne à voir un aspect plus sombre, dramatique à l’histoire. Enfin, le personnage de Giulia est extrêmement touchant. D’un récit de vacances ; l’histoire bascule peu à peu jusqu’au très bel épilogue, et on ne peut lâcher le livre jusqu’à son dénouement. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, j’ai été captivé par l’évolution de Zoé, lors de l’été de ses 18 ans.
Un beau portrait de jeune femme qu’il faut découvrir dans l’heure bleue, un premier roman léger et vibrant à découvrir.
L’heure bleue, heure suspendue, entre lumière et obscurité, entre mélancolie et affirmation de soi.
Quand Zoé accepte l’invitation de Lise, sa camarade de classe, elle ignore encore que son séjour sur une île grecque va la transformer, définitivement.
Elle est partie élève brillante, adolescente hésitante. Elle en reviendra jeune adulte prête à affronter la vie.
Il faut dire que ce séjour estival languide sera riche en péripéties et qu’elle ira de surprises en désillusions dans ce huis clos familial où les non-dits le dispute aux faux-semblants.
Ce roman nous parle de l’adolescence à quitter, des blessures à apprivoiser, de la confiance en soi à construire.
Il y a du suspens dans ce roman, les personnages ont de la consistance.
J’ai passé un moment bien agréable en le lisant.
J’ai lu des avis très très contrastés de ce premier roman et je tenais à m’en faire ma propre opinion.
Avec une si jolie couverture qui fleure bon les vacances et un titre enchanteur côté imaginaire, cela ne pouvait pas être entièrement raté !
Eh bien je confirme (si besoin en est) : je suis décidément à contre-courant, comme souvent…
La difficile acceptation d’un malheur terrible, la mort, la maladie, les classes sociales, le pardon, l’apprentissage, les séparations, le bonheur, la tristesse, la solitude, la manipulation, les premiers balbutiements amoureux…
Il y a au final pas mal de choses dans ce livre qui ne se la pète pas et qui est loin d’être inintéressant dans les thèmes abordés et dans l’écriture.
Il mérite donc que l’on s’y attarde.
En tout cas c’est mon avis.
C’est une jolie surprise, et l’écrivain est à suivre.
« L’heure bleue », ou le passage de l’adolescence à l’âge adulte…
Ma chronique sur https://arthemiss.com/lheure-bleue-delsa-vasseur/
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