"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand elle arrive au lycée Joy se lie d’une profonde amitié avec Stella un an plus vieille. Elles partagent tout. A tel point que Joy propose un séjour aux Etats-Unis chez sa grand-mère pendant les grandes vacances. C’est là que tout bascule. 30 ans plus tard Joy cherche à comprendre.
Eleonore Pourrait nous entraine ici dans les profondeurs de l’amitié, des non-dits et des secrets.
Bizarrement j’ai eu du mal à me mettre dans la peau de l’une ou l’autre au cours du récit. La ressemblance entre les deux jeunes voulue par l’auteur y serait-elle pour quelque chose ? Eleonore Pourriat amène le lecteur à la vérité dans un lent crescendo. 30 ans après la tempête vécue sur la côte américaine, une autre tempête bouleverse à nouveau la vie de Joy.
De l’histoire je ne vous dirai rien et des personnages à peine plus : deux gamines au sortir de l’enfance, Joy et Stella, attachantes et belles comme des poupées.
De l’intrigue un peu plus puisque la quatrième de couverture y fait référence. Il s’agit d’une amitié fusionnelle qui nait et s’épanouie au cours de l’année 1986, sur fond de musique de David Bowie et du tonitruant générique du feuilleton télévisé Dallas. De cette amitié rien ne perdurera puisqu’elle sera pulvérisée en plein vol.
Joy qui prend la parole, la première n’expliquera rien. Elle a vécu quasi trente ans avec ce vide laissé par Stella, ballotée entre indifférence et amnésie. Si les chapitres concernant Joy sont écrits à la première personne du singulier, ceux consacrés à Stella se conjuguent à la troisième, procédé stylistique habile pour marquer l’impossibilité d’abolir cette distance entre les deux amies.
L’auteur, Eléonore Pourriat nous tient en haleine; Au fil des pages, l’ambiance joyeuse et légère de la fin des années 80, s’alourdit jusqu'à en devenir pesante puis carrément suffocante.
J’aime ces romans où le drame affleure, écrit dans une langue pudique, mais qui n’occulte pas le sordide.
Peut-être est-ce en rapport avec son métier de scénariste, mais il me semble que ce texte ne demande aucune interruption, qu'il mérite, voire exige d'être lu en une traite, comme on le ferait d'un film au cinéma.
Deux jeunes adolescentes, Joy et Stella sont des amies fidèles qui vivent en France et se rendent parfois en vacances aux États-Unis chez la grand-mère de Joy. Cette amitié profonde va voler en éclats et les séparer à jamais ! Le fait générateur que le lecteur découvrira assez vite est l’objet de nombreux livres sur le sujet et l’histoire se lit de façon agréable mais peine à convaincre malgré un texte court, mais encore trop long !
chronique Nathalie Bullat
A lire : Poupées d'Eléonore Pourriat 2021
ma chronique :
Les amitiés adolescentes perdues, qui ont abrité à la fois tant de bonheur et tant d'illusions, constituent le fil conducteur de
ce court roman intime, alternant les époques, les lieux et les voix. La plume est vive, bercée par les titres de Bowie et Springsteen
passant de l'allégresse de la jeunesse à la stupeur, au doute et à la colère .
Joy et Stella nées début 70 sont devenues inséparables au lycée. Pas de domination, juste de l'admiration l'une pour l'autre. Un an de différence mais la même passion pour Bowie. Toutes deux aiment séduire, sécher les cours, faire le mur.
Joy est plus sage alors que Stella "ose tout ".
Joy a perdu sa mère, élevée par son père qu'elle adore, qui travaille beaucoup, aux idées radicales d'une autre époque.
Chaque été Joy se rend à Long Island chez Dottie, sa grand-mère américaine, qui ressemble à Patti Smith.
Stella,qui ne voit jamais son père, apprécie la douceur de vivre chez la grand mère de Joy,dans la haute maison sur la plage
Quant à Joy, elle est fascinée par la mère de Stella, une femme excentrique, pigiste pour " Actuel" qui vit en plein Paris "villa Adrienne" entourée d'amis et d'amants, intellectuels, artistes.
Chacune trouve en l'autre sa part manquante.
Stella rejoint Joy l'été 88 chez Dottie et soudain après un soir de tempête, elle fait volte face, disparaît sans explication, sans plus jamais donner aucune nouvelle. Qu'est-ce qui a fait vaciller la plénitude dans cette jolie histoire ?
Trente ans plus tard, Joy essaye de renouer afin de connaître la clef de cette rupture .
Elle se heurte alors à la violence d'une réalité à laquelle elle ne veut pas croire, à laquelle elle n'est pas préparée.
Qu'est ce qu'elle n'a pas su déceler chez son amie ?
Un roman qui ne laisse pas indifférent.
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