Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Dominique Marie Godfard

Dominique Marie Godfard

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « Le conflit de l'an 2040 » de Dominique Marie Godfard aux éditions 5 Sens

    Les Lectures de Cannetille sur Le conflit de l'an 2040 de Dominique Marie Godfard

    Nous sommes en 2040. Roselyne, quatre-vingts-dix-huit ans, est déboussolée par ce qu’est devenu le monde. A vrai dire, il n’y a plus guère qu’avec son petit-fils préféré, Arthur, seize ans, qu’elle se sent de vraies affinités. Toutefois, lorsqu’un grave conflit générationnel bouleverse soudain...
    Voir plus

    Nous sommes en 2040. Roselyne, quatre-vingts-dix-huit ans, est déboussolée par ce qu’est devenu le monde. A vrai dire, il n’y a plus guère qu’avec son petit-fils préféré, Arthur, seize ans, qu’elle se sent de vraies affinités. Toutefois, lorsqu’un grave conflit générationnel bouleverse soudain la société entière, la vieille dame et les siens, amenés à surmonter leurs différences et leurs incompréhensions, apprennent à mieux se connaître et finissent par se rapprocher.

    Roselyne apparaît très vite comme un avatar de l’auteur, une projection d’elle-même dans une fable mi-figue mi-raisin, où l’humour le dispute à l’inquiétude. Derrière la facétie et l’exagération satirique, s’expriment un désarroi et un questionnement sur les travers et les tendances de la société contemporaine. Tandis que le récit dessine un monde futur divisé en castes générationnelles, d’autant moins capables de se comprendre que chacun vit dans sa bulle, au sein d’un univers artificiel régenté par les réseaux sociaux, deux perspectives chagrinent particulièrement Roselyne : que, sans authentiques relations humaines, son petit-fils passe à côté de l’amour, et que le plaisir des mots et de la langue achève de tomber en désuétude.

    S’il interroge et s’insurge au fil de ses observations, le texte ne se départit jamais d’une grande tendresse pour ses personnages et, malgré tout, d’un optimisme global résultant d’une sorte d’incrédulité face à l’inconcevable. Au final, menacés par le pire, les protagonistes ont suffisamment d’humanité et de bon sens pour s’en tirer, comme si ce livre n’était au fond qu’une forme d’avertissement, un signal d’alarme à destination d’un public forcément capable de réagir et de ne jamais en arriver là. L’ouvrage se garde par ailleurs de tout passéisme et manichéisme, Roselyne s’efforçant d’utiliser à bon escient les nouveaux outils et réseaux de communication qui la désarçonnent tant.

    Malgré, ça et là, quelques coquilles et imperfections de style, ce livre se lit très agréablement. D’une façon originale et amusante, il nous interpelle très justement quant à l’impact des réseaux sociaux, tant sur nos relations humaines, que sur notre rapport au langage et à l’écrit.

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !