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Erika est effondrée. Son histoire d’amour passionnelle avec Vincent s’est achevée. Elle exorcise son chagrin en écrivant chaque jour une lettre à sa soeur, lui confiant la profondeur de son désarroi et les méandres de cette liaison vouée à l’échec. Car tous deux portent en eux les stigmates de blessures éternelles, condamnés à vivre avec leurs souvenirs des années du génocide et de la perte de leurs plus proches parents, dans des conditions inhumaines. Erika et Vincent sont rwandais, et s’ils vivent dans un pays qui a manifesté la volonté d’enterrer le passé, chacun reste marqué par cette période innommable.
Quelques scènes d’horreur sont rapportées, mais ne constituent pas l’essentiel du récit, même si en filigrane les massacres sont bien présents dans les esprits. Récit nécessaire pour éviter l’oubli, comme pour la Shoah.
J’ai cependant eu beaucoup de mal avec ce roman, écrit dans un style flamboyant, poétique certes mais parfois peu compréhensible, d’autant que s’y ajoutent de nombreuses expressions locales, parfois traduites, parfois non, et on découvre à la dernière page qu’il existe un lexique (ce qui ne résout que partiellement cet écueil car s’y référer implique une coupure dans la lecture déjà complexe )
Virtuosité d’une écriture qui met à distance l’intrigue, et risque fort de décourager le lecteur.
284 pages Philippe Rey 18 Août 2022
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