"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les deux volumes de cette série dessinée reposent sur la rencontre inattendue des univers. Graphiquement, les décors impressionnent, les angles de vue ajoutent au vertige de cette situation apocalyptique. On sent la hauteur et la condition hors-sol de tous les personnages. Les couleurs éclatent, les visages sont lisses mais les yeux sont captivants. Dans ce monde futuriste aux allures proprettes, se cache un secret, une menace qui va défigurer la beauté codifiée.
Menée tambour battant par ce groupe hétérogène, l’histoire est portée par de nombreuses influences – il est difficile de ne pas penser à Jules Verne – sans pour autant de restreindre à ces hommages. Les noms de Melville ou Dorian peuvent ainsi alimenter une pensée pour l’auteur de Moby Dick et le personnage d’Oscar Wilde. Il y a une vitalité dans les personnalités choisies. Le Professeur Dorian Singer, curieux, chercheur et tueur, est un être fascinant. Il semble ne jamais défaillir et malgré le malaise qu’il provoque, semble être le seul espoir. Poursuivi par son double enfantin, il porte ses fragilités qui amplifient sa cruelle froideur. Le traitement graphique choisi par les auteurs accentue cette impression. La menace des armes, de la confrontation ou encore de la contamination est partout. Alors il faut épier et rester sur ses gardes.
Cette aventure est menée par des personnages au langage poli et cette élégance bourgeoise de l’époque apporte un charme suranné à l’ensemble. Toutefois, les auteurs, Denis-Pierre Filippi au scénario et Patrick Laumond au dessin, n’oublient pas les rebondissements, les prises de risque. Le deuxième tome a son lot de scènes d’action, tenant un rythme soutenu tout au long de la lecture sans oublier de remettre les êtres au cœur de l’intrigue. Dorian Singer est une des grandes réussites de ce premier cycle. Il glace autant qu’il séduit. Il menace autant qu’il sauve.
Les deux volumes de cette série dessinée reposent sur la rencontre inattendue des univers. Graphiquement, les décors impressionnent, les angles de vue ajoutent au vertige de cette situation apocalyptique. On sent la hauteur et la condition hors-sol de tous les personnages. Les couleurs éclatent, les visages sont lisses mais les yeux sont captivants. Dans ce monde futuriste aux allures proprettes, se cache un secret, une menace qui va défigurer la beauté codifiée.
Menée tambour battant par ce groupe hétérogène, l’histoire est portée par de nombreuses influences – il est difficile de ne pas penser à Jules Verne – sans pour autant de restreindre à ces hommages. Les noms de Melville ou Dorian peuvent ainsi alimenter une pensée pour l’auteur de Moby Dick et le personnage d’Oscar Wilde. Il y a une vitalité dans les personnalités choisies. Le Professeur Dorian Singer, curieux, chercheur et tueur, est un être fascinant. Il semble ne jamais défaillir et malgré le malaise qu’il provoque, semble être le seul espoir. Poursuivi par son double enfantin, il porte ses fragilités qui amplifient sa cruelle froideur. Le traitement graphique choisi par les auteurs accentue cette impression. La menace des armes, de la confrontation ou encore de la contamination est partout. Alors il faut épier et rester sur ses gardes.
Cette aventure est menée par des personnages au langage poli et cette élégance bourgeoise de l’époque apporte un charme suranné à l’ensemble. Toutefois, les auteurs, Denis-Pierre Filippi au scénario et Patrick Laumond au dessin, n’oublient pas les rebondissements, les prises de risque. Le deuxième tome a son lot de scènes d’action, tenant un rythme soutenu tout au long de la lecture sans oublier de remettre les êtres au cœur de l’intrigue. Dorian Singer est une des grandes réussites de ce premier cycle. Il glace autant qu’il séduit. Il menace autant qu’il sauve.
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