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Margaux, 11 ans, la narratrice nage dans le bonheur entre des parents qui s'aiment comme au premier jour et un père attentif, aimant, à l'écoute, qui la met en valeur et la fait progresser intellectuellement. Elle est en adoration devant ce père, professeur d'université; elle lui voue un amour sans limite.
Jusqu'au jour où celui-ci doit partir au Canada, pendant trois mois, pour un échange universitaire. Margaux dépérit, se renferme sur elle-même, ses résultats scolaires qui étaient excellents chutent, elle devient irritable, instable, colérique, elle ne communique plus avec sa mère. Celle-ci, comme le/la lecteur/trice, pense que la jeune fille plonge dans la dépression à cause de l'absence de son père chéri. Mais est-ce la vraie raison?
Le contraste entre la première partie du roman qui baigne dans le bonheur familial, la joie et la deuxième partie où Margaux s'enfonce inexorablement dans l'auto-destruction est saisissant et rend le propos d'autant plus percutant.
Le choix de l'auteure de faire d'une enfant de 12 ans la narratrice permet de présenter les faits, les ressentis, les émotions de l'intérieur, de donner plus de poids à la narration et de déclencher les émotions. Cependant, le procédé est assez artificiel car le style, le registre, le vocabulaire sont ceux d'un adulte.
Il n'en reste pas moins que ce court roman, que j'ai lu dans un souffle, est percutant et nous saisit à la gorge.
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