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C'est une histoire de rencontres, autour de la nature et de l'amour des oiseaux dans un premier temps. Jim rencontre Ashley par hasard, et ce dernier lui propose de s'occuper de sa propriété en organisant entre autres de visites découvertes ornithologiques. Observateur assidu, Jim passe son temps à répertorier de nouvelles espèces, et lors q'une de ces quêtes silencieuses il rencontre Imogen, photographe elle aussi passionnée. Une belle amitié va naitre de ces moments partagés.
Mais bientôt la guerre fait rage en Europe, et Jim se sent dans l'obligation de quitter ce beau territoire, lumineux et poétique pour intégrer l'armée et vivre sous les bombes dans la boue et le froid.
Un roman en 2 parties l'une douce et poétique dans la nature et l'autre partie beaucoup plus dure dans les tranchées et les horreurs de la guerre.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman pour finir par y prendre beaucoup de plaisir et à le trouver même un peu court.
Jim, jeune australien, observe les oiseaux dans les marais et s'intéresse à leur migration. Au cours de l'une de ses observations il entre en contact avec le propriétaire des lieux : Ashley .
Tous deux partagent un grand intérêt pour la nature.
A l'égal du bécasseau variable qui apparaît dans les marais, Jim se prépare lui aussi à un long voyage : erreur de parcours, fuite, mauvais choix ?
Aux espaces apaisés font place la terre déchirée, éventrée et les arbres meurtris. Aux eaux grouillantes de vie des marais fait place la boue nauséabonde des tranchées. L'enfer de la guerre de 14 qui banalise la mort de tous ces jeunes hommes rayonnant d'envie de vivre. Jim se dissout dans cet univers glauque et terrorisant à l'égal des cadavres mêlés à la boue des tranchées.
Une très belle écriture. Un vrai plaisir pour les amateurs de nature et plus particulièrement d'oiseaux.
Un plaidoyer subtil contre l'absurdité de la mort imposée à de jeunes hommes pour des raisons mal définies.
Une Rançon n’est pas un polar avec un enlèvement, mais un livre pseudo-mythologique, avec Achille et Priam, ainsi que d’autres héros de la Guerre de Troie sur le champ de bataille, mais surtout, sur le champ de l’honneur, de la poésie et de la grande littérature australienne.
David Malouf revisite la légende de la guerre de Troie et de l’Illiade, du combat entre Achille et Hector, sur les remparts de la ville de Troie, devant les yeux d’Hecube et de Priam. Mais les combats entraînent nécessairement des morts, des douleurs et des souffrances.
Entre mythologie et histoire, conte et légende, c’est avec une plume enlevée et poétique, entraînante et d’une grande puissance que l’on se promène sur les berges de la Guerre de Troie, que l’on traverse la tente d’Achille, que l’on aperçoit les larmes de Priam, et qu’on retourne dans ce passé mystérieux et enchanteur des héros mythologiques et du grand et invincible Achille.
Ce livre envoûte comme un conte littéraire pour adulte, les mots sont totalement ensorcelants, ce n’est pas un polar, mais c’est prenant comme un suspens mythologique, on est dans l’urgence de tourner les pages, pour rester dans cette ambiance poétique et magique, que l’on regrette de voir finir et de si vite en sortir.
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