Courty-Deveney-Combet. Ballade. Grand angle
Tout d’abord je remercie chaleureusement les éditions « grand angle » et la fondation Orange pour cet envoi. Je lis rarement des BD, il me manque des éléments de comparaison.
J’ai été assez étonnée que ce roman graphique me soit envoyé dans le cadre des « explorateurs du polar », le sujet étant assez léger. Nous sommes bien loin des meurtres sanglants dans les livres que je lis habituellement.
La BD raconte l’histoire de Louis, jeune héros riche et désœuvré et du cambrioleur Francis. Les 2 héros se lancent dans un road trip déjanté avec leur méhari, alternant cambriolages et squats de villas vides. Leur été restera inoubliable dans leurs vies.
La couverture m’a attirée, de même que la 4ème de couverture, où l’on voit les deux héros trinquer à leur amitié. La fin est bien amenée.
Pourtant le dessin vectoriel et stéréotypé est assez lassant. Si les deux héros sont assez sympathiques, la vulgarité du récit et les nombreux clichés, décrivant la société actuelle sont déplaisants. Les personnages (tels Baudoin, qui sabre le champagne avec une épée) sont assez caricaturaux.
La lecture est assez plaisante, sans être inoubliable. Une lecture de vacances.
Note 6/10
D. Grasser
Une bd à l’humour noir d’une ballade rocambolesque avec Louis fils de bonne famille qui n’en peux plus de son milieu et Francis qui fait des braquages. Un soir leurs 2 univers se télescopent et Louis décident d’utiliser ses contacts pour avoir le grand frisson.
Le dessin fait penser à des cartoons par moment, hyper coloré, les situations sont exacerbées. On passe d’un endroit à l’autre, j’ai aimé le graphisme, le côté punchy, le rythme. Peu à peu Louis tombe le masque et on comprend alors pourquoi il s’est lancé dans cette grande aventure. Road trip, cambriolage, amitié, une version vitaminée de Robin des bois en quelque sorte.
Cependant, le méchant de l’histoire Baudoin est trop caricatural pour moi, comme sa sœur et certains personnages secondaires. Certains passages sont un peu cliché sur le monde des riches, vulgaires sans vraiment de raison. J’aurais aimé qu’il développe davantage le personnage de Louis, sa psychologie, savoir vraiment les raisons de Francis de voler. Cette Bd peut être idéale pour l'été et se détendre mais elle m'a laissé un peu sur ma faim .
J'ai reçu cette BD dans le cadre des explorateurs de la BD mais ce n'était pas un titre que j'avais choisi. Ce n'est pas très grave car je suis une lectrice aux goûts hétéroclites et j'aime faire des découvertes.
L'histoire d'une amitié improbable entre un jeune homme riche et désoeuvré et un cambrioleur qui l'attire aurait pu me plaire mais j'ai trouvé la description de la jeunesse aisée bien trop vulgaire et caricaturale. De même, l'homosexualité cachée du jeune "héros" écrivain m'a semblée cousue de fil blanc. Ces thèmes auraient pu me plaire mais je n'ai pas du tout accroché!
Finalement, ce que j'ai préféré, ce sont les jolis dessins des villes traversées par le duo de jeunes hommes et qui séparent les chapitres...
J’ai reçu cette BD dans le cadre des explorateurs de la BD. Ce titre (que je n’avais pas sélectionné) m’a déçue même si les thématiques sont intéressantes : la jeunesse dorée qui souffre de ne pas être aimée, de ne pas être choyée par ses parents, qui souffre d’avoir en gros trop d’argent et pas assez d’affection, l’ennui que procure le fait d’avoir tout ce que l’on veut et la recherche par tous les moyens, y compris les cambriolages avec un jeune voleur bien sympathique.
Le personnage principal et le cambrioleur deviennent amis et partent en road-trip. Les différences sont exacerbées, montrées mais cette intimité permet aux deux personnages de faire connaissance avec un milieu qu’ils ne connaissaient pas.
Les thématiques comprennent aussi le coming out du personnage principal qui est homosexuel, l’écriture (car il finit par écrire le livre dont il rêvait), l’amitié, et si l’on extrapole le sens de la vie.
Ce que j’ai préféré dans cette BD est la fin, une sorte de rédemption des deux personnages.
En conclusion, je n’ai pas réussi à apprécier le ton, les excès des personnages tel Baudouin (ridicule et dangereux), la langue (souvent très crue).
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