Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
J'avais passé un très bon moment de lecture avec un autre livre de Cypora Petitjean-Cerf, Le film, et le plaisir fut le même avec son nouveau roman, La belle année.
Tracey a onze ans, elle vit à Saint-Denis, et elle vient de rentrer en sixième. Ses parents sont séparés : elle vit avec sa mère et son beau-père, Takashi, qu'elle n'aime pas trop. Son père vit dans un immeuble voisin, il a peur de sortir et vit aux crochets de sa mère abusive. Et le meilleur ami de Tracey s'appelle Cosimo.
Tracey nous fait donc découvrir son petit monde et ses interrogations sur la vie, le temps d'une année qui va s'avérer riche en surprises, dont surtout une : Tracey va découvrir l'amour, un peu malgré elle.
La belle année est un livre très drôle : Tracey n'a pas la langue dans sa poche, son imagination est débordante et ses réflexions sur la vie sont assez irrésistibles, tout comme les conversations avec son beau-père, dont l'accent japonais est parfois incompréhensible.
Et ce roman a aussi le mérite de se passer en banlieue sans présenter un aspect glauque du fameux 93. C'est sûr, La belle année vous donnera forcément la banane, coincé(e)s que vous êtes dans la grisaille du métro !
Tranche de vie d'une adolescente de banlieue, drôle, enjouée, attachante et remarquablement mature et intelligente. D'anecdote en anecdote, avec humour et une pétillante énergie, Tracey trace son portrait et raconte son quotidien dans la cité et en famille avec des déconvenues, de la souffrance, mais aussi des petites joies et des retournements de situation bienvenus rythmant cette "belle année" qui commence plutôt mal : elle passe la journée dans un collège où les professeurs sont criblés de boulettes et de tubes de colle, chez elle le soir, ce n'est guère mieux. avec sa mère qui est loin de la considérer comme la huitième merveille du monde, son père névrosé, son beau-père avec qui il n'est pas aisé de communiquer puisqu'il ne parle pas français, et une petite sœur prévue pour bientôt. Elle a bien un meilleur ami, Cosimo, mais il ne trouve rien de mieux à faire que de gâcher leur amitié en tentant de l'embrasser...
Ce roman est drôle, les personnages extrêmement bien campés et Tracey, en plus de ses descriptions cocasses, livre une intéressante réflexion sur la société actuelle, le milieu scolaire en banlieue, et l'adolescence dans ce livre excellent.
Sur quatre saisons, l’auteure nous emmène dans le 9 3 raconté par Tracey, un petit bout de bonne femme de 11 ans qui prend sa vie en charge, à force de ne pas être l’enfant de ses parents.
Son père vit seul et refuse le monde extérieur, sa mère rejette toutes les obligations maternelles même à la naissance de sa seconde fille, heureusement, Tracey a Cosino, son ami « homosexuel » comme elle, et elle va découvrir, durant cette année scolaire, Rabah et avec lui, sa famille, son beau père japonais finalement pas si mauvais que ça, les relations de son père avec sa grand-mère, celles beaucoup plus sensuelles avec Aminata, la femme de ménage de l’immeuble (et oui, puisqu’il ne sort pas de chez lui…)
Avec un langage très fleuri et enjoué, nous suivons cette jeune fille en train de quitter l’enfance
La belle année, cest celle de Tracey Charles, onze ans, en classe de sixième au collège Jean-Lurçat de Saint-Denis dans le 9-3. Une année qui verra son amitié avec le beau Cosimo mise à mal, son changement de coupe de cheveux, le début de son histoire damour avec Rabah, lidylle de son père avec Aminata, qui nettoie les cages descalier de la cité, ses premières vacances ailleurs quà Saint-Denis et la naissance de Saïa, sa demi-sur fruit des amours de sa mère dorigine portugaise avec son beau-père japonais.
Une année pleine de rebondissements, de tracas et de promesses.
Sur un ton espiègle, employant un présent et une première personne du singulier qui renforcent la proximité de la jeune narratrice avec son lecteur, elle met en scène des personnages plus vrais que nature, pétris de défauts et véritablement attachants (y compris les plus vils dentre eux) avec lesquels on a la sensation de partager une tranche de vie dont on regrette dailleurs quelle ne dure pas plus longtemps.
Le regard que lauteur pose sur eux déborde dune tendresse contagieuse.
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