"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce roman surprend par la forme, ses personnages et une mise en abîme avec un tueur qui sort du roman pour dénoncer et se venger d'une romancière, voleuse de vie. Un concept original bien sûr et qui ne manque pas d'audace, ni de piquant.
Cela offre quelque chose d'un peu "what the fuck" et de déstabilisant. Cette façon qu'ont l'auteur de fiction et le psychopathe de s'adresser au lecteur a un pouvoir malaisant. L'ambiance est noire, secrète, mystérieuse. On enchaîne et on empile les drames, on s'imprègne de la peur, du harcèlement qui se faufilent et s'insinuent dans nos veines pendant notre lecture.
"On m'a raconté son histoire, on m'a vendu sa vie. Je l'ai acheté, il paye le prix."
L'écriture est tortueuse, ingénieuse avec des imbrications complexes, noueuses. On y décrit des coalitions scabreuses et permissives. On devient les témoins impuissants d'effets dominos qui glacent le sang.
Le jeu de manipulation est sensible, électrique et addictif. On est subjugué, éprouvé par une furieuse course aux symboles. Ce n'est plus l'encre qui coule, mais l'adrénaline qui nous imbibe jusqu'à la moelle, en souffrance d'une confrontation dont on attend tout...
Un thriller alternatif plein de ressources et de conviction !
Un résumé intrigant, une jolie couverture, cette dernière phrase qui retient l’attention… J’avais hâte de lire Et tu vis encore et c’est à contrecœur que je reconnais ma déception. J’aurais vraiment aimé l’apprécier! Mais entre « trop » et « pas assez », ce premier roman me laisse sur ma faim.
Et tu vis encore aborde la vie et la mort à travers les membres d’une famille confrontée à un dilemme. Leurs convictions, leurs vieux démons, leurs espoirs, leur notion de ce qui est juste ou non. Mais ces personnages sont trop nombreux et manquent de consistance. On passe de l’un à l’autre sans trop savoir où l’auteur veut en venir, le rythme se casse, l’intrigue s’évapore. le style est parfois approximatif, l’ambiance aseptisée. On en oublie le fil conducteur. Certains sujets ne peuvent être traités avec autant de légèreté, l’héroïne ne m’a pas suffisamment touchée, les « méchants » ne le sont pas assez. Il manque un peu de hargne, un peu de violence. De la crédibilité.
J’avoue avoir décroché au bout de 80 pages. Pourtant j’ai poursuivi ma lecture mais le récit n’est pas venu me chercher. Je ne vais pas « fortement déconseiller » ce roman, non, non, non! Des idées intéressantes, une pointe d’humour, de bons sentiments… Et vous, qu’allez-vous faire?
Les idées sont intéressantes. L’idée de départ m’a beaucoup touchée et je pense que ce qui peut plaire dans cette histoire c’est que le sujet pourra toucher certains parents.
Malheureusement, même si les idées m’ont plu je n’ai pas complètement apprécié ce roman. L’auteure n’approfondit pas les situations. J’ai eu l’impression que tout était survolé et cela empêche de se mettre à la place des différents protagonistes.
J’aurais vraiment voulu avoir plus de détails, plus de descriptions. Les sentiments et ressentis des personnes ne sont pas assez approfondis.
J’ai trouvé intéressante l’idée d’avoir plusieurs points de vue. Le fait de les séparer en chapitres est une bonne chose, cela nous permet de ne pas nous tromper. On sait donc plus ou moins sur qui Corinne Martel se concentre. Malheureusement ces derniers sont courts et restent trop en surface. Certains points de vue et situations auraient vraiment mérité d’être plus approfondis et plus travaillés.
J’ai eu l’impression de lire le premier jet d’une histoire et qu’il manquait donc vraiment toute la partie description des lieux, des personnages, du quotidien et surtout des ressentis.
Certains personnages importants ne sont pas non plus assez mis en valeur. L’auteure n’évoque pas assez le quotidien de ses personnages qui malheureusement pourrait être des membres de notre famille, des amis, des voisins. J’ai apprécié par contre le fait qu’elle n’en fasse pas des héros mais qu’elle essaye de les humaniser le plus possible.
Les retournements de situations ne sont pas nombreux, c’est une bonne chose. Corinne Martel n’a pas essayé de faire un roman avec tous les problèmes que peuvent rencontrer les parents, c’est ce que j’ai apprécié. Le livre est plus un thriller psychologique qui nous montre la vraiment personnalité d’une famille à propos d’un secret bien caché. C’est touchant.
Le roman est assez court, j’aurais apprécié en savoir un peu plus sur chacun des personnages mais surtout découvrir leur vie avant et après cet évènement. Je pense que cela aurait été utile voire même essentiel au roman. Malheureusement, même si l’on sait certaines petites choses sur le passé du protagoniste elles sont peu nombreuses. Pour ce qui est de son futur il est complètement absent, c’est dommage.
La fin m’a tout de même laissée un peu perplexe. Je m’attendais peut-être à une autre fin, peut-être une conclusion malheureusement un petit peu plus réaliste. …
En résumé, un roman avec de très bonnes idées mais auquel il manque malheureusement beaucoup trop de choses pour que ce soit un bon roman…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2017/01/affaire-n275-et-tu-vis-encore-de.html
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