Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Coppens/Pelot

Coppens/Pelot

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « Sous le vent du monde, v : ceux qui parlent au bord de la pierre » de Coppens/Pelot aux éditions Denoel

    Chantal Lafon sur Sous le vent du monde, v : ceux qui parlent au bord de la pierre de Coppens/Pelot

    Après le piège des glaciations, voici venu le temps des Cro-Magnon, ceux à qui nous ressemblons.
    Les Doah sont des Cro-Magnon : Homo sapiens sapiens.
    Dohuka est celui qui parlent au bord des pierre, chamane il ritualise la préparation des morts et la cérémonie funéraire.
    La pluie diluvienne...
    Voir plus

    Après le piège des glaciations, voici venu le temps des Cro-Magnon, ceux à qui nous ressemblons.
    Les Doah sont des Cro-Magnon : Homo sapiens sapiens.
    Dohuka est celui qui parlent au bord des pierre, chamane il ritualise la préparation des morts et la cérémonie funéraire.
    La pluie diluvienne qui tombe depuis trop longtemps l’irrite et l’incite à penser qu’il est temps pour les Doah de se déplacer de l’autre côté de la montagne.
    « Et la grande eau n’avait cessé de grandir, son écume roulante recouvrait maintenant les rochers et les étendues saleuses où Dohuka et Naobah couraient quand ils étaient des enfants rieurs et agiles. Et les Doah restaient seuls sur le bord de aruduiroah. Les autres chasseurs, comme il en venait parfois des montanes — une fois même de l’autre côté à peine visible de l’eau qui coule fort et qui n’est pas aruduiroah, ces gens qui s’appelaient non pas Doah mais Ouhira — ne venaient plus. »
    La complicité des frères s’est transformée en rivalité dont Aruaeh est l’enjeu.
    C’est ainsi que Naobah et Aruaeh vont quitter le clan pour partir de l’autre côté de la montagne.
    « C’était pour Dohka que Naobah cherchait l’endroit où pourraient s’installer les Doah, pour que Dohuka puisse entendre — et leur parler — à travers la pierre ceux qui sont les forces du monde de dessus et de dessous. »
    Mais le danger est omniprésent et lorsqu’ils se trouvent en difficulté ce sont des Wêrehé qui viennent à leur secours et leur évitent une mort certaine.
    Ce sont des Néandertaliens qui sont là depuis bien avant les Doah sur ce territoire, mais ils sont peu nombreux.
    « Ni Arueh ni Naobah ne virent rien du trajet entre l’endroit où leurs sauveurs les trouvèrent et celui où ils furent emmenés — dans l’abri de ces gens de la montagne qui n’étaient pas des Doah — et où, après quelques jours, ils revinrent définitivement dans leur corps. »
    C’est le moment où chacun va à la rencontre de l’autre et vont essayer de communiquer avec le langage de chacun, ils vont découvrir les différences de coutumes, des abris, des outils.
    La chasse est toujours affaire de pistage mais les armes sont elles plus techniques et affûtées.
    Croyez-moi, en ce temps-là, la vie de couple n’était pas un long fleuve tranquille. Mais la femme a des ressources.
    Cette cinquième fresque marque la fin de cette épopée dans laquelle l’auteur a su nous rendre proche nos lointains ancêtres.
    C’est passionnant et troublant. Il a cet art de vous faire vivre un quotidien dans l’immensité de la Terre, d’une façon picturale où chaque couleur, tache, trait, dessin vous entraîne loin.
    Ce qui reste extraordinaire, c’est de traverser ces millions d’années avec cette véracité d’une évidence qui nous fait croire que cela s’est passé ainsi et que tous ces hommes et femmes rencontrés au fil des pages, sont nos vrais ancêtres, qu’ils portaient ces noms et parlaient ce langage.
    C’est fou, inouï, magistral et le style a un souffle qui ne se dément jamais sur la longueur, la nature nous est peinte de mille façons. Jamais l’auteur n’emploie les mêmes mots ou métaphores pour décrire un phénomène naturel qui se reproduit au cours des millénaires.
    Cette fresque est exceptionnelle et hors-normes.
    ©Chantal Lafon

Ils ont lu cet auteur

Thèmes en lien avec Coppens/Pelot

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !