Un livre qui dépasse la fiction, le récit ou l’expérience pour toucher un universel salvateur
La publication de son septième roman, Les merveilles est l'occasion pour Claire Castillon de se prêter au jeu de l'interview exclusive de Lecteurs, "Autour d'un verre"... Evelyne est cynique, moqueuse, et drôle. Elle a treize ans, des parents qu’elle...
Un livre qui dépasse la fiction, le récit ou l’expérience pour toucher un universel salvateur
Des textes qui vous sont adressés et seront ajoutés ici dès que nous les recevrons (Article mis à jour le 8 juillet 2020)
Thriller ou livre de deuil ? Histoire de folie ou de tristesse ?
"Il paraît qu’on peut rester une vie entière avec une fille à cause du souvenir des premiers jours..."
Hélène, 16 ans, vit à Meudon avec son père et "la mère des jumeaux"; sa vie l'ennuie, elle méprise sa famille, ne rêve que d'opulence, de bling-bling, de mecs; son amie, Poppée, 19 ans, l'incite à devenir sugar baby; elle prend le pseudo de Tssitssi. Mais la situation devient très vite sordide et dangereuse.
Claire Castillon nous livre le portrait d'une adolescente mal dans sa vie, qui suit une thérapie. Elle agace par son caractère superficiel, son immaturité, son absence d'intérêt pour ce qui n'est pas le fric, le vide abyssal de culture (l'auteure nous fait d'ailleurs sourire avec quelques bonnes trouvailles : le wokisme, c'est la cuisine au wok, monaquienne pour monégasque, glandillon au lieu de ganglion...). Puis au fur et à mesure qu'elle s'enfonce dans le glauque, le sordide, qu'elle se dédouble entre Tssitssi et Hélène pour supporter ce qu'elle subit, on commence à ressentir une certaine empathie pour cette adolescente qui s'autodétruit à coup de passes qui la salissent et de Tramadol qui l'éloigne de la terrible réalité et on se dit qu'elle doit tenter d'étouffer une terrible souffrance qui ne nous sera dévoilée qu'à la fin.
Le personnage secondaire de Poppée, qui initie Hélène à son rôle de "chougar" baby est glaçant : nous sommes face à une mère maquerelle redoutable, une rabatteuse qui prend sa commission très élevée sur tous les clients d'Hélène et qui n'a aucune pitié.
Ce roman est saisissant car la narratrice est Hélène; on est dans sa tête, à hauteur de son monde, de sa perception de ce qui lui arrive, complètement déconnectée de la réalité; quand elle déraille, on déraille avec elle; l'auteure ne nous laisse pas prendre du recul, respirer ce qui peut rendre cette lecture parfois étouffante et malaisante.
Après avoir adoré le roman, Ma grande, un véritable coup de cœur, je n’ai pas hésité à plonger dans un autre roman de Claire Castillon. Marche blanche est un roman glaçant où l’atmosphère est pesante, parfaitement maîtrisée.
Dix ans après la disparition de leur fille Hortense, Carl et sa femme vivent dans l’ombre de ce drame. Les enquêtes sans fin et les marches blanches n'ont rien changé à leur désespoir.
Mais tout bascule lorsque de nouveaux voisins emménagent. Hélène, une jeune fille de 14 ans, ressemble étonnamment à la fille disparue. Pour la mère, c’est un signe : elle a retrouvé Hortense.
Claire Castillon nous plonge dans la folie d’une mère perdue dans son deuil, s’appuyant sur une plume percutante et singulière.
L’auteure explore le délire de cette femme, la vie brisée d'un père qui lutte pour tenir, ainsi que le deuil insupportable et la culpabilité écrasante.
J’ai regretté quelques lenteurs, même si elles contribuent à l’ambiance nébuleuse, mais elles m’ont parfois fait décrocher.
En revanche, la fin est incroyable et a transformé mon
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Un roman choc !
Quelle lecture saisissante !
Claire Castillon nous immerge dans l’histoire d’un couple où la violence règne en maître.
Le récit dévoile le calvaire d’un homme effacé, soumis à une femme manipulatrice.
Ce roman, à la fois intense et brutal, met en lumière les violences psychologiques au sein d’une relation profondément malsaine.
En tant que passionnée de ce sujet, j’ai été particulièrement marquée par le fait que la victime soit ici un homme, une perspective rare et fascinante.
Le mari vit un véritable enfer conjugal. Sa femme, qu’il appelle « ma grande », se montre violente, jalouse, vicieuse, et le coupe de ses proches.
Même la naissance de leur fille n’atténue en rien la montée de la perversité de cette femme malade.
Bien que souvent passif, l’homme conserve l’espoir que les choses s’amélioreront.
Il supporte cette situation pendant quinze ans, jusqu’à ce que son calvaire prenne une tournure tragique.
Ce roman, à la fois captivant et dérangeant, révèle les violences psychologiques subies par les hommes, offrant une lecture addictive et incontournable.
Un texte moderne, puissant, qui se classe parmi mes meilleures lectures de l’année.
Un véritable coup de poing.
L'auteure réussie à rendre sensible al crise de panique et les problèmes engendrés par ce trouble.
J'ai aimé la mère de Maureen qui fait de l'humour pour dédramatiser les situations.
J'ai aimé l'ami Jérôme qui ne la lâche pas.
J'ai trouvé le début sur les explications un peu long, et j'aurais aimé que soit plus développé la vie de Maureen quand elle va mieux.
Un roman audacieux sur la maladie mentale.
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