Il y a un roman, publié dans la collection Scripto de Gallimard, qui transcende les âges et les tons pour évoquer un sujet difficile : la pédocriminalité. Ce n’est ni le premier, ni le dernier à paraître sur ce sujet, tant il sidère et tant il est important d’informer les garçons et les filles sur ce processus dévastateur renforcé par le silence.
Mais peut-être n’aura-t-il jamais été aussi bien traité par une adulte pour des ados que dans Les Longueurs, signé par Claire Castillon. Dans cette interview vivante et détaillée que l’écrivain a bien voulu accorder à Lecteurs.com, elle revient sur les coulisses de la construction d’un roman pas comme les autres, s’épanche volontiers et délivre quelques secrets d’écriture. Elle est aussi passionnante que son livre est nécessaire. Entretien.
Interview de Claire Castillon : « Le livre accompagne la vie, comme ça je suis sûre de ne la rater sous aucune forme »
- Dans Les Longueurs, vous avez raconté comment une petite fille grandit, aux prises avec un pédophile dans ce livre. Comment fait-on roman avec un tel sujet ?
Pour une fois, en effet, j’avais le sujet. Isabelle Stoufflet, mon éditrice chez Gallimard Jeunesse, m’a demandé un texte pour adolescents, elle a dû dire « fort », ou « dur » car elle avait aimé River, mon roman précédent évoquant le harcèlement scolaire, la différence, et j’ai aussitôt pensé à ça. J’ai demandé si c’était envisageable d’évoquer un pédophile. Pédocriminel puisqu’il paraît qu’on ne dit plus pédophile. Elle m’a donné son accord, après réflexion. Dès lors, l’ambition a été d’écrire un roman sur ce thème. Le départ a donc été purement un élan romanesque.
- Il y a un personnage qui s’appelle Alice… ou Anna. A quoi correspond cette alternance et comment l’avez-vous imaginée ?
Le dédoublement de la petite Alice en Anna m’est venu très naturellement. La première fois que Mondjo, le meilleur ami de sa mère et aussi entraîneur d’escalade, coince la petite Alice derrière un grand tapis de gymnastique, il y a cette Anna qui apparaît. Son double qui apparaîtra au moment des sévices. Déjà parce que Mondjo surnomme Alice Anna quand il la viole. Ensuite parce que cette Anna victime évite à Alice de tout porter. Alice a ce double avec elle. C’est le double qui part à l’abattoir. Elle, c’est comme ça qu’elle réussit à rester entière.
Parfois en se dédoublant, on devient plus nombreuse. On croit que c’est une faiblesse de laisser partir ainsi des bouts de soi comme des évanescences mais dans le cas d’Alice, se fractionner c’est comme une armée, ça permet de combattre. Ou au moins de défendre.
- Une jeune fille sur cinq va subir une agression sexuelle, et trois-quarts des faits dénoncés se dérouleront dans le cadre intrafamilial, d’après le docteur Béatrice Gal, psychiatre de la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin à Paris, qui signe la postface de votre livre. Étiez-vous sensible à ces questions avant d’écrire ce livre ?
Je n’étais pas sensible aux chiffres car je ne les connaissais pas. J’étais poreuse aux êtres. Il m’arrive de faire des rencontres dans des écoles et parfois, je croise des enfants que je sens blessés : ça se voit, c’est profond. Ont-ils des parents violents, alcooliques, sont-ils harcelés ?
Je ne sais pas quelle est leur douleur mais je suis certaine, à présent que je connais les chiffres, que j’ai côtoyé ce désespoir-là. Je ne me considère pas comme un écrivain engagé mais je suis sensible aux gens et parfois à leurs confidences muettes.
- Dans ce livre, vous n’incriminez pas la mère, même si le livre s’ouvre sur « Les mamans savent, à peu près ». Comment définissez-vous la place de cette femme et que dire alors de son aveuglement, s’il est sincère ?
Ah, je voulais que la mère soit pure. Je ne voulais pas d’une mère mauvaise. Je voulais être certaine qu’à la fin, mère et fille se tiendraient la main. Je la vois très bien, cette mère et je ne la vois même pas aveugle. Elle s’enquiert de la détresse de sa fille, elle cherche à savoir, « est-ce qu’on t’embête à l’école ? Est-ce que tu as un problème ? Comment je peux t’aider ? », mais Alice est murée. La mère ne pense pas au pire, or le pire est dans la maison.
Je ne lui en ai jamais voulu de ne pas penser au pire. Écrire permet de le faire à sa place. Je lui en aurais voulu, en revanche, si elle avait refusé la vérité, une fois découverte. A la fin, c’est presque la fille qui soutient sa mère. Se dégage une force entre elles de l’ordre de l’indestructible.
- Une postface signée par un psychiatre, c’est donner à la transmission du livre un écho particulier, lequel ?
C’est peut-être une liberté. Ce roman est sorti d’une tête, la mienne. Je ne peux m’empêcher de penser que sans la caution d’un psychiatre, certains lecteurs m’en auraient voulu d’avoir laissé l’imaginaire toucher au pire. De m’en être délectée. Car c’est bien ça aussi, écrire : être heureuse de s’emparer d’un tel sujet et de relever un défi. En ce qui concerne Les Longueurs, la psychiatre demande au monde entier de le lire. Elle redonne son pouvoir absolu au roman. Ecrire l’indescriptible, l’invisible.
- Un livre d’utilité publique, dit encore Béatrice Gal. Quels sont les retours de vos lecteurs, et diriez-vous qu’il s’agit seulement d’un livre pour les ados ?
Pour le moment, j’ai eu des retours d’adultes. Seulement des adultes. Toute sorte d’adultes. Des adultes qui ont pleuré, des adultes qui m’écrivent merci, des adultes qui se demandent pourquoi cette histoire leur fait tant d’effet et s’il ne s’est pas passé quelque-chose dans leur enfance pour qu’ils et elles le ressentent si fort.
C’est un livre pour tout le monde, comme tous les livres, en fait. Il ne faut pas trop s’ennuyer avec les âges, même si je n’aimerais pas que des enfants trop jeunes le lisent. Je crois que le mode d’emploi, c’est de le poser sur une table, à la maison, et l’enfant ira le prendre s’il en a envie, ou surtout besoin.
- De Son empire (Gallimard), publié en septembre, aux Longueurs (Gallimard jeunesse) : peut-on considérer ces deux œuvres comme un diptyque ?
A posteriori j’imagine que oui. Je ne l’ai pas fait exprès mais j’ai sans doute tiré des bords ou des longueurs entre deux êtres malfaisants. Le pédocriminel des Longueurs et le pervers de Son empire. Dans chacun de ces deux romans, la narratrice est une fille qui a entre 8 et 15 ans. Les deux livres n’ont rien à voir, et pourtant chacun évoque la violence faite à l’enfant, dans un cas quand il en est la cible, dans l’autre quand il en est la cible indirecte.
- Si l’on revient à Son empire, vous traitez la manière dont la famille, l’entourage peuvent être contaminés par une relation toxique. Est-ce qu’on peut désirer ce qui nous détruit ?
La destruction est très proche de la construction. Il faut en avoir monté des Kapla pour se rendre compte de la vitesse à laquelle la forteresse se renverse. Ce qui m’intéressait, dans Son empire, c’était de décrire les fluides. Une maison salie par la présence d’un homme toxique qui a pris pour cible une femme, et sa fille. Je voulais qu’on ressente l’étau, l’ambiance, le ciel de plomb, qu’on anticipe les fausses éclaircies. Là encore, la difficulté ou l’envie ou la jouissance, je ne sais pas quel est le bon mot, -et sans doute que cela rejoint votre question sur désirer ce qui nous détruit !-, a été de parvenir à rendre compte de l’état gazeux qui régnait en l’absence de l’homme.
A chaque fois, je crois que ce sont des challenges littéraires que je me donne. Un jour, j’ai dit à un éditeur « je sens que je vais écrire sur une masse respirante dans une pièce, mais il n’y a personne ». Il s’est un peu moqué de moi, me demandant « t’as pas autre chose ? Une vraie histoire ? » Je me dis que Son Empire c’était peut-être l’éclosion de cette masse respirante… Après 10 ans de maturation !
- Vous abordez la question de l’emprise moins dans le rapport de domination que dans une sorte d’infusion d’une toxicité silencieuse dans la vie affective de vos personnages. Est-ce une lecture acceptable de votre œuvre ?
Je n’imagine pas l’emprise comme une sorte de pouvoir agité par une personne devant une autre qui lui serait toute inféodée et inférieure. Je crois que c’est un accord, à deux. Dans Son empire, l’homme jette un sort à la femme et elle l’accepte. Elle se met sous influence, elle participe à son emprise, elle se met dedans. Elle plonge dans ce gouffre lumineux. Pour une raison à elle, obscure, personnelle. Elle a cru monter dans un train, elle a dit « Emmène-moi » à ce type, et elle refuse de voir qu'elle est désormais dans une locomotive folle, sans conducteur : elle est transportée, alors elle ferme les yeux.
- Doit-on comprendre que le fait de société vous intéresse moins que l’humain ?
Oui, sans doute. Je ne veux pas m’emparer d’un fait de société pour faire un roman. Je ne veux pas profiter de ça. Pourtant, cette année je publie un roman sur la pédo-criminalité et un roman sur l’emprise. C’est inconscient. C’est totalement inconscient. On peut ne pas me croire, mais c’est vrai.
J’écris avec ce que je ressens, de l’instinctif surtout, et je m’acharne sur les humains intérieurs qui ont laissé des possibilités d’histoires en moi. Comme ces enfants parfois blessés dans les classes que je visite.
- Au sujet de romans qu’on destine aux adultes ou aux adolescents, quelle différence faites-vous entre ces deux « catégories » ?
La différence réside dans la façon de l’écrire. Je sais à quel public le livre s’adresse en priorité, et mon écriture en est modifiée. Quand j’écris Les Longueurs, j’ai entre 8 ans et 15 ans, et je parle de « ça » avec ces yeux-là. Si je l’avais écrit dans le cadre d'un roman pour adultes, je pense que mon regard aurait eu mon âge et se serait penché sur l’enfant. L’écriture en aurait été changée.
Parfois j’ai envie d’écrire le même roman pour les deux publics. Je crois que je le ferai un jour. Dans Les Longueurs, à un moment, Alice raconte que Mondjo l’enferme dans une pièce où il fait noir. Quand un adulte lit la scène, il pense aux sévices. Quand un enfant lit la scène, il pense à sa peur du noir.
- Vous écrivez depuis quelques années pour la jeunesse. Comment le goût d’écrire pour des plus jeunes vous est-il venu ?
Quand j’ai eu une belle-fille. Je me suis dit que je ne pouvais pas gâcher ce trésor, cette manne d’inspiration. J’ai eu ma fille très peu de temps après et j’ai pensé, comme chaque fois que je vis quelque chose, qu’en l’écrivant je le vivais deux fois. J’ai besoin de vivre les choses deux fois.
Le livre accompagne la vie, comme ça je suis sûre de ne la rater sous aucune forme. Même si ce n’est pas vraiment vrai. Parfois je voudrais vivre la vie seule, la seule vie. Me promener sans calculer à quoi vont servir ces pas dans le prochain roman.
- Comment l’écrivain que vous êtes se sort de livres aussi poignants et exigeants ?
Avec plaisir ! Franchement, finir un livre c’est toujours un soulagement joyeux, lumineux. Pendant une heure, peut-être deux, je me sens légère, quasi ivre, débarrassée de tout, heureuse du temps qui va s’écouler tranquillement d’ici la parution, prête à arrêter un bon moment. Je sors des livres à lire, je me sens comme le dernier jour de classe avant les grandes vacances, à l’école. Et soudain, une heure après, parfois moins, je suis ramenée au fond du trou et je hurle à la mort en me demandant « Mais qu’est-ce que je vais écrire pour en sortir ! »
Voilà, c’est comme l’emprise. 23h de torture pour 1h de liesse.
Propos recueillis par Karine Papillaud
On aime, on vous fait gagner des exemplaires du roman Les Longueurs, de Claire Castillon !
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Photo de Claire Castillon - Copyright JF Paga
J'ai lu Ma grande...Une écriture et un style étonnants...Ce qui me donne envie de connaitre un autre roman de l'auteur dont le sujet est difficile ...
Bonjour,
Quel thème difficile à aborder avec des jeunes ! Je voudrais vraiment découvrir comment en parler avec une personne possiblement concernée.
j aime bien l idée de parler comme un enfant entre 8 et 15 ans pour toucher tout le monde tres inspirant , tout le monde peut comprendre et passer ce livre pour prevenir ou aider quelqu un ...merci j aime bien son interview tres intéressant....
prete à lire ce livre
merciii
Bonjour,
Je n'ai pas lu de livre jeunesse depuis un petit moment.
J'ai lu sur ce sujet en littérature adulte. Le dernier fût Le consentement de Vanessa Springora. J'ai également dans ma liste à lire Familia Grande de Camille Kouchner. J'ai très envie de découvrir en comparaison comment un tel sujet est traité en littérature jeunesse. Par ses mots et ses explications sur la construction de son roman, Claire Castillon pousse ma curiosité.
Comme ce type de littérature est si importante pour libérer la parole, j'offrirai ensuite ce livre à une jeune fille de mon entourage.
Merci
Emmanuelle
Bonjour et merci pour ce concours que je découvre bien tardivement. L'entretien m'a beaucoup intéressée et grand-mère de deux filles de 13 ans, j'ai très envie de lire ce livre, d'en dire un mot aux jeunes adolescentes puis de le laisser "traîner" à leur portée.
Bonjour,
Je souhaite découvrir ce livre et je participe avec plaisir à ce jeu concours.
Merci
J'aime l'écriture de Claire Castillon, toujours juste, clairvoyante aussi bien en litterature jeunesse qu'adulte. Je la suis depuis quelques années et Les longueurs me semble être à nouveau un livre fort que je souhaiterais lire avant de le commander pour mes collégiens. 1 enfant sur 5 touché ou qui sera touché par des violences sexuelles, c'est énorme et j'aimerais vraiment faire en amont cette lecture d'utilité publique
Bonjour, aimerait découvrir ce livre pour cette phrase de son entretien : " Ecrire l’indescriptible, l’invisible." cela pose souvent des question en tant que lectrice.
je tente ma chance pour le livre de Claire CASTILLON pour lequel je n'ai lu que des commentaires positifs.
Bonjour, Cet entretien avec Claire Castillon m'a beaucoup intéressée. Ses deux romans, "son empire" et "Les longueurs" me touchent particulièrement, par la connaissance des situations qu'ils évoquent et par le profond sentiment d'humanité qui semble les habiter. Je connais les sujets évoqués, pour les avoir côtoyé d'assez près et aussi par des lectures de professionnels. J'aimerais lire l'un ou l'autre de ces romans. Car je crois que raconter une histoire qui peut être vécue possède un grand pouvoir, de prévention ou de réparation. La narration, l'écriture, les mots sont comme des mains tendues qui viennent sortir du silence les jeunes victimes ou les adultes aveuglés.
Bonjour
merci pour ce concours. Ayant des enfants, on a toujours peur qu'il leur arrive le pire. Ce qui me donne envie de découvrir son livre grâce à son intervieuw est la façon dont elle écrit "avec les mots d'une enfant de 8 à 15 ans ". Qui sait je le donnerais peut-être à ma fille pour le lire après l'avoir lu, si je la sens prête à affronter ce genre de lecture.
Bonjour.
C'est un sujet, la pédo criminalité dont on parle beaucoup en ce moment . Mais je pense qu'il faut continuer à le faire pour que ce genre de crime arrive de moins en moins souvent. Même si ce roman vise plus les ados j'ai envie de découvrir cette auteure.
Merci.
Claire CASTILLON fait partie de mes auteurs préférès alors je tente ma chance pour son dernier ouvrage. Merci
Bonjour ! Merci infiniment pour ce très beau concours. J'y participe avec grand plaisir et je dirais que ce qui m'a le plus marquée dans cette interview tout en sincérité et pertinence, c'est "dire l'indescriptible, l'invisible". Car oui, on a beau connaître un peu près les chiffres, savoir que beaucoup trop (un, c'est déjà de trop) d'enfants subissent cette abomination qu'est la pédophilie, ça nous paraît toujours aussi impensable, insaisissable, comme si ça appartenait à une réalité parallèle (comme celle qu'Alice se crée en quelque sorte avec Anna). Or non, cela fait partie intégrante de notre réalité quotidienne et c'est en en parlant sans tabou, sans artifices, que l'on continuera pas à pas à aller de l'avant. Je tente donc ma chance pour ce livre et je croise fort les doigts pour le remporter. Encore merci et bonne chance à tous !
Découvrir ce livre, puis le partager avec mes enfants.
Je participe au concours car des révélations toutes récentes m'ont appris que ma tante a été victime d'un pédocriminel dans son enfance. Elle a porté ce lourd secret pendant 70 ans. Alors j'ai envie de lire ce roman pour mieux comprendre.
J'aime beaucoup les romans de Claire cCstillon. Le dernier que j'ai lu, Son empire - dont j'ai fait une chronique ici et sur mon blog de lectures - m'a captée, je l'ai lu d'une traite. Une écriture sèche, vive, parfois drôle même si le fonds est noir et un peu désespéré. Elle semble aborder dans ce dernier roman, Les longueurs, un sujet délicat, fort, actuel, et je suis impatiente de découvrir comment elle s'en est emparée encore une fois, avec le style et la puissance qu'on lui connaît. Merci par avance !
Un sujet fort que j'aimerais vraiment découvrir
Je participe et vous remercie pour ce concours
Je participe un sujet qui nous amène à côtoyer toutes nos émotions avec intensité.
Bonjour, je tente ma chance, parce que en temps que professeur-documentaliste toute la littérature de jeunesse m'intéresse. (de plus en plus engagée) Le sujet de la pédocriminalité est très important. J'ai hâte de découvrir cette auteure. Je croise les doigts.
Bonjour moi aussi je candidate pour le livre de Claire Castillon " les longueurs ", j ai lu entierement l interview et je trouve tres interessant de lire des livres permettant de bien comprendre des thématiques complexes et dérangeants comme la pédophilie, je pense qu en lisant le livre de claire mon jugement sera plus constructif,, merci c avance si je suis retenu, tres bon week end avec un roman bien sur, kenavo
Avec l'actualité qui nous réfère souvent à ce genre de problèmes. Cela demande du courage de coucher sur du papier ce genre d'histoire....
Je tente ma chance ! Pour cette phrase... "Elle plonge dans ce gouffre lumineux."
Bonjour Sujet grave. Je souhaite l'offrir à ma fille pour ensuite discuter avec elle. Merci à l'auteure d'avoir le talent et le courage de s'attaquer à des histoires difficiles. Je croise les doigts.
Bonsoir,
J'ai aimé l'écriture de Claire Castillon dans "Ma Grande" et il me plairait de la relire.
Son écriture est fine.
Mère de deux jeunes filles, le thème me parle particulièrement.
C'est un thème de société qu'il me tarde de découvrir.
Bonne soirée
Super intéressant sur tout les thèmes différend, j ai retenu harcèlement scolaire car on a connu sa pour mon fils mais il y a d autres sujets ,une relation toxique ,est plein d autres sujets qui me donnent envie de découvrir se livre avec plaisir
Mère de deux filles et professeur des écoles, si il y a bien un sujet difficile à aborder, c'est bien celui-ci. La sensibilité de Claire Castillon et son écriture si délicate sont certainement des éléments qui ont contribué à la réussite de ce livre. J'aimerais beaucoup le découvrir.
Envie de découvrir comment Claire Castillon a mis sa sensibilité sur un sujet aussi ardu
Sujet dont il faut parler et donc qu'il faut lire... merci d'avance
Après Cammille Kouchner, Vanessa Springora , Christophe Vasse , Natacha Calestrèmé , Karine Tuil et tant d'autres , il faut continuer à dénoncer . C'es insupportable que cela continue . La société est top lente , trop permissive . Un coup de poing indispensable pour faire évoluer les choses
Certains sortent du silence après des années à fuir , d'autres se consument à petits feux de l'intérieur alors merci pour ce roman qui peut être en aidera certains , leur apprendra à se protéger.
L'auteur parle de la force de l'enfant qui se dédouble pour mieux supporter l'indescriptible c'est vrai que toutes ces petites victimes sont courageuses.
Je tente donc ma chance pour gagner cet écrit qui s'attaque à un douloureux sujet .
Et merci à lecteurs.com de nous faire découvrir ces nombreux romans .
Bonsoir et merci de ces offres de découvertes, j'avoue vouloir tenter ma chance car cela fait longtemps que je suis cette auteure à part. Tout le sérieux, la gravité de Claire Castillon, sa volonté de ne pas jouer dans le pathos mais de ne pas survoler cette thématique très forte...ce sont quelques-une des raisons qui me poussent à tenter de concourir.
Je tente ma chance dès réception de votre mail et après lecture de cet article captivant et je croise les doigts pour un exemplaire !
Bonjour, je tente ma chance, le sujet est grave, j'aimerais voir comment l'écrivain travaille sur ce terrible sujet .
Je participe volontiers car j'aime beaucoup la plume de Claire Castillon. Peut-être pourrais-je ensuite le faire découvrir à mes grands élèves ensuite!
Je participe pour découvrir cet ouvrage qui m'interpelle et notamment la façon d écrire pour un jeune public.
Bonjour, merci beaucoup pour cette chronique.
Un sujet tabou et très difficile abordé sans tabou avec de la sensibilité.
Je ne peux que avoir envie de lire ce livre puissant part son sujet et son style.
Bonjour,
Le sujet est terrible et je trouve courageux d'écrire sur ce thème pour la jeunesse.
Merci,
Candidature pour Les longueurs de Claire Castillon Bonjour, je viens de lire l'interview de Claire Castillon et sa présentation me séduit. J'aime les livres qui permettent de passer derrière les mots, les livres sans jugements, je pense qu'il doit en faire partie, ce serait un grand plaisir de le découvrir.
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
La sensibilité de ses mots.