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L’autrice a écrit ce premier roman dans le cadre d’une master class littéraire. Elle voulait écrire sur le travail, le geste du travail avec son jargon. Elle nous emmène dans les coulisses d’une chaîne de fast food. Elle décrit les différents postes, tout est chronométré et surveillé. Elle est d’abord en salle, là où personne ne veut travailler, alors on y met les nouveaux. Puis aux frites, et enfin au pass drive, le graal. La « mana » ou « manageuse en salle », Chouchou, l’a toujours à l’œil. Elle doit assurer si elle veut espérer être sur le poste convoité.
En parallèle, elle alterne avec des fragments d’enfance du personnage principal, Claire, notamment la scène d’ouverture, au retour des vacances lorsque son père s’arrête au Mc Do pour contenter son petit frère, Nico. Quelques années plus tard, c’est elle qui y travaille et la réalité ne correspond pas à ses souvenirs. Véritable radiographie d’une époque, elle nous y plonge avec des odeurs et des sensations.
Autre figure importante du livre, le père. Il est ouvrier. Son travail à l’usine l’use, le fatigue. Elle parle alors d’aliénation du travail. Elle observe le monde du travail. Elle écrit en creux, sans pathos, ni colère, ni critique. Et pourtant, à la lecture de ce texte, on ne peut qu’être révolté par ces conditions et ces cadences qui mènent inévitablement à l’accident, ou à la faute selon le point de vue. Simple et efficace, l’écriture de Claire Baglin nous met devant le fait accompli. Édifiant.
Un premier roman sorti en poche très court , agréable à lire, le récit qui alterne entre l'enfance marquée par le père ouvrier et de l'autre son travail dans un fast food. Un roman qui éclaire sur le monde du travail d'aujourdh'ui, d'une condition sociale. Comment le travail influe sur notre mode de vie. Dans le fast-food, on a un poste sans avoir un prénom. Parmi l’ensemble des postes possibles, le pire étant en salle où l’on fait face au vide, alors que les plus recherchés sont ceux où l’automatisme de la tâche et le flux incessant , sans réflexion au milieu des frites !
"Des rectangles surgelés tombent dans la panière. Je la saisis, mon poignet ploie, je la plonge et le minuteur commence le décompte. Les équipiers derrière moi disent augmente ta prod-là, fais ta prod'allez"
Un premier roman qui m'a laissé dubitative. La lecture n'est pas déplaisante , elle est même plutôt rythmée.
Un récit à la 1ère personne qui alterne entre l'enfance de la narratrice et le monde du travail qu'elle découvre.
Des parallèles incessants monde ouvrier et monde des employés plutôt bien vus mais je suis restée frustée. Pas assez incisif à mon goût.
Du côté de la vie personnellle je n'ai pas adhéré au portrait fait des parents et encore moins celui du père. Le mépris affiché par la narratrice sur cette enfance m'a dérangé.
"Oh la pauvre elle travaille dans un fats-food mais c'est pas sa faute son père faisait de la récupération et sa mère n'était pas très chic" " : non là c'était trop pour moi.
Une lecture agréable mais l'auteur aurait pu y aller franco.
Court roman, courts chapitres qui alternent l’enfance de la narratrice fille d’un ouvrier qu’elle admire et pour laquelle manger à MacDo est un plaisir rare avec les 20 ans de cette même narratrice qui trouve un emploi à MacDo. Je sais que ce livre est en lice pour plusieurs prix mais pour moi, l’émotion n’est pas passée, j’ai trouvé son récit froid, distant.
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