"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque Marie, l'amour de sa vie, meurt dans des circonstances dramatiques, François cesse de voir sa famille et principalement avec sa soeur, un jour il reçoit une lettre lui parvient et toutes ces certitudes s'effondrent
C'est un roman bouleversant qui donne beaucoup a réfléchir sur la notion du pardon, et pourquoi on ne veut pas absolument pardonner ?
On est dans l'intime de soi, dans vraiment la conscience de François, ce qui vit et comment certains choses peuvent influencer notre avenir.
J'ai aimé la construction, souvent du récit, des lettres, des mails et carte postales.etc...C'est original.
C'est un récit est une forme d'analyse psychologique sur ou la haine nous emmène ? Beaucoup de bouleversements.
Cela parle également de reconstruction, de résilience, c'est un sujet qui me touche et qui m'intéresse particulièrement.
J'ai lu ce court roman en une après-midi, je me suis sentie happée par ce roman, je n'ai pas réussi à le reposer, je voulais le finir.
C'est vraiment réussi tout en subtilité et en émotions.
J'ai passé un excellent moment de lecture.
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Après avoir perdu très jeune Marie, l'amour de sa vie, François quitte sa famille et s'éloigne surtout de sa sœur à qui il reproche le drame qui l'a touché. Alors que celle-ci malade, vient à disparaître, il reçoit une lettre qui remet tous ses à priori en question. Pourra-t-il dépasser des vieilles rancœurs et se donner une seconde chance ?
Il y a ce rapport intimiste qui nous quitte pas dans ce roman avec des personnages aux parcours de vie abîmés et conflictuels. On se confronte à des croyances bien ancrées, puis aux doutes, aux certitudes qui vacillent.
Ce récit libère quelque chose d'infiniment sensible et invisible, qu'il est si difficile à décrire. Et pourtant, l'auteure réussit en seulement une centaine de pages à nous faire partager des émotions profondes et secrètes. On a de la peine pour François par rapport à ce qui n'est plus, et qu'il ne peut rattraper.
On est ému de cette relation qui le lie à sa nièce Magali. Sa franchise est une vraie bouffée d'oxygène. On aborde des difficultés familiales, des fêlures, le poids de la culpabilité, des mauvaises interprétations.
L'écriture est fluide, actuelle, incluant des articles, des mails, des petites notes au récit. Les points de vue s'enchaînent et se font écho parfois. On laisse agir le trouble, on intellectualise beaucoup. Pour surmonter son chagrin et ses erreurs passés, François va devoir accepter les mains tendues, se pardonner et ne plus se mentir à lui-même.
Un roman vrai, un chemin vers l'accueil et la guérison.
C'est un livre avec une construction particulière : un livre avec plusieurs voix, mais sans dialogue... Il arrive qu'un personnage prenne la parole, mais il n'y aura jamais personne pour interagir avec lui. Nous naviguons donc entre lettres, messageries, coupures de journal, tirades... et nous entrons dans la vie de François.
François a une quarante d'années, et sa sœur va mourir. Les liens ont été coupés il y a bien longtemps, et il ne semble pas vouloir y remédier en passant l'éponge. Il lui en veut, toujours et encore. Le passé et ses douleurs étant encore trop présents, le chemin vers le pardon paraît mal engagé.
Pourtant, un jour, il recevra une lettre qui pourrait bien changer le regard qu'il a sur son passé. Sa vie s'est construite autour de ça. Autour de cette vérité. Sa vérité. Cette fausse vérité.
Comment faire alors pour accepter une autre version, et redémarrer sur de bonnes bases ?
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui peut faire réfléchir sur sa propre vie.
Si nous ne le savions pas encore, la communication est primordiale. Sans communication nous risquons d'avoir une vision faussée, de nous noyer dans des malentendus, et donc de passer à côté de beaucoup de belles choses.
Et il y a d'autres poisons dans la vie, dont il est question ici : la culpabilité, la colère (celle qui perdure au fil des années, celle qui nous ronge, et nous fait nous fourvoyer)...
Heureusement il existe le pardon, la résilience, la confiance en soi, et l'amour.
Tout ça fait partie de ce livre... de la vie... Tâchons de ne pas la gâcher.
A noter que j'ai adoré la fin de l'histoire. Celle de François bien sûr, mais pas seulement...
Je pense que ceux qui auront lu ce livre comprendront.
Il s'agit d'un roman polyphonique pour lequel l'autrice a pris le parti, a fait le pari, de n'inclure aucun dialogue. S'enchaînent donc tirades, monologues, pensées intimes, coupure de presse, et autres supports d'expression. Et ça marche! J'ai été happée.
Ce roman est court et efficace. L'écriture est fluide et intelligente et sert un récit qui nous mène dans les tourments de l'âme.
Le récit nous fait comprendre l'importance de communiquer, de se parler, de s'écouter pour palier aux malentendus. C'est un roman qui traite également du thème du '' secret de famille'', des non-dits et de l'impact qu'ils peuvent avoir sur chacun (culpabilité, colère, incompréhension), et de la nécessaire résilience afin d'avancer.
Ce roman nous conte la Vie. Ses bonheurs et ses tourments. Ses obstacles et ses victoires. L'espoir d'un demain plus serein.
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