Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Pas vraiment convaincue par ce polar. Comme une impression de déjà vu sans pour autant arriver à trouver de comparaison. Comme une impression de bâclé et ça c'est très gênant. Les personnages auraient mérité plus de profondeur, leur passé commun mérité plus de place.
Que le temps passe vite ! Voilà que depuis Halloween, nous voilà (presque) engagés dans la période de l’Avent. Un mois que je n’ai pas vue passer, avec de nombreuses occupations (maintenant que j’ai un jardin, mes livres doivent partager mon temps libre avec mes nouvelles résidentes Mesdames les Plantes). Est arrivé dans ma boîte aux lettres ce beau livre illustré. Je remercie Babelio et Seuil Jeunesse pour cet envoi, qui m’a plongée en enfance, de l’ouverture du paquet jusqu’à la lecture du dernier conte. A partir d’aujourd’hui, et jusqu’à Noël, je vous présenterai des idées cadeaux, à glisser sous le sapin, et ce livre a toute sa place sous n’importe quel sapin, que vous ayez ou non des enfants… A la fin de cette chronique, retrouvez un paragraphe spécial : pourquoi offrir ce livre à Noël, et à qui ?
Un résumé est compliqué pour ce recueil de contes, mais sa démarche est singulière. L’auteur est parti des illustrations de Christian Roux. Pour chacune des images présentes dans ce livre, il a décidé qu’elle illustrait soit le début, soit un évènement, soit la chute d’une histoire. Les thèmes sont variés, autour de l’enfance et de la construction de soi. Des jouets personnifiés aux incroyables monstres de l’imaginaire enfantin qui prennent vie, chaque conte trouvera sa propre résonnance en fonction du vécu du lecteur.
Pourquoi offrir ce livre à Noël, et à qui ? Les illustrations sont belles, tantôt très concrètes, tantôt plus poétiques. Les histoires imaginées autour de ces illustrations présentent plusieurs niveaux de lecture. Aussi, ce livre est à offrir à tous ceux que vous aimez ! Les plus petits découvriront des histoires de leur temps, alors qu’ils jouent avec leurs jouets et leur prêtent des caractère humains. Les adolescents réfléchiront sur cette période de l’enfance, et au fait de grandir et de renier cette part d’enfant. Les adultes quant à eux, seront touchés, éprouvant une certaine nostalgie pour cette période, se remémorant les souvenirs heureux, en regardant – peut-être sont-ils encore là – leur(s) doudou(s) fétiches, l’amour de leur vie, comme les qualifie l’auteur du livre.
Un roman plein de suspens avec un titre très intrigant. Les personnages sont romanesques et l'histoire prenante. Un bon polar.
Bizarre ce titre ? Un peu… Intriguant ? Beaucoup…
La référence à Guillaume Apollinaire est le fil conducteur de cette intrigue ancrée dans notre présent.
« Ah Dieu ! que la guerre est jolie Avec ses chants, ses longs loisirs. »
Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918), Calligrammes, « L’Adieu du cavalier » (1918)
Ancienne ville ouvrière, Larmon se retrouve au centre d’un imbroglio qui oscille entre le grand banditisme, les petites frappes et des politiciens véreux, en passant par les barbus qui souhaitent en faire leur terrain de jeu…
Une réalité sociale et urbaine qui déroute, que l’on connaît, mais que l’on ne souhaite pas nécessairement approfondir, histoire de ne pas avoir envie de vomir… Une intrigue bien dans son temps, sans concession et armée d’une plume vive et visuelle.
Dès le premier chapitre on sait qu’on part en guerre… Mais une guerre qui aura un sens différent pour chacun des protagonistes. Une guerre, une lutte de tout les instants pour tenter de sauver ce qui peut l’être ou détruire ce qui doit l’être…
Les tranchées sont à nos portes, sont au cœur de Larmon et pas seulement un vague rappel historique. Elles ont juste changé de visages et ceux qui les creusent ne le font pas pour les mêmes raisons…
Avec une plume âpre, l’auteur trace la route de ses personnages qui naviguent dans une réalité déconcertante. Sous couvert d’un polar, leur quotidien est décrit avec une rare sincérité, empreinte d’empathie.
On sent le vécu, la noirceur des êtres qui ne pensent qu’au profit, qui ne pensent qu’à assoir leur suprématie au détriment des gens simples qui ne demandent qu’une chose, qu’on leur foute la paix. Mais la paix n’est qu’un souhait… Que certains tuent dans l’œuf histoire de bien exploser tout le monde.
Les personnages sont très bien travaillés, permettant au lecteur de s’identifier ou d’identifier les comportements, les propos de chacun. Chacun a la parole, qui se veut crue et sans détour. Leurs combats, leurs envies, leurs idéaux sont palpables, sans aucun jugement de l’auteur qui se contente de décrire avec une certaine empathie le quotidien d’une ville en décrépitude, mais dont les habitants souhaitent faire un nid douillet pour certains, une terrain de jeu ou une zone de guerre pour d’autres…
La lecture est parsemée de souvenirs de guerres, d’Irak, de Syrie… Comparaison fort bien à propos avec Larmon. Même si le pari est osé, l’auteur en tire une intrigue très bien construite, menée avec brio.
En refermant ce livre, on a le cœur lourd, mais en même temps léger. Lourd d’avoir pris en pleine face une réalité que l’on tente de ne pas voir, léger d’avoir découvert une intrigue rondement menée et une plume empreinte d’empathie de douleurs qui démontre que la vie est belle et qu’il faut se battre pour la vivre.
Christian Roux propose une intrigue sociétale en pleine confusion, qui fait échos à la notre et c’est tellement actuel que c’est déconcertant…
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