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Ce roman taïwanais écrit en 1996, où internet commençait à peine à entrer dans les foyers, nous raconte un XXIÈME siècle étonnant, où 90% de la population est partie vivre sous les océans pour échapper à la pollution et au rayonnement mortifère du soleil. La surface n'a plus qu'un usage purement utilitaire. Les industries polluantes nécessaires à l'humanité et pilotées par des androïdes ainsi que les prisons y sont restées.
Cet étrange et court roman à l'ambiance feutrée, nous amène à découvrir doucement Momo, esthéticienne talentueuse et créative, et son passé insolite, dans un monde où le transhumanisme est de rigueur, accepté, banal.
L'auteur soulève les questions de genre et de transidentité, mais aussi de pollution et de la place de l'humain dans ce monde de demain, et laisse planer un mystère concernant Momo, qui s'éclaircira au fil des pages.
C'est assez visionnaire sur ce que l'avenir réserve dans bien des domaines.
Ce que j'ai aimé, c'est que ça m'a fait rêver… pas de ce que je souhaite pour l'avenir ! Non, mais d'ici et ailleurs en même temps.
Hélas on découvre peu à peu un avenir qui laisse espérer des progrès essentiels pour la vie humaine, mais aussi un aspect assez cauchemardesque.
Je me suis laissée emporter dans cette histoire où l'humanité joue avec les corps, la mémoire et l'esprit.
L'avant-propos de l'auteur ainsi que la postface du traducteur sont très éclairants quant au contenu de l'histoire de Momo et du monde tel qu'il est décrit.
Chi Ta-wei est docteur en littérature comparée à l'université de Californie et enseigne la littérature à l'université de Taïwan. Il est l'auteur de romans et nouvelles de science fiction. Ce recueil, Perles, regroupe six nouvelles du genre. Chi Ta-wei est aussi un défenseur de la cause homosexuelle.
Je ne suis pas un fanatique de la science fiction ni n'y suis totalement rétif. Entre les deux. Un bon texte -ou de bons textes- peut me plaire quel que soit le genre. Ce que j'aime bien dans les nouvelles de Chi Ta-wei, ce sont les nombreuses références à la culture, notamment française, deux nouvelles ont des titres originaux en français : L'après-midi d'un faune (hommage à Debussy) et La guerre est finie (hommage à Alain Resnais) : "Les Taïwanais d'après la levée de loi martiale [1987] se sont cherchés des modèles internationaux hors de leurs frontières, et certains d'entre nous étions fascinés par la France, connue pour sa littérature et son cinéma qui savent susciter la réflexion." (p.88/89) et les images et allusions à peine dissimulées très fréquentes. Il s'amuse également avec la langue et la bonne idée de l'éditeur est de faire intervenir plusieurs traducteurs, chacun apportant son originalité, procédé qui montre l'étendue du travail d'écriture de Chi Ta-wei. Une autre bonne idée est qu'à la suite de chaque nouvelle, l'auteur, dans un court texte, explique sa genèse et son propos.
Toutes les nouvelles ne m'ont pas plu au même degré, j'ai beaucoup aimé les trois premières, les deux aux titres en français et Perles qui donne son nom au recueil, avec une préférence pour La guerre est finie. Toutes les histoires de Chi Ta-wei sont inventives, profondes et abordent des thèmes pas évidents, comme l'homosexualité et la clandestinité qu'elle implique dans certains endroits et la place de la femme.
Les nouvelles sont un bon moyen de découvrir un auteur inconnu qui souvent montre dans cet espace beaucoup plus de diversité que dans un roman. Chi Ta-wei le montre ici et est un auteur à découvrir.
http://liliandtheworldofbooks.blogspot.be/2017/07/membrane.html
Malheureusement, ce livre ne m'a pas du tout transporté, je m'explique. Tout d'abord, j'ai quand même trouvé l'univers et l'écriture de l'auteur assez original et assez bien mené. Seulement, voilà, je n'ai pas du tout accroché avec son histoire et je n'ai pas compris où il a voulu en venir.
Je n'aime pas laisser une histoire en suspens, mais celle-ci, je n'ai vraiment pas su continuer. Pourtant, le début commençait bien, mais par la suite, je me suis perdu et je n'ai pas su continuer.
Bien évidemment, je ne dirai jamais qu'un livre est nul ou mal écrit, car cela n'est pas le cas. C'est juste que cette histoire n'est pas faite pour moi donc, je me suis donné le droit d'arrêter ma lecture. Par contre, je sais que plusieurs d'entre vous, aime ce genre d'histoire et je pense que cela peut vous plaire.
Pour conclure, même si cette histoire ne m'a pas plus, je lirai quand même ses autres livres (s'il en a), car sa plume et vraiment agréable à lire.
5/10
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