Né en 1912 à Sofia (Bulgarie) dans une famille séfarade qui a obtenu la nationalité française de Bonaparte, César Covo a suivi sa scolarité dans une école chrétienne. Il arrive en France avec sa famille en 1930.
Adhérent au Parti Communiste, il constitue un groupe qui va partir en Espagne et qui ...
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Né en 1912 à Sofia (Bulgarie) dans une famille séfarade qui a obtenu la nationalité française de Bonaparte, César Covo a suivi sa scolarité dans une école chrétienne. Il arrive en France avec sa famille en 1930.
Adhérent au Parti Communiste, il constitue un groupe qui va partir en Espagne et qui deviendra la première brigade internationale baptisée la 11e. Début novembre 1936, Madrid est en danger. Cette première brigade est aussitôt envoyée sans aucune préparation au front. Il est admis que cette brigade a sauvé Madrid.
Comme il parle le français, il entre au service de l'état-major de la première brigade espagnole, El Campesino.
En 1939-1940, il est mobilisé au 20e DGC de Rambouillet. Après la débacle et l'Armistice, il est démobilisé et reprend la vie de militant dans la clandestinité. Il est chargé de la confection de faux papiers d'identité pour les clandestins étrangers et de dépister des « objectifs » à dynamiter.
En 1944, il participe aux combats des barricades pour la libération de Paris.
Après la Libération, la section bulgare de la MOI l'intègre à un groupe de militants destiné à épauler le parti de Bulgarie.
À Paris, il participe à la création et à la rédaction de l'hebdomadaire « Paris-Sofia ». Il est nommé ensuite fonctionnaire à l'ambassade de Bulgarie à Paris.
En 1952, il épouse une Française, rompt avec le parti et l'ambassade, s'établit artisan imprimeur et se dédie à l'éducation de ses trois enfants.
Il est de ceux qui ont dénoncé la dérive stalinienne avant les autres.