Cette saga familiale après les « déracinés » nous emporte entre fiction et faits réels. Un récit dense et captivant !
Cette saga familiale après les « déracinés » nous emporte entre fiction et faits réels. Un récit dense et captivant !
Les grandes séries ont toujours leur préquel. Ce tome qui vient de paraître est donc celui de l’inoubliable série Les Déracinés, déjà découverte par plus de deux millions de lecteurs.
Dans ce nouvel opus, Catherine Bardon nous fait rencontrer Almah, son héroïne, depuis sa naissance à Vienne en 1911 jusqu’à la rencontre avec Wilhem, enfin Wil pour les intimes, en 1932.
Julius Khan est un médecin connu et réputé lorsque sa fille voit le jour. Hannah sa femme a terriblement souffert de la perte de leur premier enfant et met toute son énergie dans l’espoir de satisfaire leur besoin d’enfant. C’est donc Almah qui vient faire le bonheur du couple.
Une Almah belle comme le jour, brillante enfant adorée par ses parents, élevée à Vienne dans les années joyeuses et faciles. Puis celles plus difficiles de la première et de la seconde guerre mondiale.
Vingt deux ans donc, d’une vie ponctuée de bonheurs, d’énergie, de plaisir, à parfaire son éducation, sa culture, entre sa famille et celle de Heinrich, l’ami de toujours.
Almah, jeune juive qui entre dans l’âge adulte au moment de la chute de l’empire austro-hongrois et où l’Europe connaît la montée du nazisme.
J’ai aimé rencontrer Almah jeune, enfant, fille, adulte. Elle que je ne connaissais que dans L’américaine, j’ai désormais hâte de piocher dans ma bibliothèque pour lire les autres tomes de la série.
Quelle belle idée de l’avoir faite vivre ainsi pour que tous ceux qui l’aiment tant puissent la retrouver.
https://domiclire.wordpress.com/2025/01/18/almah-une-jeunesse-viennoise-catherine-bardon/
J’ai beaucoup entendu vanter la série « les déracinés » que je n’ai pas encore lu. J’ai donc opté pour le préquel « Almah » écrit postérieurement à la saga mais qui raconte la jeunesse de l’héroïne.
Un roman parfaitement documenté qui retranscrit l’atmosphère de cette première moitié du XXeme siècle, la richesse de la vie culturelle et scientifique de Vienne mais aussi la fin d’un monde en raison du démembrement de l’empire austro-hongrois. L’antisémitisme s’alourdit et bientôt les familles se posent la question de partir ou de rester en Autriche.
Je me suis laissée transporter par les descriptions de la belle ville de Vienne aussi enivrantes qu’une valse de Strauss. On se plaît à suivre Alma enfant au guignol puis jeune fille dans les théâtres, les cafés. On découvre ses amitiés et ses premiers émois sentimentaux.
Les personnages sont touchants et on ne peut que les aimer.
Je ne regrette pas ce choix car cela m’a donné envie de découvrir ces « déracinés ».
Découverte d’un pan de l’histoire inconnu pour moi. Vivement la lecture de la suite.
Ayant beaucoup entendu parler de la saga "Les déracinés" et ne l'ayant pas encore lue, il m'a semblé logique de commencer par ce roman, qui bien que paru après la saga, se situe chronologiquement au début. Il s'agit de ce que les spécialistes appellent un prequel. Nous découvrons ainsi Almah Kahn, qui sera l'héroïne des "Déracinés", de sa naissance (1911) à ses vingt-et-un ans (1932).
Nous pénétrons dans le milieu de la grande bourgeoisie juive viennoise et dans l'intimité des parents d'Almah, Julius, chef de service de chirurgie et Hannah, très éprouvée par la mort de deux enfants avant la naissance d'Almah. Nous voyons grandir devant nos yeux une petite fille intrépide, au caractère déjà très affirmé, béate d'admiration pour son père, pleine d'amour pour ses parents. On devine qu'elle deviendra une femme indépendante, combattive, en quête d'absolu.
L'histoire de la famille Kahn s'inscrit dans l'Histoire de l'Autriche qui a déclaré la guerre à la Serbie après l'assassinat, à Sarajevo, de l'archiduc François-Ferdinand et de sa femme et qui entraînera, par le jeu des alliances, toute l'Europe dans la première guerre mondiale. Puis ce fut la disparition de l'empire des Habsbourg et l'Autriche qui se retrouve réduite à un minuscule pays. Et surtout, la famille Kahn va être touchée par l'antisémitisme qui enfle; les juifs sont tenus à l'écart des postes importants, leur commerce sont attaqués, certains sont violentés et commencent alors l'exil de ceux qui ont compris ou senti ce qui allait se passer.
Ce roman évoque également la place des femmes dans la société autrichienne des années 20-30; elles votent depuis 1919 (bien avant nous!!!), elles travaillent mais uniquement dans des domaines considérés comme féminins et convenables (institutrice, secrétaire, bibliothécaire....); le must, c'est de trouver un parti riche et de s'occuper de son foyer.
C'est aussi une promenade à travers Vienne où j'ai vécu et travaillé quatre ans; j'ai retrouvé les lieux qui m'étaient familiers, les endroits où j'aimais aller, les chocolats chauds, les plats typiques. Vienne, ou du moins son centre historique, a peu changé depuis ce que décrit l'auteure et c'est ce qui fait tout le charme de cette ville intemporelle. le roman a réveillé de très beaux souvenirs, ce qui me l'a rendu encore plus agréable à lire.
L'écriture est fluide, les personnages sont attachants; je suis donc curieuse de continuer l'aventure avec Almah en lisant "Les déracinés".
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