Cette saga familiale après les « déracinés » nous emporte entre fiction et faits réels. Un récit dense et captivant !
Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York, l'université, un stage au Times. Une nouvelle vie... Elle n'en doute pas, bientôt elle sera journaliste comme l'était son père, Wilhelm.
Ruth devient très vite une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l'amitié et des amours. Des bouleversements du temps aussi : l'assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre culture, l'opposition de la jeunesse à la guerre du Viêt Nam...
Mais Ruth, qui a laissé derrière elle les siens dans un pays gangrené par la dictature où la guerre civile fait rage, s'interroge et se cherche. Qui est- elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d'adoption ? Où va-t-elle construire sa vie, elle dont les parents ont dû tout fuir et réinventer leur existence ? Trouvera-t-elle la réponse en Israël où vit Svenja, sa marraine ?
Entrelaçant petite et grande histoire, explorant la question de l'exil et de la quête des racines, Catherine Bardon nous livre une radiographie des États-Unis des années 1960, en poursuivant la formidable fresque romanesque inaugurée avec Les Déracinés.
Cette saga familiale après les « déracinés » nous emporte entre fiction et faits réels. Un récit dense et captivant !
Après la lecture des déracinés, ce roman est consacré à la fille qui se cherche en république dominicaine puis à new York, en Israël. Une quête de sa vérité.
Ecriture fluide pour découvrir l'histoire de la république dominicaine à travers la vie de Ruth qui se questionne sur qui elle est , de parents juifs autrichiens , attachée à sa marraine qui vit en Israël et à sa tante qui vit à New York .
Je ne savais pas que c'était t la suite des ' les déracinés ' mais ce roman peut se lire indépendamment .
J'ai particulièrement apprécié le personnage d'Arturo , sensible , émouvant et drôle .
Lorsque Ruth est à New York que de thèmes , que d'évènements abordés par l'auteur C. Bardon : le racisme, Johnson et la guerre au Vietnam, la marche des droits civiques avec Martin Luther King, les hippies, la drogue, l'amour libre ...
Deux mois déjà que j'ai lu Les déracinés et je n'en ai rien oublié.
Il m'est donc facile de me plonger dans L'américaine.
Si on suit avec plaisir toute la famille et tous les amis, à Sosua ou en Israël ou ailleurs, ce tome est plus particulièrement consacré à Ruth, la fille d'Almah qui quitte la République dominicaine pour New-York où elle poursuivra des études de journalisme et vivra chez sa tante Myriam.
Ce tome est un tout petit peu moins fort que le premier, mais vraiment un tout petit peu.
En effet, Ruth n'a pas la flamboyance ni le charisme d'Almah.
Elle est hésitante, a du mal à trouver sa voie, à s'imposer.
Elle se cherche et a du mal à se trouver.
Mais qu'importe, c'est un réel bonheur de retrouver la famille Rosenheck.
Catherine Bardon maîtrise toujours aussi parfaitement les événements et les personnages et nous entraîne de son écriture fluide d'année en année.
Pas un faux pas, pas une incohérence.
Elle est vraiment passionnée par l'histoire de la République dominicaine et réussit avec brio à nous transmettre sa passion.
Passion pour le pays dont elle connaît bien l'histoire et passion pour ses personnages issus de son imagination je suppose, et qui sont tous superbes.
Ruth est la digne héritière de Wilhelm et Almah. Mais au décès brutal de son père, la jeune fille souhaite partir de l’île sur laquelle elle a vécu heureuse avec ses parents pour aller forger sa propre destinée en Amérique, ce pays qui avait refusé de les accueillir lorsqu’ils avaient fui l’Autriche nazie. Elle veut de venir journaliste comme son père.
Ce sont ces pérégrinations que le lecteur va suivre dans le deuxième tome de la saga qui avait débuté avec « Les déracinés ».
Sur le bateau qui l’emmène à New-York, Ruth fait la rencontre d’Arturo, un jeune homme qui rêve de devenir musicien et quitte leur île en même temps qu’elle. Cette rencontre scelle le pacte d’une profonde et durable amitié. Ruth va vivre cinq années de bouleversements importants qui auront des conséquences pour le reste de sa vie,. Elle est secondée à New-York par Myriam, sa tante fidèle et aimante qui veille sur elle comme sur sa propre fille ; en Israël par sa marraine Svenja, partie trouver sur la terre promise ce qu’elle n’a jamais trouvé ailleurs ; et toujours accompagnée sans faille par Almah, sa mère qui la guide depuis la République Dominicaine qu’elle ne quitte pas pendant ces années troubles.
Ce roman est une excellente opportunité de se remémorer quelques faits marquants de l’histoire contemporaine de ces différents pays, de suivre l’évolution des principaux personnages de la saga, et de nous faire attendre une suite que tous espèrent aussi mouvementée et humainement attachante que les précédents opus.
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/07/17/lamericaine-catherine-bardon/
"L'américaine" est la suite des "Déracinés" ; selon moi, il faut les lire l'un après l'autre pour apprécier comme il se doit ce deuxième opus.
Ruth, 20 ans, quitte sa République Dominicaine natale pour rejoindre sa tante, son jeune cousin à New-York.
Elle est pleine de rêve, d''ambition, d'envie.
C'est une tranche de 5 ans dans la vie d'une jeune femme.
Va t-elle apprécier la vie New-Yorkaise ? Trouvera-t-elle l'amour et l'amitié ? Son ambition professionnelle et ses envies de cultures seront t'ils assouvis ?
Et puis renoncera t'elle à son pays en pleine guerre civile ou aura t'elle le mal du pays ?
Avec en toile de fond des évènements historiques et l'ambiance du début des années 60, j'ai suivi Ruth avec bonheur.
Je ne cache pas qu'il y a quelques-uns de ses atermoiements de trop mais qui n'ont pas minimisé mon plaisir de lecture.
Les personnages sont toujours aussi attachants. Les très courts chapitres et l'écriture simple rythment le récit.
C'est certes un peu en dessous des "Déracinés" que j'avais adoré mais j'attends néanmoins avec impatience de pouvoir lire la suite
L'Américaine, c'est Ruth, fille d'Almah et Wilhelm, première enfant née à Sosúa, dans une sorte de kibboutz juif, née en République dominicaine de parents juifs autrichiens.
A 20 ans, mue par l'envie de tracer sa propre route, elle quitte la République Dominicaine pour aller habiter à New-York chez sa tante Myriam.
Le roman commence doucement, Ruth en proie à la nostalgie, se remémore son passé et ce sont les événements des Déracinés qui nous sont remis en tête.
Comme dans le tome précédent, j'ai beaucoup apprécié l'alternance de narration, passer du "je" au "elle" nous offre un point de vue plus ou moins objectif selon les situations.
Le personnage de Ruth est attendrissant, prisonnière d'une histoire qui n'est pas la sienne, cherchant à définir où se trouve son foyer : à New-York, à Sosúa, en Israël ? Durant ces quelques années, elle laissera son enfance derrière elle.
J'ai aimé l'ancrage de l'histoire dans l'Histoire, Martin Luther King, l'assassinat de Kennedy, les débuts de la période hippie.
J'ai d'ailleurs légèrement préféré ce tome aux Déracinés, la transmission du syndrome du survivant est un axe très intéressant.
Et puis, New-York est toujours un argument imparable.
Quelle joie de retrouver Almah, Ruth, Frizzie et cette ambiance des déracinés que j'avais tant aimé ! Avec l'américaine, le lecteur plonge dans le New York des sixties et suit Ruth dans son émancipation. A 21 ans, fraîchement arrivée de sa République Dominicaine natale, Ruthie va découvrir la frénésie de New York, et ses personnages haut en couleur, et aux personnalités affirmées. Sur fonds de faits historiques qui ont marqué le monde, Catherine Bardon explore plusieurs thèmes à travers ce roman : le passage de l'enfance à l'âge adulte, le déracinement, la quête d'identité, et l'importance des origines. Elle confirme son talent de conteuse et on attend avec impatience son prochain roman. Un très bon moment de lecture ! Je vous recommande de lire avant les Déracinés, pour lequel j'avais eu un énorme coup de coeur.
Ruth quitte la République dominicaine pour New York. Déracinée, elle aussi, Ruth reprend la route interrompue par ses parents pour New York pour commencer des études universitaires et devenir journaliste.
Dans le New York des années 1960, lutte pour les droits civiques, assassinat de Kennedy, Ruth cherche sa propre voie, indépendamment de ce vers quoi son passé familial la pousse. Elle cherche aussi l'amour, l'amour tel qu'elle l'a connu entre ses parents. Et si elle marche un peu dans leur pas elle tente de se trouver elle-même. En effet, elle quitte un pays où elle a grandit, ses parents, ses amis pour dans un premier temps marcher dans les pas des siens New York, le journalisme. Sa quête va l'emporter dans un kibboutz, au Mexique. Rien ne se passera comme prévu.
J'ai adoré retrouver Alma, Ruth, Frédérick et la multitudes de personnages qui les entoure. Encore une fois j'ai aimé comme l'histoire de cette famille s'inscrit dans l'Histoire. J’ai préféré ce deuxième tome mais c’est parce que c’est New York et que j’ai beaucoup aimé Ruth, sa quête d’indépendance, sa détermination, ses revirements.
C'est très rythmé, l'auteure a su intégrer beaucoup d'imprévus pour donner du rythme notamment avec des chapitres très courts et l'alternance des points de vue et de personnages à des endroits différents qui intensifient la cadence.
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