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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du tome deux de la saga Circus Mirandus, La Femme Oiseau, signée Cassie Beasley et parue aux éditions Auzou. Je les remercie infiniment pour ce magnifique envoi.
Ayant tout bonnement adoré le premier tome, il me tardait de retrouver mon formidable petit Micah pour d'autres mémorables et fabuleuses aventures au sein de ce cirque pas comme les autres. Un aspect d'ailleurs de ce second tome que j'ai particulièrement apprécié, c'est celui d'avoir pu enfin faire la connaissance de l'ensemble des membres de ce merveilleux cirque. En effet, si dans le premier tome, on se focalisait essentiellement sur le Plieur de Lumière qui reste là encore la personne au sein du cirque de laquelle notre attachant jeune héros se sent le plus proche, ici, on apprend à connaître ses collègues et cela m'a procuré un bonheur incommensurable. C'est simple, je me suis sentie extrêmement proche de ces personnages remarquables, magiques jusqu'au bout des ongles, qui ont pour objectif dans leur quotidien d'apporter un peu de paix et de lumière aux enfants afin de préserver la part d'innocence qui réside en chacun d'eux. Si ce n'est pas le plus beau métier du monde, ça ! Plus sérieusement, je me suis sentie comme appartenir à cette joyeuse troupe solidaire dont aucun des membres n'est laissé pour compte, même quand face aux pires catastrophes. Et croyez moi, ils vont tous devoir en affronter dans ce tome-ci ; de quoi vous en hérisser les poils !
Un autre point du récit qui m'a extrêmement plu, même si j'ai trouvé cela triste tout à la fois, c'est que l'on sent que notre personnage principal, l'émouvant Micah, a grandi, mûri depuis le tome 1. Certes, il croit toujours en la magie en ce bas monde, comme au début de sa folle épopée, mais ce n'est malgré tout plus le petit garçon rêveur qui écoutait les histoires rocambolesques de son grand-père la bouche grande ouverte comme si on lui procurait du pain béni. Micah s'est rendu compte depuis de la cruauté et de la noirceur du monde, de l'incroyable et troublante complexité de ce dernier qui est capable depuis des millénaires d'abriter le pire comme le meilleur. Cela m'a attristée de parfois voir mon magicien en herbe d'ordinaire si joyeux et créatif à ce point désillusionné et en colère mais Micah tire les bonnes leçons de cette rage. Il comprend que s'abaisser au niveau des individus vils qui peuplent ce bas monde et qui font parfois même partie de sa propre famille ne lui apporterait strictement rien si ce n'est de l'amertume et un dégoût profond de lui-même. De Micah le petit garçon intrépide et candide, on est passés à Micah le pré-adolescent sage mais au cœur toujours aussi pur, quand bien même certaines personnes (une en particulier mais je n'en dis pas plus) essayent de le corrompre, et vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis fière de sa fantastique évolution. Micah ira loin dans la vie et il a encore beaucoup à apporter au Circus Mirandus, j'en suis persuadée. Sa place est là-bas, cela ne fait aucun doute.
Enfin, histoire de tout de même soulever un minuscule bémol à ce récit : j'ai trouvé que la femme oiseau qui donne pourtant son titre à ce second (ou deuxième ? Je l'espère vivement) tome arrivait bien tardivement dans l'intrigue. Certes, on ressent bien la menace que celle-ci représente tout au long de l'intrigue, telle une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, un danger imminent et effroyable qui, comme évoqué un peu plus haut, m'a véritablement donné des sueurs froides. Néanmoins, j'aurais tout de même souhaité que cette fameuse femme oiseau soit plus présente et surtout en apprendre plus sur elle que ce que le tome in nous en avait déjà dévoilé. Cependant, il semblerait que l'autrice n'ait pas jugé cela nécessaire et je peux tout à fait le comprendre : Cassie Beasley a en effet tenu à faire passer un message tout particulier à travers cette antagoniste et je l'ai trouvé pour ma part tout ce qu'il y a de plus clair et pertinent. Sans rancune, donc.
Pour conclure, malgré le léger désappointement que j'ai éprouvé face au traitement accordé à celle qui est censée être le personnage phare de ce second tome, et qui l'est d'une certaine façon tout ce qu'il y a de plus tonitruante et déroutante, j'ai autant adoré ce roman que son prédécesseur. Il est certes différent mais tout aussi poignant et authentique dans les émotions qu'il véhicule, et je puis vous assurer qu'il vous en fait passer par une sacrée palette ! En le lisant, j'ai eu envie de rire, de pleurer, de me cacher sous ma couette mais surtout, j'ai ressenti un amour juste incommensurable pour la quasi-totalité de ses personnages, une boule de chaleur au creux du ventre qui ne m'a plus quitté depuis que j'ai refermé ce livre et c'est bien là tout ce qui importe, non ? En clair, ce second tome de Circus Mirandus a été une franche réussite de mon côté et j'escompte bien qu'il ait une suite !
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de Circus Mirandus par Cassie Beasley éditée en grand format chez les éditions Auzou et en format poche chez PKJ. Je remercie infiniment les deux maisons d'édition pour ce merveilleux envoi !
Je ne vais pas vous le cacher, j'ai adoré ce premier tome d'emblée de jeu : j'ai d'abord fondu face à la complicité évidente et à l'amour incommensurable qui unit notre adorable, touchant et courageux jeune héros Micah et son si formidable et attendrissant grand-père Ephraïm, puis face à l'extrême sollicitude et gentillesse dont la brillante et incroyable Jenny fait preuve envers notre petit fabricant de noeuds. Puis, je suis tout bonnement tombée amoureuse des exubérances du Circus Mirandus, de sa magnifique vocation tout ce qu'il a de plus honorable et de tous les fabuleux individus que l'on peut y croiser. Mention spéciale à Big Jane ou le pachyderme le plus extraordinaire, intelligent et plein d'esprit au monde. Je l'adore et l'admire, un point c'est tout !
Au fond, je n'ai pas envie de vous en dire plus concernant le Circus Mirandus et ses habiles tours de magie, sur ce tome dans son ensemble afin de ne pas vous gâcher les ébouriffantes surprises qu'il vous réserve. Mais histoire de vous donner tout même quelque chose à vous mettre sous la dent, je dirais simplement que ce livre a véritablement su me mettre des étoiles plein les yeux tout du long. Il m'a également assurément fait battre le coeur plus fort au fil des péripéties sacrément prodigieuses de nos protagonistes diantrement hauts en couleurs et assurément très attachants. Enfin, je ne vous mentirai pas en affirmant que ce roman a manqué de me tirer des petites perles de larmes car ce serait d'une hypocrisie absolue. Très sincèrement, je me suis surprise à de nombreuses reprises à avoir les yeux qui piquent tant Cassie Beasley parvient à toucher notre corde sensible, sans mélodrame, sans artifices ou larmoiement, simplement en faisant remonter à la surface des souvenirs aussi douloureux que joyeux que nous partageons tous.
Pour conclure, je ne peux que vivement vous exhorter à vous procurer séance tenante un billet d'entrée pour le Circus Mirandus ! Je puis vous affirmer qu'il ne s'agit vraiment pas d'un spectacle comme les autres, croyez-moi ! De mon côté, j'ai été toute chamboulée par ce premier tome aussi déjanté et drôle que poignant et presque mélancolique par moments. À mon sens, c'est là un très joli hommage à l'innocence de l'enfance, à la beauté des relations intergénérationnelles et humaines en général, ainsi qu'à la magie de nos existences et de nos valeurs que l'autrice a réalisé là - un rudement beau miracle en somme !
Tout d'abord merci beaucoup à Babelio grâce à qui je fais une superbe découverte avec ce petit roman jeunesse, le premier de l'auteure. Cassie Beasley m'a transporté dans son monde magique et touchant, je ressors de ma lecture avec la ferme intention de faire découvrir ce livre à tous les enfants qui passeront par la librairie où je suis en stage en décembre ! J'ai vraiment adoré, c'est un livre plein de sensibilité et qui saura aussi toucher les plus grands.
Circus Mirandus est vraiment une magnifique histoire qui se lit beaucoup trop vite. La magie est présente dès le début et opère très tôt chez le lecteur. On sait aussi dès le début que cette lecture va nous apporter beaucoup. Ce livre nous touche en effet en plein cœur à cause des thèmes qu'il aborde : le deuil, la famille, l'héritage mais aussi l'amitié et l'importance de croire et de faire confiance. Cassie Beasley arrive a nous apprendre beaucoup de choses, à nous faire grandir en maniant ces thèmes à la perfection, avec beaucoup de sensibilité et de justesse. Comme beaucoup de livres destinés aux enfants, Circus Mirandus a une volonté d'enseigner des valeurs et une certaine morale aux jeunes lecteurs. C'est un aspect important selon moi, et que Cassie Beasley a réussi à introduire tout naturellement dans son livre.
Dans cette aventure, on suit Micah, un petit garçon qui va devoir traverser des épreuves très dures et injustes. Il va faire preuve d'une très grande maturité sans pour autant se départir de son innocence et arrêter de croire en la magie et aux histoire de son grand-père. Jenny, sa petite camarade qui va l'accompagner, est tout le contraire : rationnelle, elle va devoir faire de gros efforts pour finalement croire au cirque et à sa magie. Au fil des pages on va croiser des tas d'autres personnages attachants : Kitsch, une femelle perroquet qui sert de messager au cirque et qui a un caractère bien trempé qui m'a beaucoup fait rire, le mystérieux Plieur De Lumière ou encore la grand-tante Gertrudis qui est absolument horrible mais qui va finir par vraiment me faire pitié, j'ai eu un vrai pincement au cœur à la fin devant son obstination.
Parmi tous ces personnages il y aussi et bien entendu le grand-père Ephraim. Si on suit avant tout l'aventure de Micah qui tente de sauver son grand-père, on apprend aussi petit à petit l'histoire d'Ephraim et sa rencontre avec le Circus Mirandus et le Plieur De Lumière. Ce sont les passages qui m'ont le plus touché car c'est toute une vie que l'on découvre et dont on apprend les regrets et les mauvais choix.
Vous l'avez compris, j'ai absolument adoré ma lecture. Ça fait tellement de bien de lire un roman pour enfants de temps en temps, surtout lorsqu'il est aussi réussi et bien fait que Circus Mirandus. S'il plaira surtout aux plus jeunes à partir de 8 ans, je pense que tout le monde sera réceptif à la sensibilité de Cassie Beasley, je vous conseille donc de vite vous le procurer ou de penser à l'offrir pour Noël !
http://bookshowl.blogspot.fr/2015/11/circus-mirandus-cassie-beasley.html
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