Dorothée vit dans le Kansas chez son oncle Henri et sa tante Em, fermiers. Elle possède un petit chien noir Toto. Un jour une tempête s'annonce. Alors que son oncle court s'occuper des animaux à l'étable, sa tante se refugie dans un trou sous la maison mais Dorothée et Toto n'ont pas le temps d'y accéder. La petite maison se retrouve vite au centre du cyclone et est soulevée avec Dorothée et Toto à l'intérieur. Après plusieurs heures, la maison retombe doucement des kilomètres plus loin dans le pays d'Oz et s'écrase sur la Vilaine Sorcière de l'Est. Dorothée fait alors la connaissance de la Gentille Sorcière du Nord qui lui apprend que les sorcières et magiciens existent toujours. Le plus grand est Oz. Il vit dans la Cité d'Émeraude et lui seul pourra l'aider à rentrer chez elle dans le Kansas. Il suffit que Dorothée suive le chemin aux briques jaunes. Elle y rencontrera des obstacles mais également des personnes bienveillantes prêtes à l'aider dans sa quête.
J'ai aimé ce classique tout mignon et féerique. Il s'adresse avant tout au jeune public mais en tant qu'adulte j'y ai trouvé de belles valeurs de solidarité et d'entraide. La candeur et l'innocence de Dorothée sont touchantes. L'amitié et la bienveillance de l'Épouvantail, du Bûcheron en Fer-Blanc et du Lion Poltron font plaisir à lire et donnent des moments aussi drôles qu'émouvants.
L'auteur a su créer un monde plein de fantaisie que l'on arrive facilement à s'imaginer. L'histoire est dynamique grâce à de nombreuses péripéties. J'ai également aimé que chaque personnage soit équitablement développé et mis en valeur. Chacun faisant tour à tour action de bonté, d'intelligence et de bravoure.
Deux petits bémols tout de même. J'ai trouvé qu'il y avait un petit creux dans l'histoire lorsque Dorothée, Toto et les 3 compagnons sont dans la Cité d'Émeraude et qu'ils doivent se rendre à la demande du Magicien d'Oz chez la Sorcière de l'Ouest. Et j'ai été un peu déçue de l'explication trop farfelue pour mon cerveau d'adulte sur comment les singes ailés sont devenus esclaves du Bonnet d'Or.
Après cette distrayante lecture et pour prolonger le plaisir, j'ai enchaîné avec le visionnage du film culte de 1939 que j'avais vu plusieurs fois petite. Le film est fidèle à l'esprit du roman. Il y a des différences bien évidemment mais cela apporte une touche personnelle sans dénaturer l'œuvre originale. Ainsi l'adaptation cinématographique a été faite sous forme de film musical. Cela donne un rendu plus grandiose, coloré et féerique.
Une très belle expérience de lecture et cinématographique qui m'a replongé en enfance.
Comme j'ai aimé ! Tellement que je vais partager ce plaisir avec mes élèves. Très joli conte que j'ai découvert au cours de l'été.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
