"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Milly, 19 ans, vit aux Etats-Unis à l'époque de la conquête de l'Ouest. Jeune institutrice curieuse et passionnée par son métier, elle décide de quitter son Est natal pour s'aventurer plus à l'Ouest.
Là, elle va découvrir un quotidien rythmé de rebondissements et plus dangereux qu'elle n'aurait cru. Mais elle va surtout tisser des liens amicaux et amoureux...
Audrey nous offre ici une très belle chronique de l'Ouest Américain car elle décrit avec beaucoup de poésie ces contrées sauvages, ces voyages interminables. On découvre au fil des pages l'installation des pionniers, les préjugés, la difficulté de vivre dans un pays neuf, sans loi ni passé. D'un point de vue historique, ce roman est captivant.
L'intrigue amoureuse est aussi finement dessinée.
Un joli roman qui se lit très vite!
Bien que je l'ai lu relativement vite - deux jours -, j'ai choisi de prendre un peu de recul après ma lecture. Wild girl me faisait vraiment envie, je souhaitais donc prendre le temps pour comprendre si je n'avais simplement pas été dans le mood ou les détails qui m'ont déçue. Mais aussi vite lu, aussi vite oublié. Ou la preuve que ce roman ne m'aura pas marquée comme je l'espérais. Le recul passé, je sais que je ne suis pas passée à côté de Wild girl, et que je n'ai pas accroché à ma lecture.
L'intrigue en elle-même m'a longtemps laissé dans l'attente. Passée les premiers chapitres, j'ai trouvé que l'auteur prenait [trop] son temps pour nous parler de l'histoire de Milly - notre héroïne. C'était plat, assez décousu dans la narration du voyage, trop mystérieux par moments. J'ai passé deux cents pages [sur 336] à avoir l'impression d'attendre, à chercher l'élément qui m'accrocherait. Heureusement, l'écriture était incroyablement fluide ! Assez intéressante pour me retenir et me donner envie d'en savoir plus. Et détaillée pour me faire voyager dans cet Ouest américain sauvage, aride et poussièreux.
Loin du schéma classique, l'histoire de Milly arrive par vagues, comme des souvenirs racontés lorsqu'une situation lui fait penser à son voyage. Ce que je n'ai pas apprécié. Cela donnait un effet impromptu et souvent interrompu lorsque Milly reprenait le cours de sa vie. Sans compter qu'à part entrapercevoir les raisons de son départ, on apprenait pas grand-chose de ce personnage pendant ce temps. Toutefois, on découvre petit à petit une belle jeune fille, courageuse et pleine de valeurs.
Et sont arrivées les intrigues amoureuses et les actions. Les 130 dernières pages étaient un condensé de tout ce qui m'avait manqué au cours des 200 premières. Une fois que l'on connaît pleinement Milly il est plus facile de s'attacher à elle, de la comprendre et de la soutenir. On comprend ce qui l'a conduite à partir et il devient plus facile de s'attacher à elle, de ne pas voir en elle les préjugés d'une jeune fille qui a tout et plaque tout pour un pseudo besoin d'aventure. Non. Milly est entière, courageuse, éprise de liberté.
Son idylle avec Joshua, même si tardive, et ses soucis avec Mrs Johanson amènent du piment à l'histoire. Les dialogues sont pointus : tantôt plein d'humour et tantôt très sérieux. Il y a dans Wild girl quelque chose d'apaisant, dans la détermination des personnages et la liberté de certains. Joshua m'a beaucoup impressionnée par exemple. Finalement, c'est donc un récit qui se laisse lire, mais pour lequel je n'ai ressenti aucune émotion - même lors des passages « forts ».
Un grand merci au site Lecteurs.com pour m'avoir permis de découvrir ce roman via les Explo'Book, ainsi que les éditions Albin Michel pour cet envoi.
Il est assez rare, pour moi, de lire ou même de me laisser tenter par les romans historiques puisqu'ils ne font pas parti de mes genres de prédilections. Mais celui-ci, en dehors de sa couverture vraiment superbe, le résumé m'intriguait et le contexte et l'époque m'attirait réellement.
En 1867, Milly Burnett, institutrice âgée de 19 ans, rêve de liberté, de bonheur et d'aventure. C'est pourquoi elle décide de quitter sa vie de bourgeoise du Massachusetts et entreprend un long voyage de trois mois en direction du Montana, afin d'y exercer son métier. Mais la vie dans cette nouvelle contrée est loin d'être de tout repos. Surtout lorsque Joshua, 17 ans, décide de venir dans sa classe.
Dès les premières lignes, j'ai été transportée, avec une facilité déconcertante, dans l'Histoire. Je ne connaissais rien du contexte historique des États-Unis à cette époque, mais les descriptions faites par l'auteure sont vraiment parfaites. Autant au niveau politique, si puis-je le dire ainsi, qu'au niveau des paysages du Far West.
Cette époque nous permet d'en savoir beaucoup plus sur les conditions de vies et surtout de faire un lien avec ce qui se passait en France et même dans le reste du monde à la même période.
Au fur et à mesure des chapitres, nous apprenons quelle place occupait la femme ou encore la religion dans la société. À travers cet environnement, l'auteure tente de nous faire passer plusieurs messages, de nous faire réfléchir et nous amène à voir, que finalement, les mentalités de certaines personnes n'ont pas changé. L'acceptation d'autrui et la tolérance sont les deux principaux sujets qui ressortent durant cette lecture.
Malgré ces nombreux points positifs, il y en a tout de même deux qui viennent ternir un peu le tableau, mais qui sont purement subjectif. En lisant le résumé, je m'attendais à découvrir une première partie avec le récit du voyage de Milly. Il est expliqué, mais de manière assez courte et vague. On en apprend un petit peu plus sur les conditions dans lesquelles elle a dû voyager, mais j'imagine qu'il y avait tellement plus à dire, que je reste un petit peu déçu.
Quant au second point m'ayant déplut, il s'agit de la fin. Je la trouve précipitée, presque bâclée. Alors évidemment, il s'agit d'une fin plutôt ouverte et forcément, ça plaît ou ça ne plaît pas. J'avoue que je reste sur ma faim.
Milly est un personnage que j'ai beaucoup aimé. C'est un petit bout de femme avec un caractère très fort et qui n'hésite pas un seul instant à dire ce qu'elle pense, même si ça ne plaît pas. Elle se détache des autres femmes, vient casser les codes de l'époque et ça, c'est grâce à son désir de liberté.
Quant aux personnes plus secondaires, je ne pourrais pas vous en parler plus en profondeur tant il y aurait à dire. Certains m'ont agacés, d'autres m'ont fait vibrer. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'ils ont tous un caractère bien différents, un caractère en raccord avec la période dans laquelle ils vivent, ce qui fait d'eux des personnages avec énormément de profondeurs et qui transmettent facilement les émotions recherchées aux lecteurs.
Je ne connaissais pas Audren, alors que visiblement, elle est l'auteure d'une bonne trentaine de roman, et je ne regrette aucunement cette découverte.
J'avais peur, en débutant ce roman, que le côté historique prenne le pas sur l'histoire, mais pas du tout. Chaque chose à sa place et arrive en son temps. La plume légère, fluide et simple nous permet d'acquérir toutes ces connaissances sur l'époque, sans qu'elles deviennent inintéressantes et rébarbatives.
En conclusion Wild Girl est une très belle histoire avec une remontée dans le temps et des personnages très intéressants. Un roman avec des rebondissements qui nous apportent leur lot d'émotions. Malgré quelques longueurs, le récit n'en reste pas moins captivant et saura vous faire voyager dans l'Ouest américain.
Lien vers le blo : http://aliybooks.weebly.com/classique---historique/wild-girl
« J’avais réfléchi. Je comprenais la révolte des Mogadors. Je comprenais leurs difficultés, leurs aspirations, leur désir d’indépendance. Je savais que le gouvernement d’Alvénir n’était pas toujours juste […] Je commençais à saisir précisément ce qui motivait les uns, ce qui révoltait les autres […] » (p. 154) et « Ce voyage m’ouvrait l’esprit sur les intérêts des uns et des autres, les rouages d’un gouvernement, l’amour et ses surprises. » (p. 205). Dans la continuité des tomes précédents, les orphelines réfléchissent, pensent, comprennent qu’il est bon de connaître plusieurs points de vue, de les confronter et de les analyser pour grandir, pour faire le bon choix, pour devenir des adultes intelligents et sincères.
Les orphelines d’Abbey Road est plus qu’une série pour la jeunesse, elle ouvre l’esprit, elle permet de grandir, de voir au-delà de son petit univers.
https://pativore.wordpress.com/2016/02/02/les-orphelines-d-abbey-road-d-audren/
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