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Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce roman. Heureuse de l'avoir découvert durant mes études, une analyse de l'incipit qui m'a intriguée, j'avais hâte de me plonger dans ces pages.
C'est indéniablement un grand roman. Une écriture puissante, des personnages forts.
Mais je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. Cette révolte, toute cette brutalité et cette fureur ne m'ont pas atteinte. Je suis restée en retrait. Je n'ai sans doute pas les connaissances nécessaires pour avoir pu en apprécier toutes les nuances.
Quel donc était le pouvoir de Malraux pour, à ce point, fasciner et façonner l’esprit du public découvrant son analyse de la ‘Condition humaine’ ? Certes, Malraux a développé une écriture descriptive capable de faire vivre ce qu’il prétend nous faire découvrir. Mais, champion de la complexité, pour le commun des mortels, sa vision rigoriste de l’homme qui ne peut exister qu’en sublimant une cause qui le détruira est, à mon sens un non-sens de la condition humaine. La lutte des communistes chinois qui seront appelés à suivre le dictat du communisme soviétique et d’aller droit à leur perte n’est pas, à mes yeux, une promotion de la condition humaine et certainement pas de sa dignité.
Si la condition humaine est de souffrir pour devenir un homme, si hors de la souffrance il n’y a pas d’existence profonde de l’être, à quoi bon vivre ?
Malraux, qui ne cachait pas son parti pris pour le monde communiste d’alors, curieusement développe la même doctrine de la méritocratie qu’utilisait l’Eglise pour justifier la souffrance, digne chemin d’accès pour mériter d’être sauvé. Est-ce là la condition humaine ? Je ne peux, ni ne veux l’accepter. L’Homme est bien au-dessus de ce devoir de souffrance.
Cinquante ans après avoir dû lire ce bouquin pour un professeur de français qui aimait se laisser croire de gauche, j’éprouve, à sa relecture, le même dégoût pour l’œuvre. Je n’accepte pas une telle finalité pour l’Homme et la violence bestiale de tous les régimes, tous axes confondus, qui utilisent les hommes comme des armes de combat qui, une fois la lutte terminée, se transforment eux-mêmes en armes d’autodestruction massive.
Relire ce Goncourt 1933 est inutile. Il ne nous apporte pas une compréhension claire de la situation de l’époque tant Malraux y multiplie les métaphores, les raccourcis et les sous-entendus.
En réduisant l’homme à la violence dont il doit faire preuve pour advenir, il ne nous offre pas une alternative positive à la création de notre condition humaine.
Ce livre est devenu plus que poussiéreux. Qu’il retourne à la poussière !
Il y a peu de livre que je n'ai pas apprécié mais alors celui-ci est une exception. Je respecte beaucoup Malraux, et sa vie est absolument passionnante. Je respecte également fortement la manière dont il a écrit le livre, l'auteur s'est rendu sur place dès l'annonce de la guerre, à fait parti d'un groupe d'aviation, et à vécu la guerre au premier rang. La précision du roman est une de ses grandes qualités, puisque cela donne l'impression de vivre la guerre comme à travers une gazette. Nous voyons l'avancement des batailles, et aussi un bon développement sur l'art, et la révolution. Véritable défense du communisme, vu comme une révolution organisée. De plus, le sujet de l'Apocalypse présent tout le long du roman est vraiment intéressant à étudier.
Cependant, mon avis plus que mitigé est dû au fait que je trouve l'oeuvre illisible, trop de personnages, trop d'informations, beaucoup beaucoup de descriptions certes magnifiques mais qui cassent le rythme. Je n'ai pas réussi à accrocher mais ce n'est qu'un avis personnel, malgré beaucoup de qualité le roman est pour moi trop confus.
Faut-il présenter André Malraux ? Non, bien sûr, Homme de grand talent dans divers domaines. En 1930 paraît, « La voie royale », un roman autobiographique, sur ses mésaventures au Cambodge. Précisons que l’aventure, sert aussi à porter des questionnements sur l’existentialisme, thème cher à Malraux ; « l’existence précède l’essence », en l’occurrence l’homme se créer et détermine son destin par ses actes…
Claude Vannec jeune architecte breton, et Perken Danois, décident de prendre la voie royale (qui reliait Angkor et les lacs du Ménam) pour des motivations différentes. Voler des bas-reliefs pour l’un et retrouver un vieil ami, Grabot, pour l’autre.
Si les péripéties ne manquent pas, André Malraux décrit parfaitement les lieux et l’atmosphère étouffante de leur périple dans la jungle, avec les multiples dangers inhérents. Comble de l’horreur, quand enfin ils parviennent à retrouver Grabot, détenu par les Stiengs, territoire des Moïs, guerriers cruels armés d’arbalètes.
Aventure asiatique, certes, mais évolution de la destinée, que tout être humain forge de ses choix. Sans omettre, bien présents dans ce roman, les notions : de la soumission, du sexe et de la mort.
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