Alain Germain

Alain Germain vit Ã Paris. AprÃ¨s avoir suivi des Ã©tudes musicales et chorÃ©graphiques, il se dirige vers l'architecture. Il est diplÃ´mÃ© des Arts DÃ©coratifs et des Beaux Arts. En 1972, il fonde sa propre compagnie, dont l'originalitÃ© rÃ©side en un alliage de genres permettant d'attÃ©nuer les frontiÃ¨res entre diffÃ©rentes disciplines telles que la danse, le chant, le thÃ©Ã¢tre, les arts plastiques et la musique. Il prÃ©sente de nombreux spectacles dans le monde entier. ParallÃ¨lement, Alain Germain Ã©crit des romans pour adultes ou adolescents, dans lesquels il excelle Ã mettre en scÃ¨ne drames provinciaux, intrigues historiques et surtout, rÃ©cits liÃ©s aux coulisses du spectacle. Il signe ici son quatriÃ¨me roman chez OSLO, aprÃ¨s FantÃ´mes d'OpÃ©ra.

Avis sur cet auteur (1)

Couverture du livre « Le sceau de la mort » de Alain Germain aux éditions Rocher

Sophie Gauthier sur Le sceau de la mort de Alain Germain

Le roman d'Alain Germain est, en quelque sorte, une biographie romancée de Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV. Il s'attache surtout à raconter les mois qui précèdent sa mort. Face au mystère qui entoure encore sa vie et les circonstances de sa mort (a-t-elle été assassinée ? Par qui ? Pourquoi ?), l'auteur propose une fable cohérente et vraisemblable, qui permet de découvrir des personnages fascinants, malmenés par les raisons d'Etat et par les déraisons du coeur. D'où vient, alors, ma petite déception ? La personnalité de Gabrielle est passionnante, complexe mais aussi assez antipathique, finalement.
Les complots qui visent à la supprimer ou à l'écarter du lit et du trône d'Henri IV sont racontés, me semble-t-il, avec une sorte d'ironie qui nuit au romanesque de l'intrigue. Seule la nourrice offre une figure attachante. Les autres personnages paraissent d'un machiavélisme un peu dérisoire et taillés tout d'une pièce dans leurs rancoeurs et leurs haines. Oui, une petite déception au regard des autres romans d'Alain Germain que j'avais beaucoup aimés !