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Alain Bron

Alain Bron
Né d'un père franc-comtois et d'une mère italienne, le petit Alain Bron découvre l'existence des microbes en ramassant dans la rue tout un tas de cochonneries qu'il rapportera à la maison. À douze ans, il invente le cure-pipe électrique. À seize ans, il expérimente sur son avant-bras la loupe sol... Voir plus
Né d'un père franc-comtois et d'une mère italienne, le petit Alain Bron découvre l'existence des microbes en ramassant dans la rue tout un tas de cochonneries qu'il rapportera à la maison. À douze ans, il invente le cure-pipe électrique. À seize ans, il expérimente sur son avant-bras la loupe solaire. À trente ans, il fait semblant de comprendre les effets systémiques du management matriciel. Aujourd'hui, il écrit des nouvelles, des textes d'humour et des polars qui, à son grand étonnement, sont bien accueillis par le public.

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « Maux fleches » de Alain Bron aux éditions In Octavo

    Michel Giraud sur Maux fleches de Alain Bron

    Dans les hameaux ardéchois, les haines peuvent être tenaces. C'est ainsi qu'Élie, un paysan, se retrouve incarcéré à Privas, accusé du meurtre de son voisin Charles, un citadin récemment installé qui a réussi à se faire détester de tous. Elsa, une cousine d'Élie, ne croit pas en sa culpabilité...
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    Dans les hameaux ardéchois, les haines peuvent être tenaces. C'est ainsi qu'Élie, un paysan, se retrouve incarcéré à Privas, accusé du meurtre de son voisin Charles, un citadin récemment installé qui a réussi à se faire détester de tous. Elsa, une cousine d'Élie, ne croit pas en sa culpabilité et demande à Quentin, pigiste et auteur de mots croisés, de mener une enquête parallèle au cours de laquelle il va se heurter au grand banditisme lyonnais.

    Ce n'est pas, loin s'en faut, le premier roman d'Alain Bron que je lis et, espérons-le, pas le dernier. Ils partagent tous un trait commun : l'intrigue, policière en général, s'inscrit dans un contexte, une ambiance, un passé, que l'auteur veut nous faire découvrir. Ici, il s'agit de la paysannerie protestante des montagnes ardéchoises, marquée par des guerres de religion vieilles de plus de trois siècles.
    Reconnaissons que c'est très réussi : l'intrigue tient la route et entretient le suspense jusqu'à la fin, et l'on se prend à aimer ces rudes paysans toujours prêts à aider leurs voisins mais ne supportant pas la trahison. On sent bien qu'Alain Bron les aime ces ardéchois, et qu'il a sans doute mis un peu de lui-même dans un des rôles principaux.
    Les personnages; également; sont très réussis : Élie et sa famille, Quentin et ses voisins, les prisonniers de la maison d'arrêt de Privas, Jacky Tassin, le truand lyonnais. L'auteur en a peut-être un peu trop fait avec le Colonel Fleury, chef des gendarmes en lutte contre le grand banditisme, mais c'était pour une bonne cause : ajouter un brin d'humour et de fantaisie.
    La narration est bien rythmée, suivant alternativement les personnages principaux. L'écriture est belle et simple, sans fioritures inutiles, facile à lire. La lecture est agréable, et peut devenir addictive si l'on s'intéresse à l'avenir immédiat des protagonistes.

    Un roman très abouti. Pour moi l'un des meilleurs, sinon le meilleur, de l'auteur.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/07/30/maux-fleches-dalain-bron-chez-in-octavo-editions-du-tres-bon-polar/

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    Couverture du livre « Faim de parcours » de Alain Bron aux éditions In Octavo

    Michel Giraud sur Faim de parcours de Alain Bron

    Le fils, sexagénaire, d'un ancien préfet est assassiné dans l'Oise : un coup de baïonnette lui a transpercé le crâne. La gendarmerie ne trouve aucune trace de l'agresseur auprès du cadavre. L'équipe du commissaire Berthier, de la PJ parisienne, est alors sollicitée pour aider les...
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    Le fils, sexagénaire, d'un ancien préfet est assassiné dans l'Oise : un coup de baïonnette lui a transpercé le crâne. La gendarmerie ne trouve aucune trace de l'agresseur auprès du cadavre. L'équipe du commissaire Berthier, de la PJ parisienne, est alors sollicitée pour aider les pandores.
    Monsieur Pierre, un nonagénaire encore bon pied bon œil, vit entouré de sa petite cour, Igor, un soignant, Denise, Georges et Roger, trois autres pensionnaires, à l'EHPAD Les Pinsons. Un petit cercle qu'il semble manipuler sans vergogne...bron 2

    J'ai eu la chance de côtoyer Alain Bron au cours de ma vie professionnelle, et nous partageons un même amour pour la littérature. Alors quand Alain me propose de lire son prochain roman quelques semaines avant sa sortie en librairie, je ne peux pas résister... Et ne le regrette pas.
    J'y ai retrouvé son sens de l'intrigue, qu'on peut qualifier de tout, sauf de simplicité. Je sais qu'Alain peaufine en détail le scénario de ses romans, et cela se sent.
    J'y ai retrouvé son sens de l'humour, un peu caustique, teinté de dérision.
    J'y ai retrouvé son ancrage dans le réel, ou dans l'histoire. Alain a le soucis des réalités qui entourent ses écrits. Et dans "Faim de parcours", il y a un cri de colère par rapport à ce que furent les hôpitaux psychiatriques en France au cours de la dernière guerre mondiale.
    J'y ai aussi trouvé, et c'est nouveau, un brin de nostalgie. Bon, Alain, même si tu as quelques années de plus que moi, nous avons encore de belles années devant nous avant de devenir des "M. Pierre".
    L'écriture est toute en retenue, en rondeur. Ne cherchez pas dans ce roman le rythme trépidant d'un thriller. Vous seriez déçus ! N'y cherchez pas non plus les exercices intellectuels d'un Hercule Poirot ou d'un Sherlock Holmes. On est plus près du pragmatisme d'un Maigret ou d'une Miss Marple.

    Meilleurs vœux de réussite pour ce roman, Alain.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/11/10/faim-de-parcours-dalain-bron-aux-editions/

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    Couverture du livre « Le monde d'en bas » de Alain Bron aux éditions In Octavo

    Michel Giraud sur Le monde d'en bas de Alain Bron

    Ma critique sur Babelio : Alain Bron fait encore la preuve d'une grande maîtrise de la construction des ses intrigues, en s'appuyant sur une documentation minutieuse. Car raconter la confrontation, ou plutôt l'évitement d'une confrontation, entre un ancien des Brigades Rouges italiennes pris pas...
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    Ma critique sur Babelio : Alain Bron fait encore la preuve d'une grande maîtrise de la construction des ses intrigues, en s'appuyant sur une documentation minutieuse. Car raconter la confrontation, ou plutôt l'évitement d'une confrontation, entre un ancien des Brigades Rouges italiennes pris pas l'envie de raconter son histoire, ses anciens complices l'accusant de trahison, la police conduite par le commissaire Berthier, mais aussi l'éditeur pressenti des mémoires de l'ex-terroriste et le monde des SDF, tout cela dans le Paris sous-terrain du métro, des égouts, des caves oubliées...
    Largement de quoi s'emmêler et/ou perdre le lecteur, ce qui n'arrivera pas !
    De plus, les ruptures de style entre la narration policière, et les mémoires de l'italien caché dans les sous-sol de Paris, entretiennent l'attention du lecteur.
    Ajoutons qu'Alain Bron sait construire ses romans dans des univers très différents, qu'il nous fait découvrir avec beaucoup de soin.
    Bref, un très bon roman noir, à recommander.

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    Couverture du livre « Toutes ces nuits d'absence » de Alain Bron aux éditions Les Chemins Du Hasard

    Michel Giraud sur Toutes ces nuits d'absence de Alain Bron

    Un peu angoissé, à quelques semaines de la sortie de son prochain livre, Alain m'a fait l'honneur de me demander de le lire et de lui donner mon avis.
    A peine terminée la lecture de la dernière page, je lui ai fait le retour "à chaud" suivant (le hasard a voulu que ce soit je jour de son...
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    Un peu angoissé, à quelques semaines de la sortie de son prochain livre, Alain m'a fait l'honneur de me demander de le lire et de lui donner mon avis.
    A peine terminée la lecture de la dernière page, je lui ai fait le retour "à chaud" suivant (le hasard a voulu que ce soit je jour de son anniversaire) : "Pour ajouter une bougie sur ton gâteau d'anniversaire, une bonne nouvelle : je viens de terminer de lire "Toutes ces nuits d'absence". Une bonne nouvelle, parce que généralement, pour rester concentré sur la lecture, il me faut lire trois ou quatre livres en parallèle ; là, je me suis contenté du tien ! J'en conclus que l'histoire est bien ficelée, avec suffisamment de détails et de digressions pour retenir l'attention. En un mot, si j'ose : captivant ! J'ajouterai que, de tous tes bouquins que j'ai lus, c'est celui qui me semble le plus abouti."
    Je l'ai lu en effet en trois soirées, sans être tenté d'ouvrir une autre de mes lectures en cours (La lucidité, de José Saramago), ou d'en commencer une troisième (De Quimper à Cayenne - le singulier destin d'une Bretonne, de Jean-François Tifiou), voire une quatrième (Brunetti entre les lignes, de Donna Leon). Alain avait donc à faire avec forte concurrence, et son ouvrage a brillamment relevé le défi !
    L'intrigue est bien menée, avec ce qu'il faut de suspense et de rebondissements.
    Les personnages sont bien campés, avec une bonne dose d'humour. Alain a probablement exploité une part de son expérience d'auteur pour composer son héros, Jacques, écrivain vieillissant, un peu aigri, en mal d'inspiration, et qu'un événement plutôt anodin va conduire à ré-ouvrir l'enquête sur l'assassinat de son amour de jeunesse. Enquête dont il sortira transformé. Les personnages secondaires trouvent leur juste place : la jeune Manon (avec qui Alain compte peut-être concourir pour un second Prix Handi-Livres ?), apprentie journaliste particulièrement débrouillarde, et sa tante Zoé, qui pourrait vous dégoûter à tout jamais des dernières tendances culinaires ; la famille de la victime, bourgeoisie troyenne, proche de la droite extrême ; le monde du journalisme ; ...
    Le contexte et l'environnement (Troyes et sa région, les milieux d'extrême droite, le début des années 60, entre la fin de la guerre d'Algérie et mai 68, les temps actuels, ...) sont dépeints avec le bon niveau de détails et de digressions, parfois en mode caricature, pour retenir l'attention du lecteur.
    Bref, un très bon moment de lecture !
    Meilleurs voeux de succès pour ce douzième roman (si j'ai bien compté sur ton blog), Alain