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Lecture-détente agréable ,livre plein de fraîcheur , de bons sentiments. L'auteure raconte la saga de la famille Angelini fabricants de chaussures de luxe depuis des générations à New York.Teodora la Grannie veuve depuis une dizaine d'années, octogénaire, est toujours à la tête de l'entreprise assistée de sa petite-fille, Valentine.Le livre déroule la vie de la famille qui reste italienne dans ses valeurs . Et d'ailleurs la grand-Mère a de longues communications téléphoniques avec un « cousin » resté en Italie. Valentine a un amoureux d'origine italienne, Roman, chef cuisinier du Cara d'Oro dont il est propriétaire. Nous sommes en 2007 et l'entreprise connaît des difficultés.Alors , Valentine et sa grand-mère s'orientent vers de nouveaux modèles et elles partent en Italie acheter des tissus, ce voyage provoquera des bouleversements…
Même si le récit traîne parfois en longueur, on a plaisir à lire un roman d'amour inspiré de l'histoire des grands-parents maternels de l'auteur.Le livre retrace la saga d'Enza de ses origines dans la Lombardie pauvre à son ascension à New-York , puis ses retrouvailles avec Ciro, exilé lombard comme elle.
Auteur du best-seller "L'Italienne", Adrianna Trigiani nous dévoile ici son deuxième roman "Très chère Valentine", une ode à la famille.
C'est l'histoire de Valentine Roncalli, benjamine d'une famille haute en couleur Italo-américaine, possédant une petite entreprise de sublimes chaussures de mariage faites mains, qui perdure à Manhattan depuis 1903 au milieu des enseignes les plus prestigieuses. A trente-quatre ans, elle est volontaire et passionnée par l'art des maîtres bottiers, et persévérera afin de faire perdurer l'héritage familial et éviter la faillite. Pour trouver une inspiration nouvelle, elle partira sur les traces de ses origines familiales en Italie et en ressortira grandie.
Un récit sur l'amour, le courage et les relations de famille qui tiennent une grande place, où l'on découvre trois générations de femmes déterminées, dynamique, pétillantes et surtout attachantes. Valentina, franche et libre ; Michelina, la mamma exubérante ; et Teodora la granny romantique et courageuse.
La plume d'Adrianna Trigiani est agréable et chaleureuse, teinté de notes d'humour et de quelques situations cocasses. Elle est également émouvante dans la complicité qui relie Valentine et sa grand-mère. Les descriptions aux saveurs d'Italie sont vivantes et envoûtantes.
Une aventure conviviale, drôle et tendre, pleine d'amour.
"Je ne suis pas la jolie sœur. Je ne suis pas non plus la sœur intelligente. Je suis celle qui est rigolote. On me voit ainsi depuis si longtemps que tout ma vie, finalement, je me suis dit : Toi, tu est la rigolote.
Si je devais mourir, et croyez moi je n'en ai aucune envie, mais si je devait choisir un endroit, je voudrait mourir exactement ici, dans les toilettes pour femme du grand hôtel La Dolce Vita. C'est l'effet des miroirs. J'ai l'air tout simplement canon, même en 3D. Sans être une scientifique, je pense qu'il y a quelque chose, dans la manière dont les glaces sont inclinées, dans le chatoiement du marbre bleu et la lumière dorée des lustres en cristal, qui crée une illusion d'optique et transforme mon reflet en une longue cuillère à cocktail mince et rose."
Lucia, jeune fille, née au milieu d'une fratrie de quatre garçons, grandit sous l'oeil attendri mais rigoureux de ses parents, immigrés italiens, qui ont réussi leur intégration dans le New York du début du 20ème siècle. Elle est belle, talentueuse, couturière dans la confection de luxe et surtout terriblement indépendante. Le mariage, très peu pour elle, elle veut voir loin et grand. Pourtant les cartes du destin vont changer la donne, quand elle rencontre le ténébreux John Talbot. Un destin hors du commun pour cette jeune femme qui se bat pour garder sa liberté d'agir et de penser, à une époque où le rôle de la femme se réduit à se marier et s'occuper de son logis. Un roman magnifique, écrit avec talent, qui retrace parfaitement l'époque et la vie à New York, dans les quartiers populeux d'immigrés. L'auteur défend avec ferveur la cause de ses femmes qui veulent échapper aux carcans de la soumission familiale et maritale, en s'émancipant. L'émotion est à son paroxysme, tant les personnages sont attachants, vivants. Ce roman respire l'huile d'olive, le chianti et les parfums de l'Italie. J'ai tout simplement était subjuguée.
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