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Interview de Jim Bishop, Prix BD Lecteurs.com 2022 : « La BD est ma plus belle et ma plus douloureuse histoire d’amour »

L'auteur récompensé de "Lettres perdues" évoque ses influences, ses questionnements et ses projets à venir

Interview de Jim Bishop, Prix BD Lecteurs.com 2022 : « La BD est ma plus belle et ma plus douloureuse histoire d’amour »

Pour sa première bande dessinée publiée chez Glénat, Jim Bishop a décroché le 3e Prix BD Lecteurs.com.

Lettres perdues (éditions Glénat) est un coup de maître tant sur le plan graphique que narratif, une bande dessinée dont l’incroyable palette d’émotions a conquis aussi bien le jury présidé par Catel que les lecteurs qui l’ont couronné.

Jim Bishop nous a accordé une interview passionnante dans laquelle il s’ouvre sur son travail, son rapport à la bande dessinée, ses thèmes de prédilection mais aussi ses projets à venir.

Et rendez-vous au bas de l’interview pour tenter de remporter des exemplaires de Lettres perdues !

 

Entretien avec Jim Bishop, lauréat du Prix BD Lecteurs.com 2022 pour Lettres perdues

- Comment avez-vous réagi en apprenant que vous aviez remporté le Prix BD Lecteurs.com 2022 ?

J’étais vraiment hyper content, au premier degré. J’ai eu une réaction extrêmement candide, comme un gamin qui a une bonne surprise. Je l’ai immédiatement annoncé à mon frère, en lui proposant de lui payer un coup !

Pour la soirée de remise du prix, j’avais le trac avant la remise officielle et le discours. Dans la vie, j’aime parler, mais c’est compliqué devant autant de gens. J’en retiens une émotion intense, cette impression étrange que tout le monde te connaît, alors que toi, tu ne connais personne ou presque ! C’était bizarre mais aussi très fort et j’ai beaucoup aimé cette soirée, mes amis étaient là aussi… C’était vraiment touchant.

 

- Revenons un peu en arrière… Comment est né Lettres perdues ? Le résultat final, que nous connaissons, correspond-il à ce que vous aviez en tête depuis le début ?

Lettres perdues est né un peu après le décès de ma mère. J’ai vécu une très longue période de deuil car ma mère était un repère, un pilier dans ma vie. L’histoire est née à un moment où j’avais envie d’arrêter la bande dessinée. En tout cas, je ne voulais faire de la BD que pour moi, sans forcément être édité ou avoir quelqu’un qui me « valide », je voulais me valider tout seul. Je pensais poster sur Internet et faire plaisir aux gens…

Il n’y avait pas d’envie particulière au début et je ne savais même pas que j’allais parler de deuil quand j’ai commencé cette BD. Dans la première version, Iode, mon personnage, avait un côté plus rebelle et moins candide que dans sa version finale. J’ai abandonné cette première version et fait beaucoup de recherches, je suis revenu dessus et l’histoire a pris du sens au fur et à mesure.

Si j’aime encore ce projet, qui est pourtant terminé depuis 2 ans, c’est parce que je pense avoir bien placé les intentions. Pas forcément graphiquement car il y a des choses qui me gênent encore, mais dans les intentions, les émotions, je pense que c’est juste. C’est ce que je voulais faire, et je pense que j’aimerai encore cette BD dans 10 ans pour cette raison. Ce n’est pas le cas de la plupart de mes projets, avec lesquels je n’ai plus d’attaches, ou bien je me dis que j’aurais pu faire mieux…

 

« Je voulais que l'émotion visuelle soit en contradiction avec le récit »

 

- Votre album est très lumineux, presque rassurant à première vue, mais recouvre un fond qui est parfois très sombre et poignant. Pourquoi ce parti pris ?

Il n’y avait pas d’intention de prendre le lecteur par la main, même si c’est finalement ce qui se passe. Je voulais parler d’un sujet assez rude mais en le dessinant, je voulais que ça me fasse du bien. Je voulais que ça respire, qu’il fasse beau, qu’on sente de la chaleur, car je savais que l’écriture allait me peser. Je voulais que ce soit frais, qu’on ressente le vent, qu’on entende la mer, comme quand on l’écoute dans un coquillage. D’ailleurs, il n’y a aucun nuage, à part à la fin. Cela s’est fait naturellement mais ce n’était pas prémédité. Je voulais simplement que l’émotion visuelle soit en contradiction avec le récit.

 

- Pour aller au bout, vous aviez donc besoin d’apporter de la légèreté à ce sujet ?

Exactement, je ne voulais pas que le fait que le récit soit sombre implique un univers sombre. Il fallait que ça reste vivant et humain. En fait, c’est comme ça que moi-même j’ai vécu les choses pendant ma période de deuil : je me sentais extrêmement fragile, pourtant ça ne m’empêchait pas de faire des blagues ou de voir des amis. J’avais envie de continuer à vivre, à lire des livres… Même en étant accablé, il y a forcément un moment de la journée où tu vas rire, un moment où quelqu’un te fait sortir de ce que tu es en train de vivre.

 

- Pouvez-vous nous parler des personnages de Lettres perdues ? Il y a bien sûr Iode qui est central, mais aussi Frangine qui est un personnage complexe. La force de votre BD vient aussi de ces personnages a priori secondaires et qui sont en réalité extrêmement riches.

J’ai peu de BD à mon actif, même si j’en ai fait quelques-unes pour moi… mais en tout cas je n’ai jamais autant aimé un personnage que celui de Frangine. Elle me donne le droit d’exprimer beaucoup de choses, il y a chez elle quelque chose qui m’est très personnel. Je crois qu’avec cette BD et avec ce personnage en particulier, j’ai laissé quelque chose qui était en moi, que je devais faire sortir. J’ai l’impression d’avoir tourné une page.

Il y a de moi dans Frangine, mais en réalité elle est avant tout inspirée de ma mère. Ce que je voulais montrer, c’est un personnage plein d’énergie, charismatique, en colère, et qu’on a envie de suivre. Mais je voulais aussi qu’on voie que ces gens qui ont un leadership peuvent être extrêmement faillibles, qu’ils ont leur profondeur et leur noirceur.

 

- Est-ce que vous envisagez d’autres récits autour de l’univers de Lettres perdues?

J’ai commencé à écrire quelque chose sur Frangine, mais il n’y a rien encore d’officiel et j’ai d’autres choses à faire avant. Mais j’adorerais faire une BD centrée sur Frangine, ne serait-ce que pour le plaisir que j’ai à la dessiner. J’ai plusieurs pistes, parler de ce qui s’est passé dans sa vie avant, ou pendant l’ellipse… Je préfère prendre mon temps et prendre de la distance par rapport à elle car là, je suis encore trop attaché !

 

- Pouvez-vous nous parler de vos influences ? Evidemment, votre bibliothèque idéale répond en partie à cette question, mais on imagine qu’il y a encore d’autres livres, peut-être des films qui ont influencé Lettres perdues ?

Oui, mais il s’agit plus d’un guide que d’une inspiration. Je me suis demandé : « qui a le mieux dessiné la mer ? » Et pour moi, c’est Hayao Miyazaki [NDLR : réalisateur, dessinateur japonais, cofondateur du mythique Studio Ghibli] avec Porco Rosso, Ponyo sur la falaise, etc. En l’observant, j’ai essayé de comprendre comment dessiner l’eau, tout en cherchant quand même à trouver ma propre façon de la représenter. Malgré tout, il s’agit avant tout d’un guide graphique plus que d’une inspiration. Bon… parfois je le renie parce qu’on m’a trop parlé de Miyazaki, mais j’ai quand même tous ses DVD et bouquins chez moi ! Il fait partie de ces artistes qui peuvent vous inspirer sans qu’on l’ait conscientisé.

A l’inverse, si on prend Osamu Tezuka, là oui je suis conscient d’avoir une admiration immense pour lui, je suis amoureux de l’artiste comme de ce qu’il produit, cette douceur, cette façon de raconter, d’être hors de ses histoires et de ne pas apporter de morale, d’avoir des personnages ambivalents. Ses personnages peuvent avoir des intentions qui ne sont pas très bonnes, mais il ne les juge pas, il va au bout. Dans Phénix, son personnage veut devenir immortel et fait des choses qui sont moralement dégueulasses. Pourtant, on comprend qu’il agit par peur et qu’il est obsédé par la mort. J’aime l’idée qu’on puisse avoir des personnages qui sont amoraux, des récits où on retrouve toutes les contradictions de l’humain.

Je trouve ça rare, car la plupart des auteurs que je lis ont besoin de caler leurs personnages dans des cases dont ils ne sortent pas. Cela me dérange, car finalement on se retrouve avec des caricatures.

 

- Vous le dites assez spontanément, vous avez un rapport assez particulier à la BD. Pouvez-vous nous en parler ?

C’est marrant parce que pour ma prochaine BD, je parlais de « ma plus belle histoire d’amour ». Mais en fait la bande dessinée est ma plus belle et ma plus douloureuse histoire d’amour. Mon rapport à la BD est comme ça, un rapport amour-haine, avec un côté toxique et satisfaisant à la fois. Parfois, je déteste la BD dans ce qu’elle peut m’apporter ou même dans ce qu’elle propose de manière générale. Je suis assez critique mais j’y reviens tout le temps car c’est quelque chose qui me sauve et me permet d’être libre. Je peux y exprimer tout ce dont j’ai envie mais cela me fait aussi vivre des émotions extrêmement fortes et douloureuses. Mon ami Pierrot, franchement… ça a été rude. Cette BD, je l’ai vécue émotionnellement et je n’avais qu’une hâte, c’était de la finir !

Là, j’ai fini [NDLR : Mon ami Pierrot paraît le 14 septembre 2022 chez Glénat] et je n’ai qu’une envie, c’est de commencer la prochaine. Quand je m’y mets, je ne vis que pour cela et j’ai du mal à penser à autre chose. Au-delà de la BD, je crois que j’ai un rapport obsessionnel avec tout ce que je fais, je suis très monomaniaque… je suis un gros névrosé ! (rires)

La bande dessinée, ce n’est pas mon travail, c’est mon moyen d’expression. Si un jour, je sens que je n’ai plus rien à dire, j’arrête.

 

- Ce que vous dites ressemble presque à une mise en garde…

Oui, en un sens. Parfois, des jeunes viennent me voir et je leur dis « Fais-en si tu sens que c’est pour toi, mais n’en fais pas si c’est pour faire comme untel… ». Si tu n’as rien à dire, cela ne sera que douloureux. Après, je ne suis pas là pour dire aux gens ce qu’ils doivent faire ou pas… Mais en réalité, même pour moi, je peux me demander si je suis à ma place dans la bande dessinée, en tant qu’être humain qui cherche à être heureux. Je crois qu’il y a des domaines où je pourrais être heureux sans être tout le temps dans la remise en question.

Ceci dit, peut-être que c’est le fait de ne pas avoir tout compris en BD qui me fait du bien. C’est frustrant, mais cela veut dire qu’il y a encore des choses à aller chercher, à comprendre. Il y a des choses que je ne maîtrise pas et c’est vers celles-là que j’ai envie d’aller.

J’ai un peu ce shōnen spirit japonais, cette idée d’être en mission et cette envie d’aller au bout, malgré les difficultés.

Par exemple, je sais que ma prochaine BD sera douloureuse, mais cette fois-ci au niveau du dessin. Je veux vraiment montrer ce que je sais faire, c’est presque une question d’ego : je veux faire une BD dont le graphisme sera nickel du début à la fin.

 

- Qu’est-ce que cela veut dire pour vous, être auteur de BD en 2022 ?

Je ne peux parler que de ce que je connais bien sûr, et je ne peux pas parler au nom des autres. Je dirais que c’est quand même un métier très ingrat, pas pour ce qu’il est, mais pour le système qui a été mis en place autour des auteurs. L’idée est de séduire les gens en leur disant qu’en étant édités, ils deviendront importants. Tout cela est sacralisé, et cela amène certains auteurs et autrices à accepter d’être sous-payés pour être édités. Je ne juge pas cela, mais cela crée une fragilité par rapport à ce Graal qu’est l’édition et certains éditeurs en profitent.

Il y a des éditeurs qui proposent cela, et des auteurs qui acceptent, mais alors à qui jette-t-on la pierre ? En tant qu’auteur, je comprends car je suis le premier à vouloir être édité. Certains petits éditeurs vont peut-être publier, à moindre coût, un titre qui sera une perle. Et alors, est-ce qu’on peut leur reprocher d’éditer un projet qui sera une inspiration pour plein d’auteurs ? C’est un équilibre paradoxal. Beaucoup d’auteurs et d’autrices BD sont dans la précarité – et des éditeurs aussi d’ailleurs.

Avant d’arriver chez Glénat, j’avais proposé à des éditeurs un certain nombre de projets qui graphiquement avaient le genre d’aspect de Lettres perdues, avec des thématiques un peu lourdes. Et personne n’en voulait. Aujourd’hui, je pense que si je repropose la même chose, dans le même jus, on me dit tout de suite oui. Tout ceci est très précaire.

Personnellement, je sais que j’ai la chance d’avoir cette BD qui a marché et une autre qui arrive. Mais tout le monde n’a pas cette chance, certains ont fait des trucs géniaux mais qui ne sont pas forcément bien mis en avant et donc ne marchent pas. En ce qui me concerne, je sais que certains attendent mon prochain titre et donc si ça marche, ça prendra encore un peu plus. Mais si ce n’est pas le cas, ça redescend et on galère à nouveau.

Il y a des métiers artistiques ou dans l’animation où on peut avoir des congés, du chômage. Ce n’est pas le cas pour les autrices ou les auteurs. Ton projet est fini ? Tu dois te trouver un travail, alimentaire ou non. Comment veux-tu mettre en avant la création si tu ne donnes pas aux gens les moyens d’être créatifs ? L’auteur est l’élément brut de tout ce qui se fait, mais c’est celui qui est le moins valorisé au niveau de son statut. Il est le plus valorisé par le lecteur, mais ça ne fait pas vivre. La question qui revient tout le temps, c’est « Est-ce que vous en vivez ? ». Pour la plupart, la réponse est non.

Sur les 5000 BD qui sortent tous les ans, il y en a énormément qui sont géniales, pas forcément grand public, mais pleines de créativité et d’inspiration. Elles doivent passer par de petits éditeurs et donc les rémunérations sont basses.

 

- On attend aussi beaucoup des auteurs qu’ils fassent la promotion de leur propre travail, non ?

Oui, je sais aussi qu’on est dans une époque où il faut communiquer sur son travail, le montrer. Avant, je le faisais mais j’ai décidé de ne plus le faire car c’est vraiment chronophage. Certaines personnes, comme Cy. le font extrêmement bien. Elle est très présente sur les réseaux sociaux, elle a une énergie folle et elle prend du plaisir à le faire. J’imagine que je pourrais aussi prendre du plaisir à le faire mais ça me prendrait trop de temps et d’énergie. Et c’est quand même le rôle de l’éditeur que de défendre à fond le livre qu’il choisit de publier.

La responsabilité est collective dans la mise en avant d’un livre, donc elle concerne aussi bien les artistes que les éditeurs. Ce que j’aimerais profondément, c’est que chaque auteur ou autrice puisse en vivre normalement et qu’à la fin d’un projet, on les soutienne tout simplement pour qu’ils puissent continuer à créer. Si ce système existait, je pense aussi que les choix éditoriaux seraient différents. Tout ne serait peut-être pas publié, mais les projets seraient mieux accompagnés.

 

- Pouvez-vous nous parler un peu de Mon ami Pierrot, qui sort donc ce mois-ci ?

C’est une bande dessinée que je voulais faire avant Lettres perdues, j’avais commencé à l’écrire mais elle n’a rien à voir avec ce qu’elle est maintenant. C’est une histoire d’amour. On entend souvent « l’amour est magique » et je voulais justement faire cette analogie avec la magie pour casser un peu cette idée. Lettres perdues est arrivé et je me suis rendu compte qu’il y avait une thématique qui revenait dans les deux BD. On revient à cette idée d’obsession, j’avais encore envie d’aborder un certain sujet, mais en changeant l’angle.

J’ai proposé tout cela à mon éditeur, 3 projets en tout, avec des angles, des personnages et des univers différents. Même si c’est la même thématique, l’émotion n’est pas vécue de la même manière. Et finalement, je me suis dit que j’avais envie d’en faire un triptyque, que j’avais besoin de parler de ça. J’ai donc réécrit complètement Mon ami Pierrot. Je suis parti de la comptine, Au clair de la lune, pour le côté enfantin, mais aussi pour son sens caché...

Pour la BD suivante, je me donne du temps, peut-être qu’elle verra le jour en 2024, mais pas avant.

Propos recueillis par Nicolas Zwirn

 

On aime, on vous fait gagner des exemplaires de Lettres perdues, de Jim Bishop !

Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de Lettres perdues, de Jim Bishop, publié aux éditions Glénat.

Pour participer, dites-nous ce qui dans l’interview ci-dessus vous donne envie de lire le lauréat du Prix BD Lecteurs.com 2022 !

N’oubliez pas que pour participer et poster votre commentaire, vous devez être connecté avec votre profil, et l'avoir complété avec au moins vos 10 livres préférés et quelques avis sur vos lectures. Attention, pensez à vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont bien inscrites dans votre profil.

Vous avez jusqu'au 18 septembre.

 

Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre album dans les tous prochains jours :

Marie Letellier ; Lison Trd ; Teabooksandbubbles ; Owlygirl ; Audrey d

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Commentaires (51)

  • JOUANNEAU le 03/10/2022 à 14h54

    je participe avec grand plaisir pour tenter de gagner cette BD

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  • Adrielle le 27/09/2022 à 16h50

    Bonjour. Merci pour cette proposition. J'espère bénéficier de l'une de ces BD ce qui me permettrait de découvrir l'auteur, sa sensibilité... et son art de la BD. L'interview et les commentaires des lecteurs m'en donnent très envie. Alors....

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  • Marie Letellier le 16/09/2022 à 19h16

    Une très belle interview, sincère et sensible. J'ai aimé la simplicité de Jim, ses inspirations japonaises, sa poésie. Hâte de retrouver cet esprit dans sa BD et de la partager avec ma fille qui découvre Lecteurs.com et qui adore ! Merci beaucoup

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  • Florence 1 le 12/09/2022 à 09h46

    Bonjour,

    je participe avec grand plaisir pour tenter de gagner cette BD. J'ai bien aimé l'article et notamment le fait que Jim Bishop a bien expliqué la genèse de son album et le parcours du combattant qui caractérise les jeunes auteurs en général.

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  • npierre le 12/09/2022 à 09h13

    Bonjour,
    Jim Bishop fait montre d'une grande sensibilité dans cette interview. J'aimerais beaucoup pouvoir me plonger dans sa bande dessinée, promesse de belles émotions autour du sujet du deuil.

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  • Lison Trd le 11/09/2022 à 17h11

    Bonjour, tout d'abord merci pour ce concours ! Je souhaite participer pour découvrir l'auteur mais aussi la thématique. Je pense que ce sera une découverte chargée en émotions !

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  • Jen le 10/09/2022 à 01h03

    Bonsoir j'aime ce que dit l'auteur sur l'idée de se valider tout seul, de faire pour soi et de voir ensuite jusqu'ou. La mort m'attire autant qu'elle m'inquiete. Je lis beaucoup a ce sujet pour tenter d'éloigner. Merci

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  • M Ar Tin le 09/09/2022 à 19h52

    Bonjour,
    Je participe avec plaisir .
    Un plaisir pour les yeux.
    Merci beaucoup !

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  • clementine.litteraire le 09/09/2022 à 17h37

    Bonjour,
    Merci pour ce concours et cette interview super intéressante et sans fard.
    J’aimerais beaucoup remporter cette BD car l’histoire semble originale et profonde. L’interview de Jim Bishop donne vraiment envie de découvrir son travail.
    Bonne soirée,
    Clémentine

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  • Bagus35 le 08/09/2022 à 18h41

    Bonjour
    Je participe avec plaisir
    Bonne chance à tous

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  • ziggy le 08/09/2022 à 12h42

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je postule pour " Lettres perdues" car je suis curieuse de voir comment l influence de Miyazaki se concrétise sur le graphisme de Jim Bishop.
    Le mélange d humour et de profondeur avec lequel il traître son sujet m intéresse et enfin je suis toujours curieuse de découvrir un premier roman graphique primé.
    L auteur ,dans son interview n a pas la langue de bois et parle avec franchise de la difficulté des auteurs à vivre de leur art et à être publiés lorsqu ils manquent de notoriété, même si leur talent est au rendez vous.
    Bonne chance à toutes et à tous.

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  • Johanna Karniewicz le 08/09/2022 à 07h43

    Tellement touchant et humble cet auteur ! J'ai déjà la BD mais je joue pour l'offrir et la faire découvrir ! Merci pour ce concours !

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  • Pilly le 07/09/2022 à 20h07

    J'ai très envie de découvrir comment l'auteur a pu amener de la légèreté à ce sujet du deuil.

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  • celine lombardo le 07/09/2022 à 12h36

    Je tente car je lis qu'il est fan de Miazaki ... et ca ca veut tout dire non ? en tout cas pour moi c'est un bon point de depart :)

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  • Cassy59 le 06/09/2022 à 21h53

    Bonjour, je participe avec grand plaisir. Les thématiques m'interpellent et les illustrations (et les inspirations) de l'auteur semblent exceptionnelles. Merci pour cette interview !

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  • Isa Pouteau le 06/09/2022 à 17h53

    Bonjour Je participe avec plaisir pour découvrir cette façon lumineuse qu'a l'auteur de traiter une sujet sombre. Et comme un prix lecteurs.com c'est une belle référence, je n'hésite pas.

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  • Owlygirl le 06/09/2022 à 15h06

    Bonjour,
    Ce roman graphique a l'air d'avoir des couleurs magnifiques et je ne connais pas encore le trait de l'auteur, j'ai très envie de la découvrir !

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  • jubier le 05/09/2022 à 19h19

    au top hate de lire cette Bd , merci !!!!

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  • vivie74 le 05/09/2022 à 07h48

    Bonjour,
    je tente ma chance ;-)

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  • Audrey d le 04/09/2022 à 19h48

    Bonjour

    je tente ma chance dans un premier temps parce que le thème du deuil, de la perte d'un être cher et comment le surmonter m'intrigue toujours. Nous avons toujours peur de perdre ceux auxquels nous sommes attachés, liés, et de voir comment certains réagissent à cette perte, peut nous permettre de franchir ces étapes ô combien douloureuses. Et d''autre part, j'aimerais découvrir comment Jim Bishop a pu traduire une "émotion visuelle [soit] en contradiction avec le récit."

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  • Guillemin le 04/09/2022 à 19h02

    Bonjour,
    Je participe ! Au delà de découvrir cet artiste qui semble très prometteur, lire une bande dessinée qui promet un récit profond à une émotion visuelle plus joyeuse me tente.
    De plus Jim Bishop se présente comme un homme sensible et appréciant les personnages non stéréotypés ou consensuels.
    Tous les ingrédients pour une BD réussie !
    Laëtitia

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  • anne lise loubiere le 04/09/2022 à 18h24

    Bonjour et merci pour ce concours. Je tente ma chance avec plaisir. J'ai très envie de lire cette bd que l'auteur même qualifie d'histoire d'amour et j'aime les histoires d'amour !

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  • Bluesearock le 04/09/2022 à 18h01

    J'aimerais beaucoup découvrir cette BD et voir comment ça a été possible de faire en sorte ''que l'émotion visuelle soit en contradiction avec le récit »
    Je suis vraiment intriguée. Je tente donc ma chance.

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  • pikanelle le 04/09/2022 à 16h39

    Je tente ma chance poyr découvrir cette BD qui promet d'allier qualité graphique et récit riche d'émotions.

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  • Claire @fillefan2bd le 04/09/2022 à 12h40

    Toujours un plaisir d'entendre ou de lire Jim Bishop parler de son travail !

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  • Orely le 03/09/2022 à 14h24

    Bonjour,

    Évidemment qu'il faut participer ! Si on est sur ce site internet c'est que ce qui s'y passe et s'y dit nous interresse, alors oui ! Très envie de lire le lauréat du prix BD de cette année !!! Absolue confiance en son jury

    Merci pour le concours

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  • dominique petrone le 03/09/2022 à 12h48

    Une bd toute en émotion que j'aurais plaisir a découvrir, un thème très touchant..
    merci pour ce concours

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  • Mathilde81 le 03/09/2022 à 11h42

    cette BD écrite en souvenir de sa mère doit être très prenante, très enrichissante et de plus les dessins semblent lumineux ......... je pense à un très agréable moment de lecture

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  • Ghislaine Degache le 03/09/2022 à 10h25

    Merci Nicolas pour cette très intéressante et très riche interview.
    J'ai beaucoup aimé cette BD que j'ai trouvée particulièrement touchante !

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  • GWEN L.S le 03/09/2022 à 10h02

    Ce qui me touche ce sont les émotions qui vont forcément fleurir cette BD au vu de ce l'auteur a traversé. J'aime cette idée de décalage entre les mots et le dessin car c'est une vérité il y a un décalage entre nous et ceux qui nous entourent. Et s'il aime Hayao Miyazaki qui me fait rêver et adoucit la vie....je tente ma chance merci

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  • OLYMPE le 03/09/2022 à 10h01

    Une bien sympathique proposition que ce voyage. Il me semble bien que c'et la première fois que je participe à un concours , alors je tente ma chance.
    Merci et bon week-end.

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  • BERGAMOTELOVEBOOK le 03/09/2022 à 08h57

    J'ai trouvé cette interview très intime et touchante. La thématique de la BD l'est également et je serai heureuse de découvrir l'univers de Jim Bishop que je ne connais pas mais dont j'aime beaucoup les références

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  • Geneviève Munier le 03/09/2022 à 08h53

    Je ne m'exprime pas pour gagner cet ouvrage, je l'avais acheté dès le prix attribué, mais pour dire combien j'apprécie cette belle interview de Jim Bishop dont on ressent la profonde sensibilité en l'écoutant et en lisant sa BD, magnifique Prix BD Lecteurs.com 2022. Bonne chance à tous ! Et belle lecture !

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  • LivréeAElleMême le 03/09/2022 à 08h37

    Parce que, comme l'auteur, ma maman est mon pillier, mon repère.. ma meilleure amie, je n'ose imaginer continuer cette vie sans elle. C'est pourquoi, son œuvre m'intéresse ainsi que pour ses couleurs lumineuses.

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  • Etincelle le 03/09/2022 à 07h35

    Lettres perdues... un titre plein de sens, d''interprétations possibles, qui augure des mystères et des émotions fortes. Un graphisme lumineux qui donne envie avec cette fin d'été de s'y plonger et de retrouver ce ciel sans nuage. Un auteur lucide, sans faux semblant, honnête et sincère, sensible.
    Autant d'ingrédients qui me mettent en appétit, me donnent envie de découvrir cette BD et cet artiste.
    Merci Lecteurs.com pour ce partage.

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  • Le Chameau Bleu le 03/09/2022 à 05h09

    J ai très envie de le découvrir notamment à cause de ses mots sur la mer et ses références, mais aussi le contexte de son deuil

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  • annie-france belaval le 02/09/2022 à 23h24

    Très envie de lire cette BD d'un auteur qui est très attachant et plein de sensibilité. Le thème m'intéresse beaucoup également

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  • Romain Ambrosini le 02/09/2022 à 22h47

    Merci Jim et merci Nicolas pour cette belle et longue interview !
    Je souhaite bonne chance à tous les concurrents pour ces Lettres Perdues, et j'ai grand hâte de découvrir Mon ami Pierrot...

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  • danielle Cubertafon le 02/09/2022 à 22h00

    Se résume très intéressant à découvrir et de tenter ma chance

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  • Cazoocazoo le 02/09/2022 à 21h43

    Bonjour,
    Une BD qui a quelque chose à dire, c'est ce que j'aime et qui me donne envie.
    Je tente ma chance.

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  • calypso le 02/09/2022 à 21h20

    La couverture, que je trouve très belle !

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  • JOUANNEAU le 02/09/2022 à 21h18

    Je trouve cette interview très touchant je très hâte de découvrir la BD.

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  • Martin le 02/09/2022 à 21h09

    Bonjour, je participe avec plaisir car Jim Bishop reste simple malgré sa notoriété et son talent. Cette BD doit une fois encore être une pépite tant sur le plan graphique que narratif. Un véritable plaisir de le redécouvrir !!

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  • Ganou89 le 02/09/2022 à 20h43

    Cette bd écrite en période de deuil par son auteur, en quelque sorte un hommage à ma mère, semble vraiment très sympa à lire surtout si elle a été primee...

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  • diane_letel le 02/09/2022 à 20h43

    Je trouve cette interview très touchant je très hâte de découvrir la BD. Je participe !!
    Merci d’avance

    Au revoir

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  • Cathfd le 02/09/2022 à 19h45

    "Je voulais que ce soit frais, qu’on ressente le vent, qu’on entende la mer, comme quand on l’écoute dans un coquillage." Je suis curieuse de voir comment l'auteur a réussi à allier légèreté et deuil , le fait qu’il ait remporté le prix Lecteurs.com est un gage de qualité qui me donne une raison supplémentaire d'avoir envie de lire cette BD. Merci pour ce concours !

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  • Kryan le 02/09/2022 à 19h23

    Bonsoir,
    Merci pour ce long entretien et félicitations à l'auteur. Je sens que je vais beaucoup aimer ce personnage aussi. Le côté ombre et lumière, et l'émotion qui se dégage de cet album me transportent déjà dans un bel et sensible univers graphique.

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  • Labadie Sophie le 02/09/2022 à 18h46

    Hâte de découvrir cette BD. Je participe

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  • Alonzo le 02/09/2022 à 18h26

    Bonjour.
    S'il vous plait, je souhaite participer.
    Merci.

    esprit de son auteur par les propos tenus dans l'interview

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  • Souris78 le 02/09/2022 à 16h38

    Bonjour, L'ouvrage me tente de part le sujet de fond, l'aspect des planches et bien sûr de part l'auteur que je trouve extrêmement sensible via l'interviewe ci-dessus .

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  • Dominique Jouanne le 02/09/2022 à 15h00

    Au-delà d'aimer l'idée de posséder cette BD au talent reconnu par les lecteurs, dans ma bibliothèque, j'apprécie beaucoup l'état d'esprit de son auteur par les propos tenus dans l'interview. Une belle personne. Ce plein d'émotion, de sincérité et cette attitude tournant le dos au business mercantile me plait beaucoup.

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