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8 contes japonais et 3 contes étrangers, un russe, un turc et un allemand.
Tonkaradani est un beau recueil du grand maître Tezuka qui ravira les petits et les grands, avec des histoires diversifiées dont la plupart sont avec des animaux mais j’ai remarqué quelques fautes… (que je n’ai pas pris la peine de noter).
https://pativore.wordpress.com/2023/09/27/tonkaradani-dosamu-tezuka/
Cette adaptation d'AYAKO d'Osamu TEZUKA à notre époque est juste un désastre : le dessin, qui se veut très esthétisé, est très mal maitrisé (problèmes de proportion, de perspective, et j'en passe), mais surtout, il y a une telle charge vulgaire alliée à une présentation de l'histoire qui flirt parfois avec l'hymne à l'ignominie qu'elle en est repoussante. Il est possible que mon avis soit quelque peu catégorique, mais c'est la 3e version d'Ayako que je connais (l'original et celle de Ryoko IKEDA disponible en français sur scan-manga car jamais traduit dans notre langue par un éditeur) et autant IKEDA en a fait quelque chose de très particulier mais fantastique, autant cette version là est probablement une erreur.
L'histoire de base est une famille puissante et socialement élevée et c'est tous les mécanismes du patriarcat, de la violence intra-familiale (hommes et femmes inclus bien que la femme soit encore plus exposée), la condition de la femme, l'enfant adultère qui est soit un problème soit un instrument, et surtout le silence de la famille élargie et du village qui y participent soit par leur silence, soit en y participant d'une façon ou d'une autre sous de fallacieux prétextes.
Horrible : un huis clos familial malsain, une omerta qui dépasse la cellule familiale et montre toute la noirceur humaine, une histoire qui s’emboite sans fausse note, des combats de femme qui essaient pourtant de s’en sortir par l’émancipation ou les suicides (manqués à chaque fois car mourir n’est pas si simple), l’injustice transgénérationnelle, rien qui ne vienne sauver une organisation familiale basée sur le pouvoir et la peur. Cela me fait écho aux huis clos des livres d’Agatha Christie qui, sous des dehors de bonnes familles respectables, sont en fait des monstres.
La fin du premier volume de Pluto s'achevait sur une rencontre attendue, celle de Gesischt et d'Astro. Ce deuxième tome démarre donc là où son prédécesseur s'était arrêté et nous livre l'échange entre les deux robots, une discussion au cours de laquelle les deux protagonistes vont évoquer bien plus que l'affaire qui les concerne de près. Si physiquement, tout les oppose, l'intelligence artificielle qui les anime a été confrontée à des événements similaires – le 39e conflit en Asie centrale – et les prédispose à ressentir des émotions et des sensations typiquement humaines dont ils ne comprennent pas encore les mécanismes ni les forces ou les faiblesses.
Cet échange à la fois troublant et passionnant semble figé dans le temps, comme un éphémère moment d'accalmie avant que le déferlement de violence ne reprenne. À ce stade de l'histoire, nous connaissons donc l'identité de cinq des sept robots les plus forts du monde – Astro, Brando, Mont Blanc, North et bien sûr Gesicht – même si deux d'entre eux ont d'ores-et-déjà été anéantis.
Dans ce deuxième tome, Naoki Urasawa s'attarde, par le biais du personnage d'Hercule - légende du ring robotique et éternel rival de Brando – sur les liens qui unissent les sept robots, sur leur rôle durant ce fameux 39e conflit en Asie qui semble avoir laissé des traces indélébiles sur leur intelligence artificielle. Les tenants et les aboutissants de cette guerre nous sont donnés au compte-goutte, mais mis en parallèle avec la société dans laquelle ils évoluent, l'histoire laisse une étrange impression, celle d'avoir une forte résonance, allégorique bien entendu, avec certains événements récents qui ont bousculé nos certitudes d'Occidentaux.
Cela n'est bien entendu que l'une des composantes de "Pluto" qui s'évertue à brouiller les cartes, à passer d'un genre à l'autre avec une aisance surprenante. Thriller psychologique lorsque Gesicht tente d'y voir plus clair en s'entretenant avec Brau 1589, pure science-fiction lorsque le manga met en scène les combats d'Hercule, la bande-dessinée semble tout autant coulée dans un écrin historique fictif mâtiné d'émotions vives à l'instar de la scène au cours de laquelle Gesicht, alors soldat durant le 39e conflit, reçoit de plein fouet la détresse d'un homme dont les bombardements ont décimé la famille.
Comme toujours chez Naoki Urasawa, chaque détail a son importance, chaque personnage, si secondaire soit-il, peut faire avancer l'intrigue, une intrigue pleine de surprises, de trouvailles autant visuelles que narratives à l'image de la dernière scène de ce deuxième tome qui introduit un nouveau personnage plein de promesses.
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