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Défi d’écriture avec le romancier François Médéline : un meurtre atroce, une enquête tumultueuse… et vous aux manettes !

Jouez avec l’auteur de « L’ange rouge » et recevez des exemplaires de son roman !

Défi d’écriture avec le romancier François Médéline : un meurtre atroce, une enquête tumultueuse… et vous aux manettes !

Rien de tel qu’un excellent polar pour jeter les bases d’un défi d’écriture comme on les aime… Ce roman noir qui vous servira de cadre et que vous pourrez peut-être recevoir en récompense de votre inspiration, c’est L’ange rouge de François Médéline, publié à La Manufacture de Livres. L’auteur du saisissant Tuer Jupiter (paru en 2018 chez le même éditeur) est revenu cet automne avec le cocktail dont il a le secret, mêlant suspense, violence et politique.

 

Voici le contexte de l’histoire :

Le commandant Alain Dubak enquête sur la mort de Thomas Abbe, jeune homme qui fréquentait les milieux anarchistes lyonnais. Après avoir découvert que ces derniers vivaient dans les catacombes de la ville, Dubak s’apprête à y faire une descente avec une équipe du RAID.  

 

Et maintenant, l’extrait signé François Médéline, auquel vous allez devoir donner une suite en 15-20 lignes (1 500 signes maximum) :

« Tout le monde fixait la carte que Frelon avait étalée au sol. Il renseignait la carte avec le viseur de son fusil. Il fallait s’imaginer des tunnels invisibles sur une carte IGN de la Croix-Rousse. Le point rouge a sautillé. Les ordres ont fusé. Ils se sont tapés sur les épaules. Frelon m’a tendu un masque à gaz. 

Un gars du RAID a soulevé une plaque métallique avec un pied-de-biche. Frelon a disparu le premier dans le puits. Je suis passé en deuxième. À la trente-et-unième marche, Frelon a secoué des tubes. Il en a brisé deux et les a lancés. Une lumière poudrée s’est répandue dans le noir. Les vingt fêlés se sont entassés derrière nous. J’étais essoufflé J’ai contrôlé la sécurité du fusil à pompe. La luminosité était bleutée. Frelon a avancé piano. On a débouché sur une galerie. Les murs étaient recouverts de tags. On a trottiné une vingtaine de mètres en file indienne. Les tags disaient : LA RUE NOUS APPARTIENT ; NI PATRON NI PARDON ; À MORT LES KEUFS ; ON NE REPASSERA PLUS JAMAIS VOS CHEMISES ; ACAB ; TRAVAIL-FAMINE-PÂTES-RIZ ; LA POLICE ASSASSINE ; TUER L’ETAT, C’EST SAUVER L’HOMME ; REVOLUTION IS COMING ; LOVE ; MAIS QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR FOUTRE LE FEU ? La majorité des A étaient cerclés. Il y avait des sigles, des graffitis incompréhensibles. Plus on avançait, plus ça sentait l’urine. J’ai manqué d’air.

Frelon a jeté trois nouveaux tubes à lumière. On devinait l’entrée de galeries. Elles partaient à gauche et à droite du tunnel principal. »

 

Maintenant, il ne vous reste qu’à partir de cette introduction pour imaginer une suite qui soit cohérente avec le texte du romancier, tout en lui apportant suspense, tension et mystère.

Les textes qui nous feront le plus trembler permettront à leurs auteurs de remporter L’Ange rouge de François Médéline. L’auteur lui-même participera d’ailleurs au choix des vainqueurs…

Vous pouvez participer jusqu'au 15 décembre. A vous de jouer !

Merci pour votre participation ! L'auteur a fait son choix, voici les gagnants :

BERNARD DOMINIQUE ; jml38 ; celine lombardo ; Isa Pouteau ; JuanGarciaMadero

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Commentaires (18)

  • Les livres de K79 le 13/12/2020 à 17h29

    Avec deux doigts pointés, il nous a dispatché chacun dans une voie. D’un geste brusque, j’ai ordonné à mes acolytes de passer devant moi. Frelon est parti de l’autre côté avec son groupe. L’obscurité semblait s’épaissir devant nos pas. Seules oscillaient, tel un stroboscope, les lumières de nos fusils, au rythme de notre évolution. Derrière mon masque, mon souffle s’accélérait. Après tout ce qui s’était passé dans cette affaire, je n’étais pas rassuré.
    Ces criminels n’étaient pas seulement dangereux. Ils nous avaient prouvé, pas plus tard qu’hier, qu’il n’y avait pas de limites à leur folie. Rien ne semblait pouvoir les arrêter. Autant dire que descendre dans leur repère, même fortement armés, me donnait des sueurs froides. Malgré l’assurance de Frelon, je ne croyais pas vraiment à cette intervention surprise.
    Alors que je me remémorais toutes ses images ignobles de la veille, l’équipe a stoppé net. Je remontais jusqu’à la tête du groupe. Je questionnais du regard Garcia, qui s’était plaqué contre le mur, l’arme contre sa poitrine. Il m’a expliqué grâce à des signes précis qu’il avait entendu un bruit dans le fond de la galerie. A travers la vitre de nos masques, nos regards se sont croisés. Comme moi, il n’en menait pas large.
    Un son s’est fait entendre, puis un autre. Le temps que l’adrénaline soit montée, un rongeur est passé entre nos jambes pour filer dans le tunnel. Le groupe a expiré d’un bloc, les battements de mon cœur se sont ralentis.
    Un murmure a repris, cette fois-ci, c’était plus comme un grognement ou une supplication. Mon corps a été pris de tremblements. Ce que l’on a découvert à cet instant, a changé à jamais le cours de mon existence…

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  • BERNARD DOMINIQUE le 11/12/2020 à 19h32

    Je les avais vus arrivés, pris comme des rats. Le piège fonctionnait. Ils s'étaient laissés bercés par la voix enfantine de la fille . Le commandant...Dubak...Laisse-moi rire ...Je sens des frissons me parcourir ....J'ai des papillons dans le ventre rien que d'imaginer le bouquet final...Je la vois bien l'épitaphe dans le journal: Les supers héros de notre pays abattus dans la fleur de l'âge par un ennemi invisible . Je sentais un rire insensé me gagner ; mon groupe collé comme des souris contre mon corps. Il me suffirait d'appuyer sur le bouton , nous mourrions avec eux , au fonds du puits . Je les avais comptés ; j'attendais le trentième et ce serait le feu d'artifice . Pas de retour en arrière possible . Nous gagnerions . Ils paieraient pour les innocents . Ils paieraient pour les incompris.

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  • Isa Pouteau le 11/12/2020 à 13h32

    jml38 a dit :
    Plonger sous terre ainsi. Pour un claustro chronique comme moi. Un masque sur le nez en plus. Quelle angoisse ! J’ai pris sur moi en parfait professionnel. J’ai essayé de ne pas penser à l’étroitesse des lieux, ni à l’odeur répugnante. Donnez-moi un huit mille dans l’Himalaya, s’il vous plaît, plutôt que ces catacombes daubées ! Malheureusement ce sont les images de ma première visite qui me sont revenues. J’avais douze ans, et un tonton avait cru bon de m’embarquer dans ses délires spéléo.
    Tiens bon, il faut que tu respires m’a soufflé Mickey 3D. Tu n’as qu’à suivre Frelon et rester vigilant, me suis-je dit. De nouveaux trucs chelous à déchiffrer sur les parois ont quelque peu fait diversion. Mon rythme cardiaque a lentement baissé et la mission a repris ses droits.
    La progression est soudain devenue plus facile. Les galeries se sont élargies comme par enchantement, et j’ai compris que nous atteignions les mystérieuses « arêtes de poisson » qui courent sous la colline et dont l’origine reste inconnue. Selon Walid Nazim, elles auraient pu contenir ni plus ni moins que le trésor des templiers, et avoir enrichi un certain Bérenger Saunière, abbé de son état. Avec un peu de bol, j’allais éviter de ramasser un mauvais coup, et trouver une pièce d’or oubliée par les pilleurs de catacombes passés longtemps avant nous.
    Tout pour ne pas penser aux tonnes de roches et de terre que j’avais au-dessus de ma tête. On se raccroche à ce qu’on peut.

    Jml38 Le Trésor des templiers ! Tu vois loin :)

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  • jml38 le 11/12/2020 à 13h01

    Plonger sous terre ainsi. Pour un claustro chronique comme moi. Un masque sur le nez en plus. Quelle angoisse ! J’ai pris sur moi en parfait professionnel. J’ai essayé de ne pas penser à l’étroitesse des lieux, ni à l’odeur répugnante. Donnez-moi un huit mille dans l’Himalaya, s’il vous plaît, plutôt que ces catacombes daubées ! Malheureusement ce sont les images de ma première visite qui me sont revenues. J’avais douze ans, et un tonton avait cru bon de m’embarquer dans ses délires spéléo.
    Tiens bon, il faut que tu respires m’a soufflé Mickey 3D. Tu n’as qu’à suivre Frelon et rester vigilant, me suis-je dit. De nouveaux trucs chelous à déchiffrer sur les parois ont quelque peu fait diversion. Mon rythme cardiaque a lentement baissé et la mission a repris ses droits.
    La progression est soudain devenue plus facile. Les galeries se sont élargies comme par enchantement, et j’ai compris que nous atteignions les mystérieuses « arêtes de poisson » qui courent sous la colline et dont l’origine reste inconnue. Selon Walid Nazim, elles auraient pu contenir ni plus ni moins que le trésor des templiers, et avoir enrichi un certain Bérenger Saunière, abbé de son état. Avec un peu de bol, j’allais éviter de ramasser un mauvais coup, et trouver une pièce d’or oubliée par les pilleurs de catacombes passés longtemps avant nous.
    Tout pour ne pas penser aux tonnes de roche et de terre qui se trouvaient au-dessus de nos têtes, et à ce qui nous attendait devant. On se raccroche à ce qu’on peut.

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  • celine lombardo le 07/12/2020 à 15h57

    D’après mon souvenir, sur la carte, il fallait prendre à gauche. Frelon a bifurqué direct, j’ai enchainé à sa suite. J’entendais les souffles des gars derrière moi. Mon esprit se mit à divaguer « qu’allait-on trouver dans ces catacombes ? » J’ai heurté violemment le dos de Frelon qui venait juste de piler. Ma gorge se serra, on y était ? ; sans un mot le RAID s’est déployé dans une sorte de grotte dont on devinait à peine la taille. Mais non, Frelon me fit des signes frénétiques « hein » « quoi » … je compris enfin qu’il fallait de nouveau vérifier la sécurité du fusil. Le bruit des 20 vérifications à côté de moi résonna comme une mise à mort. Ma salive avait gout de bile et je commençais à manquer d’air. Pas pour moi la spéléo putain ! Une ombre devant moi me fit sursauter, Frelon avait repris la marche. En file indienne, tout le groupe se remit en mouvement. Mais au bout de la grotte une détonation nous péta à la gueule, je n’y voyais rien mais le RAID lui apparemment si ! Tous les fusils furent dégainés direct, et ce fut l’enfer sur terre. Pendant 3 bonnes minutes une pluie de munitions tomba à côté du monticule derrière lequel je m’étais réfugié.
    « Cessez le feu » tonna Frelon, qui lança de nouveau un de ses tubes lumineux et dans cet éclairage bienvenu, on put distinguer les forces en présence. En face du RAID, une sorte de commando ninja nous faisait face en ricanant. Mais c’était dingue, d’où sortait ces types ?

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  • Eliane le 07/12/2020 à 10h19

    En grattant à la trappe de cet univers nous nous doutions pas de la difficulté.
    L’air est saturé d’humidité, les galeries sont étroites et basses de plafond

    Frelon nous a distribué des GO –PRO et constitué 2 groupes : un pour la galerie de droite et un pour celle de gauche. L allée centrale nous étant réservé à Frelon et moi

    Les inscriptions sur les murs sont claires c’est une anomie
    Ce groupe souterrain, ne serait il pas créateur de formes nouvelles de relations humaines, d'autonomies qui ne sont pas celles d'une référence à des normes constituées, mais ouvertes sur une créativité possible.
    Dans ses dédales le labyrinthe cache une 2éme cité.
    Une cité future où ne se croise pas les même vivants qu ‘à la surface.
    Ils semblent plus sombres, plus silencieux, plus furtifs .
    Nous voilà prêt à explorer avec cette sensation claire
    Ils ont tué Thomas. Méfions nous
    .Un loup apprivoisé n’est pas un agneau

    On marche penché tous en rythme guidé par Frelon.
    Quarteron d’Atlas minuscules condamnés à porter le poids du monde.
    Droite, gauche, droite ,gauche ; on se perd

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  • Isa Pouteau le 07/12/2020 à 09h13

    Frelon a allumé sa lampe frontale et s’est accroupi pour observer plus attentivement le sol. Un tracé tournant à gauche semblait plus emprunté que les autres. La concentration de graffitis sur cette galerie secondaire le confirmait.
    Il a donné ses ordres par signe, intimant le silence à toute l’équipe et indiquant la nouvelle direction à suivre.
    Le passage de plus en plus humide se rétrécissait nettement et des filaments non identifiés nous frôlaient la tête. J’avançais en apnée.
    Des filets d’eau suintaient des murs et coulaient jusqu’entre nos pieds. Même nos rangers, pourtant bien étanches, n’arrivaient pas à nous isoler de l’humidité ambiante.
    Après dix minutes d’une progression hasardeuse, Frelon qui avançait en palpant les parois ruisselantes, a détecté le chambranle de ce qui devait être une ancienne porte. Il nous a désigné son contour avec les bras et, nous faisant signe d’attendre, il a franchi en tête le seuil de pierre.
    A peine la porte enjambée, il a disparu avant qu’aucun de nous n’ait eu le temps de réagir, dégringolant dans une trappe béante rendue invisible par la pénombre.
    Dans un grand bruit d’effondrement de pierres, on a entendu un long cri qui a progressivement disparu dans les profondeurs.
    L’équipe est restée pétrifiée par la soudaineté de sa chute et j’ai fait face aux vingt hommes du RAID masqués.
    -« Deux gars avec moi et une corde. On descend ! »
    La situation ne tolérait pas d’hésitation et j’avais repris les choses en main.

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  • danielle Cubertafon le 05/12/2020 à 23h29

    Un bon polar a decouvrir passionnant vibrant tout à fait d accord genial

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  • JuanGarciaMadero le 05/12/2020 à 14h18

    En quelques gestes de la main d’une précision professionnelle, Frelon a divisé le groupe en trois équipes. Deux groupes de sept se sont engagés dans la galerie de droite et dans le tunnel principal. Frelon m’a fait signe de le suivre, et nous avons pris à gauche. Quatre autres gars nous suivaient toujours.

    Incapable de voir mes pieds, je suivais aveuglément Frelon. La galerie se mit soudainement à descendre. Nous ne devions pas être loin de la montée de la Grande-Côte. Mais dans cet enfer souterrain il n’y avait pas de traboules à admirer. Juste la peur qui commençait à monter.
    Je me suis demandé ce que je faisais là. Probabilité de découvrir un indice quelconque dans ce trou glauque ? Nulle. Plus on avançait et plus je me disais que ça sentait le piège à plein nez. Les anars nous laissant entrer dans leur repère secret sans réagir, ça n’avait pas de sens. Ce terrier puant plein de tags n’était rien d’autre qu’un endroit où ils devaient se retrouver pour des fêtes improvisées, avec drogues, alcools et concours d’insultes contre la police au programme. Thomas Abbe avait certainement participé à ce type de joyeusetés, mais je le voyais mal vivre ici. L’informateur m’avait berné. Et plus j’y pensais, plus je me disais qu’il l’avait fait sciemment. Décidemment, je n’ai vraiment rien à faire ici.

    Au moment où je me suis décidé à poser une main moite de sueur sur l’épaule de Frelon pour lui signifier qu’on perdait notre temps, j’ai senti son corps tout entier se tendre. Une brutale contraction. Le fusil qui se lève. Le point rouge du viseur qui s’arrête sur une silhouette. A une trentaine de mètres en contrebas.

    Malheureusement, perdu dans mes pensées et gêné par le masque à gaz, je n’ai pas vu que le sol en pente s’était changé en un escalier aux marches irrégulières. J’ai failli m’étaler sur Frelon. Heureusement que les membres du RAID sont des pros. Le mec derrière moi m’a rattrapé in extremis. Ma chute et mon sauvetage n’ont duré qu’une fraction de seconde, mais ont fait un boucan terrible. Sans compter que je n’ai pas pu m’empêcher de laisser échappé un juron. Quand je parviens à lever à nouveau les yeux pour voir où est passé l’homme en bas des marches, celui-ci a déguerpi. Frelon n’a pas eu le temps de tirer. Il reste tout de même quelque chose. Une forme recroquevillée. Une femme, sans aucun doute. Et une femme morte, à coup sûr. Il y a tellement de sang autour d’elle que même le masque à gaz laisse passer l’odeur métallique de l’hémoglobine.

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  • Mimi9 le 05/12/2020 à 11h19

    Frelon me regarda. J’hésitais. Je n’avais pas envie de séparer les hommes en deux groupes, nous serions trop vulnérables. Tant pis, coup de poker, ça passera ou ça cassera.
    Je leur fis signe de ne pas bouger et je m’avançais seul sur la gauche. Au bout de dix minutes, j’étais de retour et je leur fis signe de prendre à droite. Quand l’odeur d’urine se fit plus présente encore, je relâchais la pression, j’avais fait le bon choix. De l’autre côté, il n’y avait que l’odeur de terre et de renfermé.
    Frelon lança encore deux tubes et une inscription apparue sur le mur, « Suivez-moi ». Pourquoi je sus, immédiatement, que ces mots nous étaient adressés ? Je fis signe à Frelon d’avancer et quand nous arrivâmes à une autre intersection, un autre message nous indiqua le chemin. Nous avions une piste, j’en étais sûr. Quelqu’un voulait nous aider.
    Nous avancions péniblement, l’odeur de l’air était de plus en plus acre et j’avais un peu la nausée. Frelon était toujours en tête et il butta sur un obstacle. Il dirigea la lampe torche vers ses pieds. Il nous fit signe de rester là ou nous étions. A ses pieds gisaient un cadavre, une femme, jeune, elle avait une large plaie à la gorge et comme pour Thomas un papier sur le ventre, où était écris « numéro 2 ». Bien sûr pour Thomas, c’était « numéro 1 » que nous avions trouvé. Nous avions à faire au même tueur. Par sécurité, Frelon lança deux tubes supplémentaires qui éclairèrent une inscription sur le mur « C’est ici ».
    Qui nous avait fait suivre ce chemin ? Le criminel ? Ou quelqu'un qui voulait nous aider et nous avait fait découvrir le cadavre ?
    Ce qui m’inquiétait le plus c’est que la série des numéros présageait que ce n’était pas fini et que bientôt nous allions trouver un numéro 3, puis 4, puis…

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  • Souris78 le 05/12/2020 à 06h57

    Mon enfance ds les années 80 me rappelle le dessin animé de Pac Man, ns n'avions pas encore de console de jeux à ce moment-là !! Sympa en tous cas ces échanges liés à la lecture/l'écriture, sur ce site ;) I like it !!

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  • Kryan le 04/12/2020 à 12h33

    Souris78 a dit :
    Ah PacMan et les 80'S ;) !! Trop fort Pac-Raid ;)


    Merci beaucoup. Oui les années 80 ça me parle. Par contre je n'ai jamais joué pacman mais j'ai bien rigolé quand même en faisant ce défi. Bon weekend à vous

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  • Souris78 le 04/12/2020 à 07h19

    Ah PacMan et les 80'S ;) !! Trop fort Pac-Raid ;)

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  • Kryan le 03/12/2020 à 08h42

    Kryan a dit :
    Les caméras et les pièges s‘étaient activés dès que les flics étaient entrés dans les tunnels.
    La progression et le futur carnage étaient diffusés en direct sur le dark web.
    C’est Niko qui était de garde et il jubilait !
    Encore mieux que PAC-MAN son jeu vidéo fétiche.
    PAC-RAID !
    Il y allait avoir du sport !
    Merci pour ce défi! Trop sympa!

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  • Kryan le 03/12/2020 à 08h35

    Les caméras et les pièges s‘étaient activés dès que les flics étaient entrés dans les tunnels.
    La progression et le futur carnage étaient diffusés en direct sur le dark web.
    C’est Niko qui était de garde et il jubilait !
    Encore mieux que PAC-MAN son jeu vidéo fétiche.
    PAC-RAID !
    Il y allait avoir du sport !

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  • Angel Dealay le 02/12/2020 à 20h38

    L’incertitude me gagnait, la tension était plus que jamais palpable. Cette scission signifiait que nous devions nous séparer ; réduisant nos effectifs de moitié face à une menace dont nous ignorerons l’ampleur ou les moyens de défense. Après quelques secondes d’hésitation dans le silence, Frelon leva le bras et fit des signes rapides et secs avec sa main, incompréhensibles pour non-initiés. Après avoir donné ses instructions codées en gestuelles, nous pénétrâmes dans la galerie de gauche suivis de quelques hommes ; tandis que les autres empruntaient le seconde. Parfois, les routes se croisent brièvement pour mieux s’éloigner à tout jamais ; un rien peut faire basculer d’un extrême à l’autre.
    Nous avançons prudemment, oppressés par les parois ruisselantes d’humidité et de crasse. Les mêmes mots ornaient les murs en noir ou rouge écarlate. En laissant mon regard s’attarder dessus, je pouvais presque entendre des voix les scander avec hargne et détermination. Mes yeux passaient des murs aux armes lourdes que portait mon collègue juste devant moi. De simples mots contre des armes d’assaut.
    Et puis, d’un coup, le silence se brisa ; sembla éclater sous le son d’une déflagration. Le tonnerre sembla venir des entrailles de la terre, couvrant des voix lointaines mais bien réelles. Les cris insurgés n’étaient pas qu’un souvenir de mon inconscient et venait d’acquérir un aspect substantiel qui secoua mon corps d’un spasme irrépressible.
    J’eu à peine le temps d’entendre le hoquet étouffé de Frelon que tout prit du sens. Les catacombes. Un cimetière sous-terrain. Les graffitis. Les voix. Tout prit du sens au moment où je compris que quelque chose allait se perdre. Nous venions de creuser notre tombe, et ce sont eux qui allaient nous y pousser.

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  • Véronique SB le 02/12/2020 à 14h47

    Frelon est un connard. Sans foi ni loi, sans famille ni famille. Si atteindre les Enfers en sentant l'urine est son objectif, le mien est de me sortir de là et de retrouver le parfum de Claire. Si je pars à gauche et ne trouve rien, je quitte la Police. Si je choisis la galerie de droite et m'en sors, je m'installe avec elle et continue de défendre la veuve et l'orphelin.
    Les anars, je les connais... Des mecs aux cheveux longs et à la vue basse. S'ils nous ont conduits dans ce piège à rats, c'est pas gratos. Ils veulent notre peau comme ils ont eu celle d'Abbe.
    Ce Thomas a traîné ici des années. La vie dans les catacombes, mieux qu'en familles d'accueil qu'il répétait. On trouve toujours à manger, on arrive toujours à se débrouiller. La solidarité chez les anars, on connait.
    Me voilà seul, la meute a choisi son camp... Les uns, derrière Frelon à droite; les autres à gauche, seuls au monde dans ce tunnel immonde. J'avance pas, je ne peux pas. Derrière mon masque, je respire pas, plus. Est-ce moi ou lui, un des deux a choisi de finir ici. En finir avec ces "A mort les keufs", "La police assassine"... J'avance plus, je ne peux plus. Si seulement, ils savaient...

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  • Souris78 le 02/12/2020 à 07h53

    J'ai suivi Frelon tant bien que mal . L'air était de plus en plus vicié.
    Trois galeries, que faire ? Frelon n'a pas perdu une minute !
    Il a réparti l'équipe du RAID en trois groupes, un dans la galerie de gauche, un à droite et nous dans le tunnel au milieu .
    La panique commençait à me gagner . Surtout ne pas faire de crise, respire, respire, me dis-je . Ca va aller .
    Comment Thomas a-t-il pu se faire tuer dans cet endroit glauque et puant . Un sentiment d'écoeurement vint me chatouiller l'estomac . Oh non, comment rester crédible si je m'arrête, se retenir ... 1...2...3... Je repartis, l'arme au poing, collant aux basques du chef !
    Un bruit sourd détonna dans la galerie . Frelon arma le fusil et fit mine aux gars d'avancer illico presto. "Go, go, go" sépoumona-t-il .
    Nous débouchâmes dans un cul-de-sac et soudain... Une bande armée masquée vint nous assaillir dans le dos .
    Je sentais le rance, de grosses gouttes perlaient sur mon front, mes mains étaient moites ...
    Ne pas paniquer, rester calme ... éviter l'affrontement final n'était pas possible .
    Suivre Frelon, voilà notre meilleure option , me dis-je .
    Et là, d'un seul coup, le trou noir ...béant, l'abîme, le néant vint me cueillir .

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