80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"On a toujours besoin d'un plus petit que soi", dit la fable de La Fontaine. Mais que se passe-t-il lorsque ce plus petit grandit ? Dans ce premier chapitre de sa saga théâtrale d'anticipation des Chroniques du Grand Mouvement, Marine Auriol met en scène Zig, un enfant orphelin, membre des cadrieux, et More, un jeune soldat travaillant pour le Pouvoir, les deux camps issus du Grand Mouvement. Le premier traîne dans les champs de mines, le second préfère dessiner des bâtons sur son carnet - ces petits bâtons tout droits qui représentent tous ces corps allongés...
A force de battre la campagne, Zig finit par se planter sur une mine qui, au moindre mouvement, menace d'exploser. Il est aussi dans la ligne de mire de More, bien décidé à ajouter un nouveau bâton à son carnet. Dans ce théâtre de l'attente, des liens se nouent au fil des jours, puis des années, entre le petit et le grand. Mais la guerre n'est pas toujours là où on l'attend et se loge parfois si profondément dans le coeur des hommes qu'il leur est alors difficile de rendre les armes.
Une pièce intimiste pour un duo d'acteurs (et quatre rôles plus secondaires), où les notions d'humanité et d'identité sont soumises à l'épreuve du feu et où l'inanité des conflits menés au nom d'un idéal oublié est flagrante.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année