Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
En quête de la matérialité élémentaire du texte, de ses composantes, s'organise la notion du sentir qui constitue le point d'ancrage de ce livre. L'auteur présente une réflexion sur l'aspect phénoménologique de l'acte créateur. Comment poser la question du discours critique devant le problème virtuel ? Comment mener la problématique du texte du côté de la réalité ontologique et esthétique de l'effet, ou bien de ce côté emphatique, physique et psychique à la fois, d'une philosophie théâtrale ? Est-ce devant le même procédé de prise de conscience que les citations parallèles de deux poètes s'inclinent ? La façon de donner forme, chair, à l'élémentaire, à toute dispersion de matière, y est envisagée ; le fait d'examiner aussi avec soin l'implication de l'espace, de sa charge d'énergie, de sa dimension dialectique dans les limites du texte, en figure l'objectif. Ce livre se situe sur le chemin qui va de l'extériorité de la parole poétique, de son expérience de finitude, à l'intériorité de ses voix inaudibles, toutefois, pressenties : seuil d'ouverture de notre logos de personne, de notre expression d'être.
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