Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Cela faisait un certain temps que j’avais Yoga dans ma PAL mais les thèmes mis en avant – yoga, forcément, et maladie mentale – ne me donnaient pas vraiment envie de le lire. C’est la lecture de V13 qui m’a décidée à ouvrir le livre… et j’ai bien fait !
Il faut dire que j’aime beaucoup Emmanuel Carrère (ah, D’autres vies que la mienne!), et qu’il peut me parler d’un peu tout ce qu’il veut, ça m’intéresse. Il a même réussi à me faire lire (et aimer) ses chroniques sur le procès sur les attentats de 2015. Il n’est jamais aussi bon que quand il s’ouvre aux autres et pourtant je lis toujours avec plaisir ce qu’il peut raconter sur lui (surtout quand il n’y mêle pas d’autres personnes) même si parfois j’ai un petit sourire ironique (quoi, Emmanuel, tu as un passé d’éjaculateur précoce ?! « Mes amours, je regrette de le dire, ne m’ont jamais conduit bien loin de ma propre classe sociale » … ben oui, vu comment tu taclais ton ex qui faisait partie de cette France qui prend le RER avec un Navigo!)
Et pourtant, il sait me surprendre: je pensais lire un livre sur le yoga, il m’emmène finalement chez Hélène, la compagne de Bernard Maris – comme un prélude à V13 – puis après un détour psychiatrique, sur l’île de Léros en compagnie de jeunes migrants, avant d’évoquer le décès de Paul Otchakovsky-Laurens (P.O.L), son éditeur.
Il y a des choses tristes, douloureuses, terribles dans ce récit cependant Emmanuel Carrère arrive à mettre de la lumière, de l’espoir, de la chaleur, dans ce qui se rompt, se brise. Encore un très beau texte, qui a su me surprendre.
On ouvre rarement un livre de Mr Carrère en sachant où il va nous mener mais on sait déjà qu'il nous conduira en toute franchise (ou pas) mais sans censure . Yoga aurait pu être un manuel concernant la méditation il l'est et il ne l'est pas. Il l'est parce qu'on peut y trouver une définition qui vous convient - j'en ai trouvé moi-même une - il ne l'est pas parce que la méditation peut être autre chose que ce qu'on - qu'il - en attend. Et puis il ne l'est pas car il est plus que ça, puisqu'il nous emmène avec lui dans sa vie telle qu'elle a été durant ces dernières années et ça vaut le coup.
Pour ce livre, c’est difficile de donner un avis. J’ai plutôt bien aimé le livre et apprécié de connaître un peu plus l’auteur (car l’ouvrage est très personnel et intime) avec ses angoisses, et parfois son mal être, sa quête d’une vie harmonieuse, vraie et libératrice de sa mélancolie. De ce point de vue là, c’est un ouvrage intéressant pour qui veut le connaître. Mais j’ai trouvé aussi un auteur plutôt narcissique, auto-centré. Et je ne suis pas sûre que ça puisse collaborer avec une exigence littéraire, c’est un livre tristement réaliste, qui ne demeure que dans une angoisse existentielle et qui ne s’élève pas vers une destination esthétique ou bien spirituelle.
Lecture dérangeante, j'ai l'impression d'être une voyeuse.
J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre, tant de souffrance, tant de mal être, de malheur névrotique.
Ce roman met des mots sur les maux de l'auteur et j'espère qu'écrire lui aura fait du bien.
Après La moustache du même Emmanuel Carrère, je m'étais jurée de ne plus rien lire de cet auteur, tellement j'avais été mal à l'aise tout au long de ma lecture... Pourtant, une amie m'a prêté Yoga, car c'est une de nos passions communes. J'ai donc lu le livre qui m'a laissé un sentiment mitigé, un peu comme son avis sur les stages de méditation: est-il pour, est-il contre? Mystère... A la fois, le lecteur sent que l'auteur connait son sujet: il a pratiqué depuis de nombreuses années yoga, taï chi, méditation, et il sait de quoi il parle. En revanche, il nous parle beaucoup de son ego qu'il essaye de maitriser... mais il n'y parvient pas, cet auteur a vraiment un ego qui prend toute la place et cela m'a éloignée du propos même si j'ai appécié quelques réflexions.
A réserver aux fans de l'auteur (je sais qu'il y en a!) ou aux curieux.
Un auteur qui parle de sa bipolarité et du traitement de choc qu'il a subi, cela pourrait atterrir sur un pensum introspectif ennuyeux. Son approche de thérapie par la méditation pourrait également nous promettre une leçon de vie new-age accablante. Sauf que le boss de l'introspection est à la manoeuvre. De digressions en échappées, Carrère nous entraîne sans beaucoup de filtres dans les montagnes russes de l'instabilité. Et même si cette sortie en enfer ne provoque pas autant de sensations que d'autres romans de l'auteur, elle reste passionnante et étonnante de sincérité. La capacité d'ironie et de lucidité face à son comportement font une nouvelle fois de Carrère un auteur à part mais indispensable.
(Lecteurs en attente d'une méthode inédite de yoga s'abstenir sous peine de profonde déception)
3,5 j'aime les demi qui changent tout Lolll
MERCI à ceux qui m'ont incitée à poursuivre ma lecture de YOGA d'Emmanuel Carrère
la première moitié du livre sur la méditation en général et le yoga en particulier, des heures assis sur un zafu dans un "enclos" en Bretagne m'ont ennuyée et déçue ...
Passez ce cap chers amis lecteurs! "C'est le portrait d'un homme à terre (...) il donne ses lettres de noblesse à la dépression " disait @oliviadelamberterie au micro du MELP en septembre toujours de bon conseil
"c'est le propre de la dépression: on ne peut croire qu'un jour on ira mieux. Les amis bien attentionnés qui vous disent "tu t'en sortiras" (...) : c'est tellement à côté de plaque de dire ça... ils ne savent évidemment pas de quoi ils parlent." p191 "... quand on y est, on pense qu'on n'en sortira pas, qu'on n'en sortira pas vivant, qu'on n'en sortira que par le suicide."
l'auteur tente de survivre... interminables heures, semaines et années de profonde détresse, et l'autobiographie devient passionnante et lui l'ami que l'on aimerait, que l'on aimerait avoir... sa dépression comme une seconde peau, la réussite parfois à en sauver la meilleure part, ou pas... nous en sommes témoins, compatissants. Il nous fait rire, nous étonne parfois p211 la réponse de son génial psychiatre "Vous avez raison. Le suicide n'a pas très bonne presse mais qq fois c'est la bonne solution."
C'est un livre très fort., moi j'y ai trouvé une incroyable résonance de ce que je vis en ce moment, ou depuis plus longtemps finalement.
"Je continue à ne pas mourir" p233
texte très personnel mais qui a sans doute touché un grand nombre car si la maladie psychiatrique appelée bipolarité touche 2% de la pop. , qui n'a pas connu une période mélancolique ou côtoyé des proches accablés par la dépression voire même séjourné à Ste Anne ? -qui n'est pas qu'une expression-
"Je ne donnais plus de nouvelles et je n'en attendais plus" p340 Et pour finir cette chronique sur une note moins tragique "j'allais mal, mais mieux"
on se retrouve pour d'autres livres en photo sur Insta EMMANUELLEM06
Autant j ai aimer son livre sur le royaume celui la ne ma pas emballer ,les sujets sont tres intéressants mais moins captivant que je croyais un peu déçue mais a lire
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