"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Garde-Hiver est une terre de merveilles : une république démocratique dont le ciel est parcouru de dirigeables, où les citoyens communiquent avec des créatures marines intelligentes et adoptent des renards télépathes comme animaux de compagnie. Cependant, lorsque les émissaires dépêchés là-bas par Bitterblue, la jeune reine de Monsea, se volatilisent ainsi que leur bateau dans des circonstances suspectes, celle-ci décide de se rendre sur place afin d'enquêter. Mais très vite, elle-même est portée disparue en mer...
Un roman d'action fascinant doté d'une intrigue irrésistible. The Horn Book Magazine.
Kristin Cashore excelle dans l'élaboration de personnages complexes ainsi que dans l'exploration des effets que provoquent des parents toxiques sur leurs enfants. Kirkus Reviews.
Dans l'univers de Graceling : Graceling Bitterblue Fire Winterkeep
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Thibaud Elirof.
Retourner dans un univers que l’on a découvert une bonne dizaine d’années auparavant, ça passe ou ça casse. Je n’étais pas sereine en commençant ce tome 4 car bien que la trilogie originale fasse partie des romans qui n’ont pas quitté ma bibliothèque, leur réédition en mode romantasy m’a fait douter. Au vu de l'excellent moment de lecture, j’aurai dû plus me faire confiance. Dans Winterkeep, on retrouve Bitterblue, la reine d’un royaume en voie de développement et dont les richesses sont sous-estimées, enfin pas pour tout le monde. Lors d’un trajet en bateau vers un pays très “évolué”, elle tombe à l’eau et est considérée morte. Son escorte doit gérer au mieux son deuil, une enquête et la mission diplomatique. En parallèle, on découvre la ville de Winterkeep, enfin Garde-Hiver, via le regard de Lovisa, une ado dont les parents sont au coeur du pouvoir. La galerie de personnages est vraiment intéressante, l’univers est bien construit et la lecture est fluide. C’est un excellent divertissement, avec un rythme qui permet de ne pas voir passer les plus de 700 pages. C’est une histoire accessible où les habitués du genre vont voire les ficelles narratives mais où la cohérence du monde et les personnages permettent quand même d’y trouver son compte. J’ai vraiment apprécié d’avoir un récit où les relations prennent en compte le consentement et où la présence de contraceptif permettent aux femmes une liberté qu’on n’a peu en fantasy. Ce roman a beau être plus un divertissement qu’un texte qui pousse à la réflexion, les intrigues politiques et les convictions personnelles permettent malgré tout de lancer des pistes de réflexion. On a un peuple avancé au niveau technologique qui vend ses inventions polluantes mais ne les utilise pas et à l’inverse utilise sans partager celles respectueuses de l’environnement. Ce même peuple est riche mais pauvre en matière première et à l’opposé se trouve un peuple en construction qui est sûrement moins pauvre qu’annoncé. Les aspects écologiques ne se limitent pas à l'environnement, la place des animaux n’est pas en reste… Du point de vue du choix de traduction, il y a un détail qui m’irrite : pourquoi garder le titre anglais tout en traduisant ce même titre dans le corps du texte. Il faut choisir soit le titre et la ville dans le texte est Winterkeep, soit les deux sont Garde-Hiver. Je suis très contente d’avoir tenté ce tome 4 et j’ai hâte d’avoir le tome 5.
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