Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
Une très belle lecture, tendre qui m'a beaucoup plu en ce début d'année !
J'avais envie de découvrir un livre de Noël, sans tomber dans le cliché complet et je n'ai pas été déçue !
L'histoire est très touchante, entre les début d'une histoire d'amour si tendre entre le pardon et l'innocence, et l'intrigue autour de l'entreprise familiale.
C'est vraiment ce qui m'a plu: le mélange entre l'ambiance de Noel, les traditions familiales, l'amour d'une famille pour leur parc à sapin et l'histoire d'amour toute douce. L'amour dans ce livre est compliqué, mais ne rentre pas dans le pathos, ou le mélodrame, c'est dur mais mignon et traité avec une sorte d'innocence et de tendresse qui m'ont beaucoup plu.
Une très belle histoire, somme toute, que je recommande pendant les fêtes, pour croire au pardon et à l'odeur des sapins !
Chronique : https://leschroniquesdenounett.blogspot.com/2020/01/chronique-litteraire-what-light-de-jay.html
Tout d'abord, je remercie les éditions France Loisirs pour ce SP surprise ! cela permet de découvrir des lectures sur lesquelles je ne me serai pas forcément attardée :)
Ce livre est clairement un Young Adult par excellence. L’histoire se passe durant la période des fêtes de Noël.
Les personnages sont adolescents avec le comportement et la personnalité qui vont avec.
C’est d’ailleurs ce qui m’a un peu déçue car clairement j’ai compris que je n’étais pas la cible pour cette lecture. En effet, même si j’ai trouvé l’histoire mignonne, cela fut quelque peu laborieux à la lecture. Cette lecture a un peu traîné d’ailleurs, malgré ses moins de 300 pages, j’ai dû l’entrecouper par d’autres lectures pour éviter l’abandon.
Ce fut le premier livre de cet auteur pour moi. je le connais par ailleurs son autre livre "13 raisons" qui a été adapté en série sur Netflix.
Les personnages ont environ 16 - 17 ans et c’est vrai qu’ils ont des attentes, des jugements et des réflexions de leur âge voire même un peu immature parfois. J’ai malheureusement levé plusieurs fois les yeux au ciel mais je me répète, je ne suis clairement pas la cible de ce type de lecture.
Quant à l’histoire en elle-même, je l’ai trouvé assez lisse et fade. C’est l’histoire d’une fille qui va en Californie un mois par an, car ses parents sont propriétaires d’un parc à sapins qu’ils vendent du coup pendant la période de Noël, et qui tombe amoureuse du gars au passé mystérieux.
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Jingle bells, jingle bells, jingle all the way... Last Christmas, I gave you my heart/But the very next day, you gave it away/This year, to save me from tears, I'll give it to someone special... Quoi ? Ce ne sont pas des mélodies à fredonner à cette période de l'année ? Ce sont pourtant des tubes de l'été, non ? Il me semblerait que je me sois emmêlée les pinceaux car j'ai lu un roman de Noël sous un cagnard de mois de juillet. Et je n'ai pas eu la ponctualité du papa Noël pour poster ma chronique visiblement... Je suis tout bonnement incorrigible. Bref, je me suis plongée dans une histoire qui donne juste envie de décorer son sapin, de boire des chocolats chauds (avec un sucre d'orge pour faire office de touillette s'il vous plaît) et de prendre une photo aux côtés de Santa Claus, alors que, pendant ce temps, j'étais en train de bronzer sur ma chaise longue et de littéralement me liquéfier comme Olaf au soleil. Si, si. Et en plus, ce roman est écrit de façon à ce que vous lisiez un chapitre par jour avant le jour fatidique du 25, comme vous ouvririez les cases d'un calendrier de l'Avent. Or, j'ai mangé tous les chocolats d'un coup. Que voulez-vous, on ne me changera pas à ce stade... Mais je vous rassure, je n'en ai pas fait d'indigestion. Avec cette chaleur qui plus est (merci les 40° ambiants), ça aurait été un véritable enfer... Mais au contraire, je me suis régalée. Un vrai petit délice.
Déjà, il faut savoir une chose : ce genre d'histoires avec moi, ça passe ou ça casse. Autant je trouve que la période des fêtes de Noël est celle qui regorge le plus de magie sur l'ensemble de l'année, autant la mièvrerie des téléfilms que l'on passe à la télévision à ce moment-là m'agace prodigieusement. A dire vrai, ce n'est pas tant tout cet étalage de bons sentiments qui m'ennuie mais plutôt le manque criant d'originalité de ce type de programmes. Je suis bien consciente que ce n'est pas de l'inventivité qu'on leur demande mais un dégoulinement d'amour à vous en faire fondre votre cœur comme du beurre, il n'empêche qu'à chaque fois ça me fait lever les yeux au ciel. Or, je peux vous assurer qu'au niveau créativité, imaginatif, What Light ne nous déçoit pas : l'auteur décide de nous embarquer dans le quotidien d'une famille qui fait pousser des sapins une bonne partie de l'année dans leur ferme se situant dans la région montagnarde qu'est l'Oregon et qui les vendent lors de la période d'avant-fêtes sous le soleil de la Californie. Ce pitch m'a instantanément séduite et j'ai eu très vite l'impression de prendre part moi aussi à cette entreprise familiale qui prend très à cœur le bien-être de leurs sapins et le bonheur de leurs acheteurs.
Et s'il y en a bien une qui prend le commerce des sapins très au sérieux, c'est Sierra. J'ai beaucoup apprécié cette héroïne qui ne se lasse jamais de son Noël sans neige en Californie car elle sait qu'elle va rendre heureux tout plein de foyers avec ses conifères qu'elle fait pousser avec amour, comme si chaque sapin de la plantation était unique. C'est ce que j'aime le plus chez elle : son immense générosité, son besoin de faire plaisir et sa capacité à rassembler les gens. Sierra, c'est tout simplement la magie de Noël incarnée : elle a un grand cœur, elle est tolérante, extrêmement compréhensive et elle ne se permettrait jamais de juger quelqu'un avant d'avoir écouté ce que cette personne a à dire. Elle est toujours là pour aider les autres, elle est courageuse et elle possède un humour imparable. Vous voyez le topo-: Sierra, c'est la fille de vos rêves. Bon, elle a bien quelques défauts qui vous font lever les yeux au ciel et vous donnent une sérieuse envie de facepalm : elle est très (trop ?) curieuse (mais c'est pour la bonne cause), elle se mêle carrément de ce qui ne la regarde pas (idem) et elle peut être aussi parfois un peu hautaine et rabat-joie, ce qui contraste singulièrement avec la description que je viens de vous faire d'elle à l'instant. Cependant, on ne peut rien lui refuser, elle sait conquérir les cœurs, assurément.
Et ce n'est pas Caleb qui pourra vous dire le contraire ! Pour sa part, ce garçon est lui aussi irrésistible. La jolie paire qu'on a là ! Ce jeune homme a immédiatement rejoint mon harem, alors déjà bien fourni, de book boyfriends et y a même fait une entrée fracassante, bravo mon grand ! En même temps, comment ne pas craquer face à ce garçon si gentil, attentionné, qui fait toujours passer les sentiments et le bien être des autres avant les siens et au sourire véritablement magnétique et aveuglant ? Difficile de ne pas succomber dans de telles conditions. Plus sérieusement, on a juste envie de le délester du fardeau si pesant qu'il porte depuis beaucoup trop longtemps à mon goût sur ses épaules et de le serrer dans nos bras jusqu'à l'en étouffer comme pour lui faire passer corporellement le message "Ça va aller".
En effet, si What Light est beaucoup moins sombre que le premier roman de Jay Asher qu'on ne présente même plus, Treize Raisons - d'ailleurs le titre de What Light est plus qu'équivoque - cela ne signifie pas que What Light manque de profondeur, bien au contraire. L'auteur y aborde le thème des rumeurs colportées qui peuvent détruire une réputation et, dans le même coup, une vie entière, avec toujours autant de justesse. Dans le cas de Caleb, on comprend qu'une erreur qu'on a faite et que l'on assume, qu'on essaye à tout prix, de toute notre volonté, de dépasser, peut continuer malgré tout à nous coller à la peau et à nous définir auprès des gens, qui se permettent alors de façon éhontée de nous juger et de nous exclure. Je ne retire en rien à l'erreur de Caleb sa gravité mais ce dernier a su se rendre compte immédiatement qu'il pouvait aller trop loin s'il continuait sur cette voie. Il a embrassé sa culpabilité et en porte le lourd poids depuis déjà bien trop longtemps à mes yeux (je me répète mais je tenais à le souligner), il a reconnu la faiblesse émotionnelle dont il a fait preuve à ce moment précis de sa toute jeune vie encore et maintenant, il faut tout pour prendre soin de son entourage et pour changer la face de ce monde bien trop cruel à sa façon. Enfin, le seul pardon qui importe vraiment lui a été accordé. Au lieu de lui jeter la première pierre, essayez de votre mieux de le comprendre et de l'aimer. Je pense que Caleb a beaucoup de choses à nous apprendre, à commencer par s'écouter les uns les autres et ne pas se juger sans connaître autrui. Sierra va lui apporter l'oreille attentive et le soutien physique et moral, démonstratif, pour qu'il puisse enfin se dire pardon à lui-même et reconnaître ses qualités. A son contact, Sierra va aussi s'avouer que, oui, ses actes aussi importent et qu'elle est capable de faire de grandes choses à son échelle. De voir ces deux personnages reprendre confiance en eux et se rendre compte que oui, leur vie vaut quelque chose, m'a profondément émue.
Pour conclure, si vous n'aimez pas la mièvrerie assommante des traditionnels téléfilms de Noël ou les histoires lisses où tout va bien dans le meilleur des mondes sans nous parler un seul instant de la noirceur de certains moments de notre vie, sans pointer du doigt ce qui ne va pas, je peux vous assurer que les sapins de Sierra et donc que ce livre ne sont pas faits de ce bois-là. What a light !, certes, mais cette lumière éclatante et inspirante est teintée d'obscurité et sait se montrer franche et faire justement la lumière sur ce qu'on ne voudrait pas regarder en face. Voici un roman qui se déguste à toute saison, qui nous redonne un véritable élan de courage et qui nous en apprend beaucoup sur nous-même et sur les autres, sur notre importance en ce bas-monde. A chaque recoin sombre de notre vie se cache une lumière qu'il faut laisser briller. Nous sommes tous constitués de magie, de poussière d'étoile et nous sommes tous capable d'en produire. Merci à Jay Asher de me l'avoir rappelé et de m'avoir permis de m'émerveiller, encore et toujours !
Pour ma 1ère avec Jay Asher, je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Une plume fluide et entraînante, juste et précise dans ses descriptions. Ce livre à été pour moi une sacré bouffé d'air frais dans ce monde de dingue. On y traite la méfiance des gens, le jugement basé sur les rumeurs mais aussi sur le don de soi, le pardon et la confiance en soi ainsi qu'en les personnes à qui l'on tient. Un vrai coup de coeur ♥
C’est la première fois que je m’essaye à un roman signé Jay Asher et je ne suis pas mécontente d’avoir commencé avec une histoire aussi calme que What light. L’auteur est surtout connu pour son titre 13 raisons, qui a été récemment adapté en série télévisée et qui traite de sujets autrement plus graves. Ici, pas de suicide ni d’idées noires, on plonge en plein cœur de la magie de Noël.
Les fêtes approchent et comme chaque année en cette période, Sierra quitte son Oregon natal pour rejoindre la Californie. Ses parents y tiennent une ferme à sapins qu’ils vendent à l’occasion des fêtes de Noël. Sierra est habituée à ce changement qui fait office de tradition dans sa famille. Durant un mois, elle délaisse donc ses amies pour retrouver le parc, les sapins, la caravane et sa meilleure amie de l’hiver, Heather. Pourtant, cette année a comme un goût de dernière fois. Les affaires sont difficiles pour les parents de Sierra et il se pourrait que le parc à sapins ferme définitivement ses portes après cette saison. Et comble de malchance (ou de chance ?), Sierra fait la connaissance de Caleb à qui elle s’attache rapidement, malgré les recommandations d’Heather. Car Caleb est poursuivi par une rumeur qui lui colle aux basques depuis plusieurs années. Sierra doit-elle écouter son cœur et se laisser aller dans cette histoire d’amour aussi douce qu’éphémère ? Ou doit-elle plutôt garder ses distances et prendre en compte la réputation épouvantable de ce garçon à la fossette craquante ?
Comme beaucoup de personnes, Noël est une période où je retrouve un peu de mon âme d’enfant. L’odeur de la fausse neige dans le sapin, les lumignons et les guirlandes… ce livre tombait à pic, car il sent bon l’hiver et tout ce qui l’accompagne. Bon, la seule petite chose, c’est que je suis contre l’exploitation des sapins (que je trouve bien cruelle), du coup, je n’ai pas été sensible à la ferme à sapins de Sierra. Mais pour le reste, tout y est. L’ambiance est là pour nous donner envie d’être au 24 décembre.
What light est un roman particulièrement doux, ce qui fait qu’on n’a aucun mal à se laisser entraîner dans la lecture et de la prendre pour ce qu’elle est : une histoire sans trop d’à-coups, que l’on apprivoise facilement et dans laquelle on se sent bien. Personnellement, je n’en attendais pas plus et j’ai bien fait. Ici, pas d’aventures rocambolesques ou de suspense insoutenable. Le récit est vraiment là dans un but de détente, on devine que Jay Asher cherche juste à faire rêvasser son lecteur le temps de 284 pages.
Les personnages sont agréables à suivre, sans pour autant être exceptionnels. Sierra est plutôt mature et réfléchie. J’ai beaucoup apprécié sa relation avec ses parents. Même houleuse par moment, elle reste tendre et affectueuse. Caleb apporte dans son sillage son lot de mystères que l’on est curieux de découvrir. Quand il s’agit de lui, Sierra est en plein conflit personnel, car le jeune garçon lui envoie des signaux bien contradictoires. Il semble profondément gentil et généreux, mais pour une raison qu’elle ignore, la rumeur est là et plane au-dessus de lui. Tout comme elle, on se demande s’il faut vraiment lui laisser le bénéfice du doute ou s’il joue simplement la comédie pour l’attendrir.
Sans être cauchemardesque, la rumeur reste au cœur de toutes les interrogations. Et avec elle une thématique forte et actuelle. Les on-dit constituent un poison, ils s’amplifient, se déforment et peuvent empêcher une personne d’avancer, malgré toute la bonne volonté du monde. J’ai aimé que cette problématique soit abordée avec autant de douceur, sans que ce soit pourtant trop léger ou trop appuyé. Un dosage parfait, en somme.
En résumé, What light est un petit roman de l’hiver, aussi fragile et éphémère qu’un flocon de neige. On s’y sent bien et les pages défilent sans que l’on s’en aperçoive, tant la plume est entraînante. La romance est mignonne et malgré les incertitudes, on se plaît à voir éclore ce premier amour délicat, un peu rudoyé par le poison de la rumeur.
Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/contemporaine/what-light-jay-asher
Nous retrouvons Sierra alors qu’elle est prête à partir pour la Californie où elle vit avec sa famille chaque année durant un mois afin d’y vendre leurs sapins de Noël. Le reste de l’année, ils font pousser leurs arbres dans l’Oregon. Sierra a donc deux vies, deux maisons et deux groupes d’amis. Alors que cette saison risque bien d’être la dernière passée en Californie, la lycienne va faire la rencontre de Caleb.
J’ai passé un agréable moment de lecture grâce à ce roman, mais c’est loin d’être un coup de cœur pour moi. Je ne suis pas ce genre de personne qui adore l’esprit de Noël, donc je n’ai pas vraiment été touchée par l’ambiance qui s’en dégage, mais si vous adorez les fêtes de fin d’année, allez-y foncez, ce livre est fait pour vous !
L’intrigue de ce bouquin m’a plu, mais je l’ai quand même trouvée assez légère par moment. Après 13 raisons, je m’attendais à retrouver un sujet fort et poignant de la part de l’auteur et finalement non, on y retrouve de l’amitié, un premier amour, une petite rumeur, des relations familiales, certaines questions sur l’avenir, etc. mais rien de vraiment très profond et percutant, tout était assez gentillet.
En ce qui concerne les personnages, je me suis beaucoup attachée à Caleb, un garçon au grand cœur et qui va de l’avant malgré le poids du passé qu’il porte sur ses épaules. Sierra, quant à elle, est un peu une héroïne quelconque, elle est agréable, mais elle a une personnalité qui s’oublie vite. Les protagonistes, principaux comme secondaires, sont tous sympas sur le moment, mais aucun ne reste gravé dans les esprits.
J’ai quand même été émue par la fin qui a réussi à me faire avoir une petite larme à l’œil. Je ressors donc de cette lecture avec un avis positif, même s’il m’a manqué une certaine profondeur pour avoir un coup de cœur. J’ai aussi découvert l’existence des fermes et des parcs à sapins grâce à ce livre. Cet univers très américain a eu le mérite de me faire voyager et de m’apprendre des choses sur leurs traditions.
En bref, What light est une lecture agréable, mais pas non plus extraordinaire. L’esprit de Noël américain est parfaitement retranscrit, mais l’intrigue est assez légère et les personnages sont un peu quelconque bien que sympas à suivre sur le moment. Je garde malgré tout un avis positif et je conseille ce livre à ceux qui veulent passer un bon moment de détente à l’approche des fêtes de fin d’année.
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