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Goethe entre à Rome le soir du 29 octobre 1786 par la Porta del Popolo : tout le long itinéraire qu'il a parcouru, les paysages et les architectures qui l'ont fasciné sont une sorte d'initiation à ce but solennel : "Je me suis décidé à entreprendre un chemin aussi long et solitaire à la recherche de ce point central vers lequel une exigence irrésistible m'attirait." Rome est ce point central, le pôle de ce voyage que le poète de Weimar vit comme une renaissance, une ablution purificatrice d'où tirer des inspirations nouvelles.
"Tous les rêves de ma jeunesse, je les vois vivre : les premières gravures dont je me souviens, je les vois dans la réalité et tout ce que je connaissais depuis longtemps, représenté dans des tableaux ou des dessins gravés sur du cuivre ou sur du bois... je le vois maintenant sous mes yeux. Où que j'aille, je découvre un monde nouveau de choses connues ; tout est comme je l'avais imagine et pourtant tout est nouveau." Textes, dessins et aquarelles sont mis au service de la découverte de la Ville antique.
Goethe se libère progressivement du dessin académique enseigné pour aller vers des images plus inspirées, recherchant l'accord de l'art avec les nuances et les tonalités qui se révèlent à son regard. Il s'appuie sur des notations graphiques et des esquisses prises sur le vif pour établir et définir le texte de son journal, faisant de son séjour un moment décisif de la formation de sa personnalité humaniste.
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