"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lucie, capitaine de police, est jetée dans le grand bain dès sa prise de commandement à la PJ de Lyon. Sa première enquête va la renvoyer face à ses propres démons et il faudra toute l'implication de son équipe pour déjouer la machination implacable qui s'est mise en place.
C'est le début de son voyage terrifiant, une piste d'ésotérisme et de sang, jusqu'au bout de l'Enfer.
Lucie est mutée à la PJ de Lyon pour devenir Capitaine de police. Elle dirigera une équipe de 3 hommes Benoît, Christian et Franck.
Très vite, elle est mise dans le bain, elle est appelée sur une scène de crime où l’on vient de découvrir une jeune femme assassinée. Mais au final, ce n’est pas un corps, mais plusieurs qui sont découverts.
On ne peut pas dire que Lucie est la meilleure Cheffe du monde, elle est brusque, ne mâche pas ses mots, n’a pas la langue dans sa poche, impatiente et ne fait confiance à personne surtout pas aux hommes, avec qui elle a des relations très particulières !
Un très bon thriller ! L’auteur ne nous épargne aucun détail. Un roman bien noir comme je les aime, divisé en 3 parties, comme 3 tommes. Quelques longueurs, mais je dirais normal, il comporte tout de même 484 pages pour sa version poche autant dire un pavé !
Pour résumer un excellent thriller et surtout auteur que je découvre pour la première fois alors que j’en entends parler depuis très longtemps.
Voyage au bout de l’enfer, après un prologue bien choc, nous propose de suivre la première affaire de Lucie suite à sa mutation au poste de commandant à la brigade criminelle de Lyon. Trainant un passé douloureux et une psyché torturée, elle n’a pas le temps de s’intégrer à son nouvel environnement qu’une pluie de cadavres lui tombe dessus. Cette enquête la renvoie rapidement face à ses propres démons et va nécessiter toute l'implication de son équipe pour déjouer une implacable machination.
La structure narrative est classique mais efficace, avec une première partie axée sur l’enquête, une seconde plus à l’écart qui permet de comprendre certains aspects clés de l’histoire, et, enfin, une dernière partie où tout s’accélère jusqu’au dénouement. Les rebondissements, scènes d’action, analyses ésotériques, investigations, etc., s’enchaînent sans aucun temps mort, entraînant les personnages dans un voyage au cœur de la violence, du fanatisme et de la folie humaine.
J’ai apprécié le rythme très rapide de l’histoire et la solidité des réflexions ésotériques sur l’anthroposophie. L’auteur a eu l’intelligence de ne pas pousser trop loin ce sujet et de l’utiliser juste ce qu’il faut pour ne pas le rendre lassant. J’ai eu plus de mal avec le personnage de Lucie, que j’ai trouvé assez pénible et parfois obtuse. Néanmoins, son évolution tout au long du récit est intéressante, notamment au niveau de ses interactions avec les personnages secondaires.
Pour conclure, Voyage au bout de l’enfer est une lecture bien addictive et ravira les amateurs de thrillers. Néanmoins, si tu es un peu sensible, je te déconseille cette lecture.
Un excellent thriller !
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On suit Lucie, la capitaine de police qui vient d’arriver à la criminelle de Lyon. J’ai adoré son personnage, malgré le fait qu’elle débarque dans une équipe d’hommes et qu’elle ait l’impression que tout et tout le monde est contre elle. On a envie de lui dire “Arrête de voir le mal partout”. C’est un personnage torturé par son passé, mais elle réussit à se faire sa place au sein de la brigade. D’ailleurs les autres membres de son équipe, Benoît et Christian, sont aussi très attachants.
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Une enquête qui tourne autour d’un sujet qui m'était complètement inconnu : l'anthroposophie. Je ne suis pas sûre d’avoir tout retenu sur le sujet, c’est un mouvement sectaire. C’est fou de se dire à quel point les gens peuvent se laisser convaincre par des idées au point de commettre des meurtres.
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On peut difficilement le lâcher une fois commencé, et il se lit tellement vite ! Je n’avais jamais lu l’auteur, et quelle découverte ! J’ai déjà hâte de partir à la découverte de ses autres ouvrages.
Laisser Lucie faire…
Elle est très facile, je le concède, mais on est le 1er avril ! Voilà, je suis donc excusée pour ce titre-vanne tout pourri !
L’important est bien que ce polar ultra noir ne le soit pas (tout pourri). C’est le premier ouvrage de Florent Marotta que je lis, j’avais repéré celui-ci de par son titre, sa couverture et par une chronique publiée par Anaïs sur son blog : un peu déçue de ne pas l’avoir obtenu dans le cadre de la dernière opération Masse Critique Polars, j’ai du harceler ma bibliothèque pour l’obtenir en avant première (je les ai tout juste laissé le couvrir avant de l’emprunter !).
Après un premier chapitre qui ne laisse aucun doute sur ce qui nous attend dans les suivants, Florent Marotta nous présente la capitaine Lucie Delavier, une jeune femme qui a des relations compliquées avec les hommes. Lucie promue chef de groupe à la Criminelle de Lyon n’a pas le temps de faire connaissance avec son équipe (deux mecs, évidemment !) qu’elle est immédiatement appelée sur le terrain : le cadavre d’une femme vient d’être retrouvé par des promeneurs dans la périphérie lyonnaise. Mais sur place, Lucie et ses deux collègues découvrent un charnier, plusieurs corps, à différents stades de décomposition… Commence alors une enquête aux multiples ramifications.
Ce livre coche toutes les cases du « cahier des charges » polar :
-une intrigue originale que l’auteur situe dans le milieu ésotérique et sectaire. Je n’en dis pas plus pour ne pas divulguer …
-un suspens préservé quasiment jusqu’à la dernière page, avec une mention spéciale pour le final !
-des personnages intéressants notamment le principal, Lucie, une flic assez mal dans sa peau, qui trimballe un passé qu’on devine douloureux, et qui veut à tout prix s’affirmer dans un univers (la police) dominé par les hommes. Lucie est brusque, elle n’a aucune patience, elle « monte vite dans les tours » et elle en fait voir de toutes les couleurs à ses deux collègues, Christian et Benoit. Par moment, elle m’a vraiment exaspérée !
-un contexte réaliste : celui de la vie d’un groupe de policiers aux caractères bien différents ; leur commandant qui doit rendre des comptes car l’enquête touche un milieu sensible ; la police scientifique (qui ne va jamais assez vite selon la capitaine Delavier !) ; la coopération police-gendarmerie …
Un très bon polar, très noir, addictif à souhait ! Je le recommande en avertissant toutefois que certaines scènes peuvent choquer les âmes sensibles.
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