80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il y a un ton propre aux livres de Gilles Cyr, un ton à la fois sobre, léger, doucement moqueur. Devant ses lieux de prédilection, comme la Crète sur laquelle s'ouvre ce nouveau recueil, le poète se met discrètement en scène (« mon fameux sourire »), comme pour dire : ne vous occupez pas trop de moi, je ne fais qu'écrire, continuez à vivre comme si je n'y étais pas. Voix riches, voix sèches : d'un côté, une « baie hospitalière » ; de l'autre, les « sols les plus dégradés ». Ici, les arbres provoquant des « flots d'émotion brute » ; là, le goût des gâteaux « pas terribles ». De temps en temps, un rappel à l'ordre (« vous êtes toujours là ? »), ou un petit art poétique : « faire briller le résidu ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année