80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Antonio Porchia, passionné de langage, fit souvent un va-et-vient entre les voix de l'abandon, de la solitude, et celles de la communication et de l'édition définitive. Cette hésitation fit que l'édition dernière ne fut jamais réellement la dernière, mais impliquait une démarche de Tantale, propre à l'auteur, reconnaissant le parfait inachèvement, et vice-versa. Voix "définitives" par décision éditoriale, et voix abandonnées - jamais totalement - par l'auteur. Les premières présentaient-elles une formulation meilleure, mieux aboutie, tandis que les autres n'auraient été que tentatives avortées ? Embarqué dans l'aventure infinie du langage, Porchia ne put jamais en décider. Aussi assistons-nous à l'accomplissement de la tâche, obsessionnelle, fondamentale, qui consista pour Porchia à reprendre et corriger sans cesse les Voix que ne recueillit pas la dernière édition. La recherche se révèle parfois dans le simple choix d'une virgule ou d'un point qui tour à tour apparaissent ou disparaissent, dans l'élimination de points de suspension révélant, selon Porchia, la nuance affective ou le sentiment d'impuissance devant la parole qui exprime, en fait, si peu de chose.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année