"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mes parents, René et Madeleine, sont décédés un même jour, le 10 avril, à une même heure de la nuit, à deux ans d'intervalle. Le temps d'établir un pont entre deux mondes, d'édifier une passerelle pour se rejoindre. Des retrouvailles spatio-temporelles pour des épousailles renouvelées. Les corps s'étaient perdus, les âmes se sont retrouvées. Ce fait tourne en boucle pendant des mois dans mon esprit. Coïncidence ou hasard, je navigue longuement entre ces deux notions. Le synchronisme des dates m'interpelle, m'envoûte, la synchronicité de l'événement me questionne. Cette correspondance m'apparaît si fantastique, car dépassant la rationalité, qu'elle m'incite à la révéler, à la romancer en faisant du 10 avril une date énigmatique, une journée commémorative au cours de laquelle quatre enfants se retrouvent autour de la tombe de leurs parents et narrent leur vie d'avant, rationnelle, engagée dans leur époque, puis imaginent leur vie d'après, irrationnelle, dans l'ailleurs que la science moderne pourrait approcher.
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