80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
C'est une histoire d'amour qui commence par sa fin. Tragique. Une femme - la narratrice -, quinze jours après la disparition brutale de son amant, écrit quelques mots "comme une entaille griffe la pierre, pour laisser une marque, jalonner la folie". A ses côtés, David, un enfant de près de trois ans, son fils, l'aide, la guide, lui parle de son père perdu. Tous deux partent sur ses traces, comme à sa recherche... Grèce... Israël... Pour fuir les obsessions qui tournoient dans sa tête, Claire range, sur le papier, "les placards de sa mémoire". Le drame, mais aussi dix ans auprès de Pierre. Peu à peu les souvenirs qui lui reviennent sont ceux du bonheur passé. Les écrivant, elle redonne corps à l'absent. Comme si elle lui dressait une statue, lourde de son poids de vie vécue, monument édifié durant quatre saisons. Quatre saisons pour émerger, au seuil de la vie. "Mieux que la douleur, demeure une joie, son goût. Et l'enfant, David.".
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