Emmanuel Grand dévoile sa bibliothèque idéale
Hervé Bazin Vipère au poing Vipère au poing, c'est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu'ils ont surnommée Folcoche.
Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d'Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d'emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.
J'ai seulement lu les premiers chapitres pour l'instant mais c'est un des livres qu'on a envie de lire d'une traite.
J'aime la façon suptile dont Hervé Bazin écrit, notamment pour dire du mal de ses personnages.
L'auteur s'attaque au récit bouleversant de son enfance, en ne transformant que certains noms et très peu de faits. Et l'histoire qu'il nous conte est absolument effarante. Trois frères de la bourgeoisie mêlée de sang bleu et pieuse, vivant dans un château bien en retrait de la ville la plus proche, sont livrés à une mère monstrueuse et se défendent comme ils le peuvent contre chaque acte bas et mesquin auquel elle les confronte. Des punitions injustes pleuvent, des batailles épiques sont livrées quotidiennement, et ce jusqu'à ce que le plus fort, le plus intelligent et le plus haineux d'entre tous gagne la guerre et sa liberté. De ces années noires naîtront la persévérance, l'impudence et le courage.
Un Classique à avoir lu au moins une fois dans sa vie. Il s'agit d'une fiction mais qui est très largement inspirée de l'enfance de l'auteur.
Datant de 1947, ce roman n'est pas facile à lire. Il faut s'accrocher, surtout au début. le vocabulaire est différent et c'est un peu difficile de s'imprégner de l'histoire même si celle-ci trouve écho en nous.
Une mère autoritaire, injuste et abusive qu'on finit par détester et un père complètement effacé. On assiste ici à la construction d'un enfant dans un environnement dur et sans amour, à la naissance de la colère et de la révolte puis de la haine.
L'histoire est prenante et touchante. Elle amène une grande réflexion et il y a pas mal de leçons à en tirer. C'est loin d'être un coup de coeur mais je suis contente de la connaître.
Pierre VANECK, qui a prêté sa voix à l'histoire aux éditions Naïve, était très doué pour faire passer les sentiments et les émotions. C'est agréable de l'écouter.
La chronique sur le blog : http://gloewen.canalblog.com/archives/2014/05/17/29885892.html
J'avais lu pour la première fois ce livre au collège qui m'avait marqué, quelques livres plus tard, quelques "vécus" plus tard mon avis à changé...
Le livre traîne en longueur, trop de pages inutiles, et niveau souffrance j'ai lu pire mais pour l’époque rappelons que ce livre est de 1948 on applaudie d'avoir osé écrire sur un sujet qui comme aujourd'hui n'est pas un des sujets les plus ouverts ...
Trop bouleversant pour moi...
Comment peut-on grandir avec une mère pareille !
Après le décès de leur grand-mère qui les a élevés dans le château familial de la Belle-Angerie, à quelques kilomètres d’Angers, Jean et Ferdinand vont retrouver leurs parents, Jacques et Paule, obligés de quitter l’Indochine où le père est cadre dans une université indochinoise, pour revenir s’occuper d’eux.
Sur le quai de la gare, les deux garçons sont impatients de revoir leurs parents et ce petit frère qu’ils ne connaissent pas encore. Mais alors qu’ils se précipitent vers leur mère pour l’embrasser, celle-ci les repousse violemment, souhaitant descendre tranquillement du train. Quant à leur petit frère, Marcel, celui-ci n’est guère plus démonstratif, et se contente de les saluer assez froidement. Seul leur père les embrasse.
Cette arrivée des parents va tout bouleverser. En effet, après avoir convoqué le personnel et la famille, le père annonce un emploi du temps pour le moins austère : commencement de la journée par une messe dans la chapelle privée à 5 h 30, achèvement à 21 h 30. Pendant la journée : études avec l’abbé qui vit avec eux. Sous un prétexte fallacieux, le père quitte la pièce et laisse sa femme prendre le relais. Celle-ci annonce différentes mesures : les enfants ont l’interdiction de boire du café au lait le matin, celui-ci est remplacé par de la soupe ; leurs cheveux sont tondus par mesure d’hygiène ; tous les objets personnels sont confisqués ; les heures de recréations sont consacrées à l'entretien du parc ; pour ne pas user leurs chaussures et chaussettes, le port de lourds sabots – qu’ils « peuvent », par grand froid, porter avec de la paille – est obligatoire… Affamés, frigorifiés, privés de tout, confort, tendresse, affection, la vie de ces enfants est un cauchemar, d’autant qu’ils doivent aussi supporter les brimades, punitions ou humiliations de leur mère. Leur père ne leur est d’aucun secours, celui-ci préférant fermer les yeux plutôt que d’entrer en conflit avec sa femme.
Très vite, les enfants – qui détestent leur mère – la surnomment « Folcoche », contraction de Folle et Cochonne.
Roman largement autobiographique, « Vipère au poing » fait partie de ces livres qui ont marqué ma jeunesse, notamment le personnage de Paule Pluvignec, dite « Folcoche », mère du narrateur, véritable marâtre qu’on détesterait avoir pour mère...
Excellent. Fait partie des classiques incontournables.
les bazins je les ais lues pendant mon bts mais ca fait longtemps que j'en lis moins de bazin je vais me remettre à relire des bazins peut être vipère au poing que je m'en souviens que très peu
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