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L'engagement en littérature est-il encore possible et sous quelle forme ? Cette question fondamentale, non seulement pour les littératures dites du Tiers-Monde, se trouve partout à l'oeuvre dans cet ouvrage sur la littérature marocaine de langue française.
Les textes examinés sont en effet de ceux qui ont le plus cherché à dépasser le simple énoncé pédagogique d'une cause, stade rudimentaire de l'engagement, conforme encore cependant à une certaine idéologie de la production littéraire. Ce sont, pour la plupart, des " textes de violence ", ce qui veut dire ici que l'écriture n'a pas cette transparence, cette innocence feinte des littératures à message.
C'est l'écriture qui, dans ses formes mêmes, prend en charge la violence à transmettre, à susciter, à partager. C'est l'écriture qui, dans ses dispositifs textuels se charge de la seule fonction subversive à laquelle elle puisse prétendre. Car changer la société, c'est d'abord, pour l'écrivain, changer la forme des discours qui la constituent. Et le discours littéraire n'est certes pas des moindres. C'est ce qu'ont tenté de faire, à des degrés divers, des auteurs comme Laâbi, Nissaboury, Khaïr-Eddine, Ben Jelloun, Khatibi.
C'est ce que tente de montrer cette étude.
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