80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le « poète » dont il est question, ici, est une sorte d'homo ubicuitus. Il se déplace dans notre histoire, il habite un recoin de notre cerveau, que l'on ne visite que lorsque l'on nous y guide, de peur de s'y perdre, de peur d'être décalé de la réalité pesante et convenue que d'aucuns nous montrent comme intangible et irrémédiable.
Le « poète » est multiforme, plutôt sans forme, et cent visages.
Il est ce que l'on est. Il donne le change, aussi.
Le « poète » n'a pas les pieds sur terre, ses mains sont calleuses, il a dû construire un puits et planter un arbre, à la force du poignet.
Il a fait des enfants. Il a pu commettre un livre.
Le « poète » n'affronte jamais les autres, se bat contre lui-même.
Le « poète » filtre le langage, les « mots ». Vigneron de l'écriture, il fait macérer les idées dans le faisceau de ses expériences, il travaille le style, le fait mûrir, l'élève en fûts de chêne. Fait tout de A à Z, jusqu'à la mise en bouteille, fabrique les étiquettes. Le « lecteur » reçoit ainsi une boisson spécifique qu'il est censé décanter, pour en dégager le « poème » ; plus fort, plus corsé, plus fruité, plus grisant ; surtout s'il n'est pas « spécialiste ».
Le savoir-faire du « poète », tradition réinterprétée.
Le poème n'existe que s'il est bu.
Il est long en bouche.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année