"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
D'une génération l'autre, le passage de témoin que propose Jean-Georges Chali, en suivant la trace du premier roman de Vincent Placoly, " La vie et la mort de Marcel Gonstran ", publié en 1971 quand il n'avait que vingt-cinq ans, ne saurait mieux tomber.
Vingt ans et quelques mois plus tard, Vincent est parti de la même façon qu'il avait été parmi nous - avec discrétion, retenue, élégance. Entre-temps, il avait su lancer quelques autres météores - de " L'eau-de-mort guildive à Frères volcans " - avec toujours cette même maîtrise, goût du travail précis, exigence du langage, refus des facilités, dédain des carrières. On remerciera grandement Jean-Georges Chali d'avoir su exhumer ces articles parus dans " Révolution socialiste " où Vincent Placoly énonce ce programme exigeant devant lequel il ne s'est jamais dérobé : le double refus du " travers de l'emballage " et du " misérabilisme en littérature ", indissociable de son refus, en politique, des démagogies faciles et des pensées conformes.
Edwy Plenel.
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